A l’heure où des multinationales ne pensent qu’à gagner plus d’argent et de pouvoir sur les peuples pour mieux les asservir, aidées par une classe politique complètement corrompue et des médias aux ordres, que certains préfèrent ne parler que de dépopulation, d’euthanasie, d’avortement, d’encouragement à l’homosexualité…. Alors que notre terre pourrait nourrir 12 milliards d’habitants sans problème, d’autres prennent leur destin à bras le corps et cherchent à se sortir de cette étreinte infernale.
C’est de Todmorden, une petite ville du nord de l’Angleterre, qu’est parti le mouvement des « Incroyables Comestibles » (Incredible Edible) :
En 2008, une poignée d’activistes envahit le bitume de bacs de plantations : sur les trottoirs, dans la cour du collège, devant l’hôtel de police, sur les parterres de l’hôpital…
Leur site : https://www.incredible-edible-todmorden.co.uk/
Aujourd’hui, chaque citoyen cultive un carré de terre, et offre aux passants sa récolte. L’espace public s’est changé en jardin potager, géant, gratuit. En moins de 3 ans, la ville est parvenue, avec ses 14.000 habitants, à atteindre 83 % d’autosuffisance alimentaire. Les habitants se sont reconnectés les uns avec les autres, et avec la terre. Ils ont tourné la page de la compétition et du repli sur soi, pour faire le choix de la coopération et de la bienveillance envers chacun.
Un petit court métrage met très bien en évidence ce travail totalement novateur d’autoproduction de l’alimentation locale des « Incroyables Comestibles de Todmorden » par la participation des habitants en coopération avec les forces économiques, associatives, éducatives et politiques du territoire, rendant possible cette autonomie alimentaire de la population :
https://www.youtube.com/watch?v=KGwrcVWI6bw
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En France, le groupe Colibris Alsace Transition a initié la « pollinisation » du territoire, à Fréland et à Colroy-la-Roche
Un guide pratique a été mis au point pour permettre à chacun de se joindre librement à cette nouvelle vague de partage :
http://freland.lesincroyablescomestibles.fr/
Car même dans les grandes villes, il est possible de s’y mettre. D’abord chez soi avec les « windowfarms » :
Et puis les fermes sur les toits :
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C’est la prise de conscience d’habitants libres et souverains qui permettent de passer d’un système de pénurie et de raréfaction des ressources dans un climat tendu d’oppositions et de frictions, à un système d’abondance harmonieux aux possibilités de créativité illimitée :
Cette gestion de la pénurie vers une dynamique nouvelle d’abondance, a pu se faire grâce à un partage généralisé, où chacun est devenu co-responsable et co-créateur de cette nouvelle Réalité. Cette nouvelle expérience vécue par la population de Todmorden, puis par d’autres, les a fait passer d’une culture d’exclusion bâtie sur la compétition et la loi du plus fort, à une nouvelle culture d’inclusion reposant sur le dialogue, le partage et les coopérations entre tous. Pour réussir ce projet commun, il devait être simple et accessible à tous les habitants, sans exception, quelques soient leurs conditions sociales, culturelles ou ethniques. Il devait reposer sur le respect mutuel et faire appel au dialogue et à la pédagogie, dans la transparence et la bienveillance envers chacun. Une des clefs du succès de ce projet, fut l’implication des enfants à tous les niveaux. Les enfants ont le regard neuf, sans préjugés. Ils portent des idées innovantes spontanées et totalement inédites pour qui sait les écouter. Les enfants aident les adultes à rendre les choses simples et belles. Ils sont la sève du devenir, l’essence-même du renouveau de la collectivité restaurée dans un climat de paix généralisée.
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A titre d’exemple, on peut citer la petite régie créée par des enfants Fréland :
Elle est arrivée dans un temps court, à l’autosuffisance alimentaire d’une famille de six personnes végétariennes. Les enfants, totalement rendus co-acteurs de ce processus dit de l’abondance partagée, ont su honorer leurs poules avec une affection à en émouvoir les adultes :
Et pour les rendre heureuses, rien de mieux qu’un peu de musique :
Travaux d’agrandissement du poulailler :
Comment améliorer la ponte des poules🐓🥚 :
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Présentation de la conférence publique « Incredible Edible » à Todmorden par Mary Clear, co-inspiratrice et co-fondatrice de cette Nouvelle Économie Vertueuse :
Ou lancement le 12 mars 2012 du projet visant à élaborer une stratégie alimentaire durable pour le comté de Durham et à mettre en lumière les principaux problèmes actuels liés aux systèmes alimentaires.
