Le dernier renoncement de Pierre avant l’anti-pape ?

Foudre sur le Vatican

Le 11 février 2013 au matin, le pape Benoît XVI, annonçait au monde qu’il résilierait sa charge à compter du 28 février à  20 heures.

discours de renonciation« J’ai décidé de renoncer au ministère que le Seigneur m’a confié le 19 avril 2005. Je l’ai fait en pleine liberté pour le bien de l’Église, après avoir longuement prié et avoir examiné ma conscience devant Dieu, bien conscient de la gravité de cet acte, mais en même temps conscient de n’être plus en mesure d’accomplir le ministère pétrinien avec la force qu’il demande….Continuez à prier pour moi, pour l’Église, pour le futur Pape. Le Seigneur nous guidera….je voudrais m’arrêter sur les quarante jours que Jésus a passés au désert, tenté par le démon. Ses tentations invitent chacun de nous à répondre à cette demande fondamentale : qu’est-ce qui compte vraiment dans notre vie ? Sans une réponse à la faim de vérité et de Dieu, l’homme ne peut pas se sauver. Ce n’est pas le pouvoir mondain qui sauve le monde, mais le pouvoir de la croix, de l’humilité et de l’amour….Dieu est le Seigneur de toute chose. Il ne peut pas être instrumentalisé, utilisé pour nos propres intérêts, autrement nous nous substituons à lui. La société actuelle soumet le chrétien à plusieurs épreuves qui touchent sa vie personnelle et sociale. La tentation est toujours présente ; le sacré s’éclipse… »

 

Cette nouvelle laissa sans voix le monde chrétien.

Et la foudre qui tomba sur le Vatican le jour même, n’aida pas à dissiper  leur crainte. Certains se souvenaient de cette parole d’Évangile dans Luc 10:18 : « Jésus leur dit : Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. »

Ne s’était-elle pas aussi abattue sur l’avion qui transportait François Hollande, le jour de son investiture ? L’église va-t-elle devoir subir la même déchéance vers laquelle la France est entrainée ?

https://www.ouest-france.fr/societe/religions/vatican-la-foudre-sabat-sur-la-basilique-saint-pierre-435718

Cardinal Tarcisio Bertone

Cardinal Tarcisio Bertone

Le Cardinal Camerlingue, qui présidera au sort de l’Eglise durant la vacance du siège apostolique sera le Cardinal Tarcisio Bertone, qui fut nommé par Benoît XVI le 4 avril 2007.

Les Cardinaux électeurs européens sont 61, latino-américains 19, nord-américains 14, africains 11, asiatiques 11, pour 1 seul provenant de l’Océanie. Ces chiffres peuvent encore varier en fonction de la date d’entrée en conclave, car le Cardinal Walter Kasper atteindra ses 80 ans le 5 mars. Le plus grand groupe est celui des Cardinaux italiens (21).

Jean Louis Tauran

Jean Louis Tauran

Benoît XVI a créé 67 Cardinaux, les 50 restants étant de son prédécesseur. Le 28 février prochain, les 117 Cardinaux votants logeront reclus dans la Domus S.Marthae du Vatican (une décision de Jean-Paul II), d’où ils gagneront la Chapelle Sixtine pour les votes. Durant tout le conclave ils sont absolument coupés du monde extérieur. Quant au poêle de la chapelle, il fonctionnera selon le système ancestral pour annoncer l’issue des votes.  Et A moins qu’il ne soit élu au cours du conclave, c’est au cardinal français  Jean Louis Tauran, en tant que cardinal protodiacre, que reviendra l’honneur d’annoncer le nom du nouveau pape.

Cardinaux susceptibles de lui succeder

Cardinaux susceptibles de lui succéder

La question que tout le monde se pose : Pourquoi donc Benoit XVI ne suit-il pas l’exemple de Jean Paul II, en restant au gouvernail de l’église jusqu’au bout, lui qui l’avait accompagné de si près ?