Le support de conférence de Mary a été traduit en français et actualisé en tenant compte du contexte et des pratiques de la culture française. Il se présente sous la forme d’un diaporama de 70 images commentées sur un fichier PowerPoint : presentation_ief_v-2-0
Des mouvements de résistance au système en place se développent à grande vitesse : on préfère consommer moins, s’affranchir des messages publicitaires, gagner moins mais mieux vivre, utiliser le troc,rallonger la durée de vie des objets, ne plus attendre la croissance alors que les états continuent à favoriser les banques et les multinationales, ne plus privilégier les importations mais favoriser l’économie locale (comme la ville de Totnes en Angleterre qui a sa propre monnaie et des terres communautaires)…
http://www.reporterre.net/A-Totnes-la-transition-se-porte
Quand l’homme prend soin de la nature, cela donne aussi çà :
Mais il y a aussi sa famille, comme ce fils s’occupant de sa mère handicapée :
Depuis trente-cinq ans, la communauté de Bagnaia, en Italie, vit selon des principes de collectivisation des terres et des richesses, d’autonomie alimentaire et de partage du travail :
http://www.reporterre.net/spip.php?article6119
En France, Etienne Chouard et Frédéric Bosqué lancent des éco-villages avec revenu de base en monnaie locale et constitutions populaires communales !
Cet Etienne Chouard commence à énerver sérieusement les mondialistes dont l’un des représentants est Jacques Attali :
Dans la région mulhousienne, dans le Haut-Rhin, la petite commune d’Ungersheim semble sortir tout droit d’un film d’époque. Le cheval de trait promène en calèche les habitants et se charge d’emmener les enfants à l’école. Ici, on veut atteindre l’autonomie énergétique et alimentaire. On tend principalement à trois objectifs.
1/ l’autonomie intellectuelle. La démocratie participative tient un rôle majeur dans l’organisation du village, et elle ne peut se concevoir qu’en “se libérant de la pensée dominante, du politiquement correct avec en épicentre, la réflexion et des prises de décisions émanant de la société civile”. Débats, conférences, expositions, ici la parole et l’écoute sont liées, et chacun apporte ses idées. « Les idées doivent émaner de la population. C’est peu, 2000 habitants, mais ça a le mérite d’exister »
2/ l’ autonomie énergétique. La plus grande centrale photovoltaïque d’Alsace se trouve ici, à Ungersheim. 7 bâtiments communaux et l’eau de la piscine sont chauffés grâce à des panneaux solaires. Dans le cadre des économies d’énergie 4 actions sont déployées sur l’éclairage public, le retrait total des produits phytosanitaires et des engrais chimiques, le remplacement des produits d’entretien issus de la pétrochimie par une gamme certifiée écologique et un suivi précis et régulier de l’efficacité énergétique.
3/ l’autonomie alimentaire. Une filière qui s’appelle “De la graine à l’assiette” a relevé le défi : grâce à 8 hectares d’exploitation maraîchère, elle emploie une trentaine de personnes, produit 300 paniers hebdomadaires et fournit tous les repas scolaires, déjeuners et goûters quotidiens, 100 % bio. Un jardin communal est également accessible à toute la population.
http://www.oragesdacier.info/2016/12/ce-village-francais-anticapitaliste-et.html?m=1
A Saillans, dans la Drôme, une liste collégiale a remporté les municipales. Les habitants ont entièrement repensé le fonctionnement de la mairie. Depuis six mois, ils mettent en place des groupes action projet où se retrouvent élus et habitants, pour débattre des principales questions de la vie du village. Sur 1 080 votants, 200 sont inscrits dans au moins une commission participative. Autant dire que la matière grise qui s’active pour faire avancer les affaires municipales dépasse largement celle des quinze conseillers élus. Sur chaque grand domaine fixé par les élus, une commission thématique est ouverte à tous les habitants une ou deux fois par an. C’est lors de ces commissions que naissent les Gap (groupes action projet), qui réunissent un petit nombre de citoyens autour d’un élu pour travailler sur un sujet précis. Plusieurs fois par mois, un comité de pilotage réunit les élus et les habitants volontaires pour rendre compte des travaux en cours, prendre des décisions, et valider les propositions des Gap. Un conseil des sages, constitué de personnes non élues qui ont soutenu la démarche, veille à ce que la gestion reste participative. Et le conseil municipal dans tout ça ? Il sert essentiellement aux votes et délibérations officiels.
On a fait de petits groupes pour que tout le monde puisse s’exprimer. A chaque table, un animateur était là pour poser un cadre et éviter les guerres de chapelles. Les groupes désignaient ensuite un représentant pour faire remonter leurs propositions, et chaque participant disposait de gommettes à placer sur les actions qui lui semblaient prioritaires.
http://www.lagedefaire-lejournal.fr/
A Vandoncourt (Jura) on a un village autogéré depuis 1971 :
https://matricien.org/politique/anarchisme/vandoncourt/
http://www.autogestion.asso.fr/?p=5397
Depuis une dizaine d’années en France, des collectifs citoyens ont créé leur propre monnaie, les monnaies locales complémentaires et citoyennes. La Roue en Provence, l’Eusko au Pays Basque, ou encore le Cairn à Grenoble, il y en a 82 en France. Mais ont-elles véritablement un impact ? Comment fonctionnent-elles et à quoi servent-elles réellement ?
Dans le Centre social et culturel parisien Le Pari’s des Faubourgs, adhérents, animateurs et salariés tentent de créer une monnaie locale : le Faubourg.
http://www.futuremag.fr/reportage/monnaies-locales-tas-pas-un-faubourg
Jérôme Blanc est maître de conférence en sciences économiques à l’Université Lumière Lyon II. Spécialiste français des monnaies sociales et complémentaires, il dresse un panorama de 30 ans d’expériences dans le monde :
Les monnaies alternatives et le cas Juving-Brunet qui après avoir lancé « le franc libre » s’est retrouvé en prison :
https://ripostelaique.com/juving-brunet-lance-le-franc-libre-et-repond-a-lexile-fiscal-guy-de-la-fortelle.html
Alimentation, autopartage, troc… voici une liste d’initiatives françaises de consommation collaborative.
http://www.brujitafr.fr/article-liste-reactualisee-100-sites-pour-consommer-sans-posseder-123433535.html
[…] Alors que notre terre pourrait nourrir 12 milliards d’habitants sans problème, d’autres prennent leur destin à bras le corps et cherchent à se sortir de cette étreinte infernale.C’est de Todmorden, une petite ville du nord de l’Angleterre, qu’est parti le mouvement des "Incroyables Comestibles" (Incredible Edible) :En 2008, une poignée d’activistes envahit le bitume de bacs de plantations : sur les trottoirs, dans la cour du collège, devant l’hôtel de police, sur les parterres de l’hôpital…Leur site : http://www.incredible-edible-todmorden.co.uk/ […]
Sur l’île de Lesbos (90 000 habitants), en Grèce, des citoyens ont créé un village autogéré pour l’accueil des migrants. Pour l’Humanité , cette initiative « démontre qu’en matière d’immigration d’autres choix que la répression sont possibles ».
http://www.humanite.fr/accueillir-plutot-quenfermer-556794
Pour financer une école, une abbaye, un séjour humanitaire, un disque de pop-louange ou un film, et pour contribuer au développement de la communauté chrétienne, porteurs de projets et particuliers se rencontrent sur http://www.credofunding.fr
Les Français affectionnent le financement participatif qui est désormais encadré par décret depuis le 1er octobre. 66 millions d’euros de financement participatif ont été levés au premier semestre 2014 en France, et 1 million de Français ont prêté ou donné des fonds. C’est le double de l’an dernier sur la même période.
CredoFunding est la plateforme de finance participative ou «crowdfunding » qui a pour objectif de soutenir financièrement les projets de la communauté chrétienne compatibles avec la foi et la morale chrétienne.