Renonciation du papeCe qui est sûr, ce retrait n’était pas prévu d’avance.  Autrement,  pourquoi aurait-il proclamé une année de la foi, espéré publier sa troisième encyclique sur la foi, complétant ainsi une trilogie sur les vertus théologales, commencé lors de ses audiences du mercredi, une catéchèse sur le Credo…. ?  Non, la décision a dû être prise brutalement.

http://visnews-fr.blogspot.com/2013/02/imposition-des-cendres.html

Serait-ce  à cause de ce malaise que l’on a senti au Vatican, quand on s’est aperçu que même son majordome le trahissait ? Ou bien alors aux attaques incessantes de l’élite financière qui cherche à supprimer l’indépendance économique du Vatican ? Une haute finance internationale, qui paradoxalement n’est soumise à aucune « transparence » et à aucun  contrôle des gouvernements ? Dernièrement, n’avait-on pas supprimé toute transaction par carte bancaire à partir du 1er janvier (rétabli depuis grâce à une banque suisse) ? Le pape doit se sentir seul et ne plus savoir à quel saint se vouer. De l’intérieur même de l’église, certains,  jouissant de la complicité des médias, cherchent par tous les moyens, à discréditer l’église catholique !

Federico Lombardi

Federico Lombardi

N’a-t-il pas lui aussi été menacé de mort il y a un an ? : « Le Pape Benoît XVI pourrait être victime d’un attentat courant 2012», lisait-on dans le journal italien Il Fatto Quotidiano, le 30 décembre 2011. Cette information aurait été révélée par le cardinal italien Paolo Romeo lors d’une visite en Chine le mois précédent. Le porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, a quant à lui qualifié l’article de « délire, qui ne doit en aucun cas être pris au sérieux ».

https://www.crashdebug.fr/international/4317-une-menace-dattentat-pese-sur-benoit-xvi

Selon les experts, la diffusion du document pourrait s’inscrire dans une sourde lutte de pouvoir, des membres de l’administration vaticane, cherchant à provoquer le départ du cardinal Bertone.

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/10/97001-20120210FILWWW00425-le-pape-assassine-dans-l-annee.php

Le monastère Mater Ecclesiae avec au fond radio Vatican

Le monastère Mater Ecclesiae avec au fond radio Vatican

Des conflits semblables à 85 ans sont certainement difficiles à supporter et à y faire face.  Après avoir renoncé à sa charge d’évêque de Rome et donc de pape :

https://www.arretsurimages.net/articles/pape-a-la-une-plutot-partant-quaffaibli?id=15133

Benoît XVI se rendra dans un premier temps dans le calme de la résidence d’été des pontifes à Castel Gandolfo. Après l’élection de son successeur, il s’installera définitivement dans le monastère Mater Ecclesiae situé sur les hauteurs des jardins du Vatican

www.imedia-info.org/depeches/a-quoi-ressemble-monastere-ou-benoit-xvi-va-se-retirer,29794.html

La vie de pape n’est manifestement pas de tout repos :

Il est en première ligne, soumis à des pressions incessantes. Dès le début, au sein même d’un Conclave, des influences obscures cherchent des voix auprès des Cardinaux. Et ce n’est un secret pour personne,  nombre d’entre eux, font partie d’une « Loge Spéciale », directement en relation avec le Grand Orient et le  Grand Maître d’Italie. Une autre coiffant le tout, est très influente, celle du B’nai B’rith (des fils de l’Alliance), la première organisation juive mondiale, fondée en 1843 aux USA.

Le Président Moishe Smith du B'naï B'rith avec Benoit XVI

Le Président Moishe Smith du B’naï B’rith avec Benoit XVI

Un article intitulé «Le pape serait-il le cardinal Siri ?» signé L.H. Rémy, cite un des écrits du Prince Scortesco, cousin germain du Prince Borghèse, Président du Conclave ayant élu Montini (Paul VI) au Pontificat suprême, le 21 juin 1963 :  “Pendant le Conclave, un cardinal sortit de la chapelle Sixtine, rencontra les représentants du B’naï B’rith, leur annonça l’élection du cardinal Siri. Ils répondirent en lui disant que les persécutions contre l’Eglise reprendraient de suite. Retournant au conclave, il fit élire Montini”.

Giuseppe Siri

Giuseppe Siri

Une vingtaine d’années plus tard, le Marquis  de la Franquerie , voulant en avoir le cœur net,  alla interroger le cardinal Siri.  Sa réaction fut ferme et indiscutable: “Non, personne n’est sorti du Conclave”. Mais quand il lui demanda s’il avait été élu pape, sa réponse fut complètement différente. Il commença par rester longuement silencieux, il éleva les yeux au ciel avec un rictus de douleur et de peine, joignit les mains et dit, pesant chaque mot avec gravité: Je suis tenu par le secret. Ce secret est horrible. J’aurais des livres à écrire sur les différents conclaves. Des choses très graves se sont passées. Mais je ne peux rien dire”.