CredoFunding intervient pour des campagnes de collecte de dons mais également de prêts sans intérêts ou de prêts avec intérêts. Ce qui permet de contourner les banques.
CredoFunding offre une notoriété médiatique, une structure de collecte d’argent et un relais sur les réseaux sociaux pour mener à bien les campagnes de financement. CredoFunding propose une alternative au système de financement conventionnel à travers le développement du « crowdfunding » (littéralement « financement par la foule » ou financement participatif) pour donner du sens à votre argent. Le « crowdfunding » ou finance participative :
• Permet de financer un projet, une activité ou une cause, là où désormais les circuits financiers traditionnels ne répondent plus entièrement.
• Satisfait à des tendances sociétales fortes :
• Utilisation croissante d’Internet et des réseaux sociaux
• Aspiration à des sentiments d’appartenance, de proximité, de confiance, moraux, affectifs voire de passion.
https://www.credofunding.fr/fr/menu_item_pages/proposer-un-projet
A Wambrechies, près de Lille, en lieu et place d’un projet de supermarché, 24 exploitants agricoles ont lancé « Talents de fermes » ! Ce magasin leur permet de vendre leurs produits directement aux consommateurs. Les prix des produits se font « en fonction des coûts de revient. Ils assurent une qualité qui justifie que, parfois, les prix soient plus élevés que dans des grandes surfaces. Ils vendent ainsi à un prix 20 % à 30 % supérieur à celui auquel la grande distribution achetait leurs produits. Les grands magasins importent beaucoup de produits pourtant déjà sur place. C’est ainsi qu’ils exercent une forte pression sur les producteurs. Après cinq ans de démarches administratives et de récolte de fonds – 1,3 millions d’euros ont été investis -, Talents de Fermes ouvre ses portes le 19 août 2014. Aujourd’hui, Talents de Fermes affiche un chiffre d’affaire quotidien de 5 000 €, accueille 2 000 clients par semaine, emploie 8 salariés et 5 étudiants le week-end. Outre les 24 producteurs associés au sein de la SARL, trente deux « dépôt-vendeurs » y déposent leurs marchandises. La clé du succès ? L’esprit d’équipe, assure Danielle Grave : « L’aspect humain est primordial. Cela a pris du temps, mais aujourd’hui la machine tourne et les clients reviennent. »
Le cas de Talents de Ferme n’est pas isolé en France. « Il y en a de plus en plus de magasins de ce type. »
http://www.wedemain.fr/Nord-treize-fermes-court-circuitent-un-supermarche-en-ouvrant-leur-propre-magasin_a736.html
Pour ceux en ville, chants d’animaux de ferme :
https://www.youtube.com/channel/UCs6cdfGHzXL6qFeCplqZmQA/videos
Nichée dans le nord de l’Inde, près du fleuve Brahmapoutre, se trouve l’île de Majuli, un banc de sable géant qui a été l’une des plus grandes îles fluviale au monde, et sans aucun doute la plus grande du sud-est asiatique, et qui abrite quelques 150 000 habitants. C’est également là qu’est située la forêt de Molaï, l’une des forêts les plus insolites dans le monde pour avoir été plantée par un seul homme, Jadav Payeng ! Depuis 1979, dès qu’il eut 16 ans, il a planté une forêt entière mesurant 550 hectares, soit une superficie plus grande que celle de Central Park à New York, et ce un arbre à la fois.
Le travail de Payeng a fortifié l’île de manière significative, tout en fournissant un habitat à de nombreux animaux en voie de disparition qui sont retournés vivre dans la région : un troupeau de près de 100 éléphants (qui a depuis donné naissance à dix petits), des tigres du Bengale, et une espèce de vautour qu’on n’avait pas vu sur l’île depuis plus de 40 ans. Cette histoire a attiré l’attention du cinéaste William Douglas McMaster qui a écrit et réalisé un beau documentaire intitulé ‘Forest Man’.