En fait, il semblerait que  le cardinal aurait été élu pape deux fois : à la place de Paul VI, et à celle de Jean Paul II.

card. Augustin Bea

card. Augustin Bea

Malachi Martin, qui avait été secrétaire du cardinal Bea, raconta en 1996, donc une trentaine d’années plus tard, qu’il avait bien du traduire un message destiné au cardinal Siri, lequel contenait exactement cette phrase: « Si vous acceptez le pontificat nous engageons des représailles contre votre famille. »

Il expliqua comment le refus du cardinal Siri s’était passé: “Après avoir été élu Pape et avoir lu un papier qui venait de lui parvenir, dans une enveloppe, par le rang des cardinaux, l’un des trois cardinaux présidant le Conclave s’approche pour lui demander selon les paroles consacrées s’il accepte d’être pape. A ce moment-là, Siri se dresse raide comme un bâton et prononce les phrases latines de refus sur un ton impersonnel et froid comme s’il était contraint. La raison qu’il donne de son refus est ‘propter metum’, c’est-à-dire ‘à cause de la peur’”.

fumée blancheDe qui émanait ce papier ?  «Il venait de cardinaux, tels que Villot… »  C’était en fait l’expression du refus de la Loge spéciale. Siri n’étant pas un « progressiste », elle préférait plutôt que Wojtyla soit élu.  D’où la fameuse fumée blanche que spectateurs et téléspectateurs ont vue un long moment avant qu’elle ne soit éclipsée par une fumée grise.

Malachi  avait interrogé Jean-Paul II sur ces pressions franc-maçonniques, qui sont de plus, responsables de nombreuses erreurs de Vatican II.

Mgr Annibale Bugnini

Mgr Annibale Bugnini

Il lui avait répondu que cela n’était rien et qu’il s’en moquait. Pourtant le novus ordo, rédigé sous la direction de Mgr Annibale Bugnini, fut grandement inspiré par le protestantisme et la franc-maçonnerie. D’ailleurs, sur un total de 8 consultants, 6 protestants participaient à sa rédaction.

Les dossiers sur l’œcuménisme et le Judaïsme ont bien été poussé par ces loges. Qui a demandé de falsifier l’histoire, en rejetant la culpabilité du peuple juif dans la crucifixion, pour la mettre sur le dos de l’humanité entière ?  Sinon eux, avec l’aide du cardinal Bea ! « Si cela était accepté par le Concile, déclarait le Conseil International du B’naï B’rith, les communautés juives étudieraient le moyen de coopérer avec les autorités de l’Eglise. » Ce chantage indigne, n’aurait jamais dû être accepté. Et ces loges auraient dû continuer à être interdites ! Dans l’encyclique “Humanum genus” Léon XIII prévenait déjà le monde : La Franc-Maçonnerie n’est pas autre chose, tout au moins dans les hauts grades, que la religion occulte de Satan”.

Jean-Paul I après son élection, était convaincu de l’erreur commise par le Conclave. Ne disait-il pas « qu’il n’avait pas été choisi par l’Esprit-Saint ?  Qu’Il n’était qu’un usurpateur, un pauvre pape maudit… » Or monsieur l’abbé des Graviers cite dans son bulletin d’octobre 1994 la confidence que fit le secrétaire de Jean-Paul I, Mgr John Maggee: «Sitôt Luciani élu, le cardinal Wojtyla lui dira: “Vous m’avez volé ma place».

Comme quoi des obédiences de l’ombre influencent bien l’église à ses dépends :

cardinal Jean Villot

cardinal Jean Villot

Le cardinal Villot  dût être un élément important dans le complot engagé contre Jean-Paul I. Il a dû découvrir dans la chambre du pape, des signes évidents indiquant que le pape avait été empoisonné. Car pourquoi y est-il allé faire le ménage ? Empochant ainsi le médicament, les feuilles qui contenaient toutes les modifications de postes au Vatican, les lunettes, les pantoufles du pape (avaient-elles été maculées de vomissures compromettantes ?), le testament qui était normalement posé sur un des tiroirs de son bureau… Aucun de ces objets, n‘a jamais été retrouvé.