‘Rocco’ de Gerard Nogueira (2017) : Une belle histoire d’amitié entre un garçon et un chien. Carlos, son fils Luis et leur chien Rocco vivent ensemble dans un appartement à Barcelone. Un jour, leur voisin accuse Rocco d’avoir mordu son fils…
Des jeunes d’un village flottant du sud de la Thaïlande, « Koh Panyee », adoraient le foot mais ne pouvaient y jouer ! Ils décidèrent alors de construire sur l’eau un terrain…
La Cyclofficine est un atelier participatif et solidaire d’auto réparation de vélos. Une équipe est sur place avec des outils, elle vous assiste et vous apprend à réparer votre bécane. Le projet est né en île de France en 2012. Le principe, c’est de montrer que l’usage du vélo au quotidien, c’est faisable, et d’autant plus quand on peut l’entretenir soi-même.
Il n’est par contre pas sur que la dite équipe sache pour l’instant installer des poignées de vélo connectées, pour remplacer votre GPS !
Bill Mollison a développé la permaculture après avoir passé des dizaines d’années à étudier les écosystèmes des forêts tropicales et des déserts australiens. Il observa que les plantes se regroupent d’elles-mêmes naturellement dans des communautés mutuellement bénéfiques. Il s’aperçut aussi que les écologistes n’appliquaient jamais une bonne écologie pour leurs jardins. Les architectes ne comprenaient jamais la transmission de la chaleur dans les bâtiments. Et les physiciens vivaient dans des maisons avec des systèmes d’énergie déments.
Par exemple en Grèce, on plante des rosiers parmi les pieds de vigne. Pourquoi ? Tout simplement parce que si vous ne plantez pas de rosiers, les raisins tombent malades ! Les rosiers exsudent une certaine chimie par leurs racines qui est récupérée par la racine de la vigne qui à son tour repousse les mouches blanches.
Aux Philippines, on plante toujours un piment et quatre haricots dans le même trou au pied des bananiers. Pourquoi ? Parce que les haricots fixent l’azote et que le piment empêche les scarabées d’attaquer la racine du bananier.
C’est ainsi que certaines associations de plantes peuvent être bénéfiques (mais aussi négatives)
https://www.aujardin.org/viewtopic.php?t=72389
Ce que n’aime pas Mollison sont les pelouses car elles nous rendent esclaves. Des millions de gens ne se sentent-ils pas obligés le weekend de tondre leur pelouse ? C’est du temps libre utilisé pour pas grand chose ! Alors qu’à la place, ils pourraient produire leur propre nourriture. Il en est ainsi de l’électricité panneau solaire) et de l’eau qui tombe des gouttières.
http://bistrobarblog.blogspot.fr/2015/04/creez-un-potager-en-plate-bande.html
En Australie, une femme vit en auto-suffisance depuis 30 ans
Jill Redwood est une écrivaine et activiste originaire d’East Gippsland, en Australie. Lassée par les soucis de surconsommation qu’engendrent les supermarchés, elle a décidé, il y a plus de trente ans, d’établir une retraite dans la campagne australienne où elle pourrait elle-même satisfaire à ses besoins. Elle a ainsi commencé à bâtir sa maison en 1983, de ses propres mains, et sans grande connaissance dans le domaine de la construction.


https://mrmondialisation.org/en-australie-une-femme-vit-en-auto-suffisance-depuis-30-ans/
Il existe des sites d’entraide : comme WELP qui met en relation des personnes qui ont besoin d’aide (particuliers, associations, collectivités…) avec des personnes prêtes à les aider ponctuellement et gratuitement.
https://www.welp.fr/
Mais aussi :
https://www.monptivoisinage.com/
http://proxiigen.com/
Depuis plus de 40 ans Caritas-Montagnards vient en aide aux paysans de montagne en les mettant en relation avec des bénévoles venus de toute la Suisse. Ce sont quelques 1000 bénévoles qui se frottent ainsi à la vie de la ferme chaque été.
Il existe une carte comestible « Falling fruit » qui localise la nourriture gratuite en ville :
http://fallingfruit.org/
Cécile Vainsel, 44 ans, a lancé un frigo solidaire à Woluwé-Saint-Pierre: Free Go, qui offre de la nourriture aux habitants de la commune dans le besoin :
https://www.flair.be/fr/lifestyle/societe/free-go-le-frigo-solidaire-a-woluwe-saint-pierre/
Ramasser les feuilles, fruits et fleurs comestibles dont regorgent les villes, c’est possible depuis 2013 grâce à cette association américaine.
http://www.kaizen-magazine.com/carte-comestible-falling-fruit-localise-nourriture-gratuite-ville/
DEMAIN – documentaire 2015 – César 2016 du meilleur documentaire :
Petit élevage de poules avec ses espèces :
Comment élever des poules et prendre soin du poulailler :
Adoptez et offrez une nouvelle vie à une ou plusieurs poules ! :
https://lescaquetteuses.fr/
D’autant plus qu’en janvier 2021, une loi a été votée pour protéger le patrimoine sensoriel des campagnes. Ainsi, les sons des cloches sont protégés, tout comme l’odeur des vaches et des chevaux, le bruit des tracteurs, le chant des cigales… et des coqs.
https://www.demotivateur.fr/animaux/menace-de-mort-par-un-voisin-a-cause-de-son-chant-le-coq-saturnin-est-finalement-sauve-33017
(peinture du Suisse Albert Samuel Anker 1831 – 1910)
Rob Greenfield, 32 ans, a adopté un mode de vie radical, au plus près de la nature en Floride. Vraiment au plus près : il se déplace sur un vélo de bambou, se lave dans les rivières, mange végétarien avec les légumes de son jardin, boit l’eau de pluie. Ni carte de crédit ni compte en banque… il vit d’échanges avec ses voisins et en créant avec eux des lieux communs pour se nourrir (arbres fruitiers, jardins…) :
A Paimpont en Bretagne, Alexis Robert cherche à être lui aussi autonome pour être plus libre. Il cultive lui même sa nourriture. « Pour être vivant, il faut manger vivant. »
-https://www.youtube.com/watch?v=z97t4luAEPo
Visite de l’expo lowtech (simple, open source, durable) sur les technologies alternative et durable qui permettent de devenir autonome : le bio digesteur permet de se débarrasser des liquides genre vieille soupe, l’eau de la cuisson du riz ou des pâtes, pour fabriquer du gaz (si rempli, 30 mn de gaz par jour) et du compost liquide pour le jardin. Le bokashi pour dégrader les restes solides en 3 semaines grâce à des bactéries que l’on peut commander sur le site de Bertrand Grevet : symbiovie.fr . La lactofermentation est un moyen de conservation qui bonifie les aliments en multipliant les vitamines et en restaurant la flore intestinale, même si un petit goût acide persiste. Le chauffe eau solaire qui utilise un liquide caloporteur que l’on peut trouver chez Leroy Merlin. La douche à recyclage pour réutiliser plusieurs fois l’eau. La culture de la spiruline, cette micro algue qui pratique la photosynthèse et prend le CO2 pour rejeter l’oxygène, est bourrée de vitamines, de fer et de protéines. Pour la nourrir on utilise de l’eau qui a baigné dans des clous rouillés mais aussi de l’urine. Le poêlito permet de chauffer tout doucement en gardant de la chaleur grâce au béton. La phyto épuration nettoie l’eau utilisée de la maison pour être rejetée dans la nature. Les toilettes sèches n’utilisent pas d’eau mais de la sciure de bois ou des feuilles d’arbre (carbone). Le chauffe air solaire que l’on place sur les parois de sa maison et qui utilise des ardoises. Il y a aussi l’éolienne Piggott.
-https://www.youtube.com/watch?v=edYQAHTF0Mk
Pour les tutos :
http://lowtechlab.org/wiki/Accueil
http://lowtechlab.org/wiki/Habitat_Pilote
Bienvenue à Correns, le premier village entièrement bio de France :
Ungersheim, la ville la plus écolo de France :
Le monde étonnant de deux ados créatifs, passionnés de nature :
En Dordogne, un écolier de 11 ans propose à ses camarades et à tous les habitants de son village (Monestier) de prendre part à son potager bio en échange de fruits et légumes frais.
La chaine youtube d’un garçon de 15 ans pro autonomie :
https://www.youtube.com/channel/UCSrUYSFTE_ZPgYAyqq6uGsQ
Ev Abbott illustratrice anglaise des années 50 :