évêque Paul Marcinkus

évêque Paul Marcinkus

Pourquoi aussi son refus catégorique à toute autopsie ? D’autre part, le sergent Raggin rencontra l’évêque Paul Marcinkus, dans la cour, proche de la Banque du Vatican. A sept heures moins le quart. Or le président de cette banque habite à la Villa Stritch, via della Nocetta à Rome, à 20 minutes de voiture du Vatican. N’étant pas un lève tôt, que faisait-il exceptionnellement au Vatican, de si bonne heure ? Mystère.

Curieusement, toutes ces questions n’empêchèrent pas le cardinal Villot d’être maintenu par Jean-Paul II, au poste le plus important du Vatican, celui de secrétaire d’Etat.  A sa mort, 6 mois après, Jean-Paul II le remplacera par le cardinal Agostino Casaroli, ministre des Affaires étrangères.

 cardinal Agostino Casaroli

cardinal Agostino Casaroli

Un cardinal qui avait reçu pour mission de Jean XXIII, d’ouvrir les portes de l’Eglise aux communistes, par l’Ostpolitik, c’est-à-dire le sacrifice éhonté de l’Eglise du silence ! Quand Gorbatchev arriva au pouvoir, il lui transmit la liste complète des prêtres et évêques catholiques clandestins d’Ukraine, sous prétexte de réconciliation.

Et lors de l’élection au pontificat de Jean-Paul II, on pouvait lire dans le journal La Croix du 8 novembre 1978: «M. Lichten, délégué à Rome de l’organisation juive B’naï B’rith, a rendu hommage à Jean-Paul II: L’abbé Wojtyla a beaucoup aidé les juifs de Cracovie, a-t-il dit, il faisait partie du réseau chrétien Unia».

Faut-il préciser ici que les cardinaux Villot, Casaroli et Mgr Bugnini, étaient tous les trois dans la liste des prélats francs-maçons ? Villot avait été démasqué depuis longtemps. Le Bulletin flamand Mededalingsblad Maria van Nazareth avait reproduit dans son numéro de décembre 1975 une lettre écrite par un prélat proche de la Curie. Elle dévoilait le rôle qu’il jouait au Vatican: Villot, ennemi juré de l’Eglise et franc-maçon de haut rang gouverne l’Eglise avec son propre appareil administratif qui consiste, d’une part en un groupe d’Evêques francs-maçons, également de hauts grades, et d’autre part, un personnel ecclésiastique répandu dans tous les rouages du Vatican. Cet appareil, et je pèse mes mots, est infiltré et payé par le communisme”.

 

Malgré ces nombreuses concessions envers les loges et les autres religions, l’église continue de se faire attaquer. Comme ils n’arrivent pas à la faire disparaître, on cherche à la transformer de l’intérieur.  

Les Femen le 12 février à Notre Dame

Les Femen le 12 février à Notre Dame

Il n’est donc pas étonnant de voir qu’une nouvelle fois,  les Femen s’en soient prises au pape le 12 février.  Elles firent irruption dans la cathédrale de Notre Dame de Paris, dévêtues, et recouvertes de slogans antichrétiens en hurlant des insanités telles que « fuck the pope ». Elles entendaient célébrer la résiliation de Benoit XVI et continuer de dénoncer l’homophobie de l’Eglise catholique.

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/12/97001-20130212FILWWW00447-pape-les-femen-fetent-son-depart.php

Celle-ci pourtant, n’a jamais attaqué ceux qui avaient une tendance homosexuelle mais leurs pratiques !  Depuis longtemps elle sait qui veut dévoyer l’être humain.  Qui est responsable de cette révolution sexuelle commencée dès les années 60, et qui fit exploser  le nombre de « familles monoparentales », d’enfants privés de l’un de leurs deux parents, et des avortements (plus de 220 000 par an en France).  Cette révolution ne repose-t-elle pas sur le mensonge ? Le fameux « rapport Kinsey », qui prétendit démontrer scientifiquement et statistiquement Kinsey le corrupteurque toutes les dépravations étaient très répandues, n’était-il pas basé sur des statistiques composées largement  de prostituées, d’acteurs de films pornographiques ou de violeurs d’enfants ? Et lui-même, n’était-il pas un pervers sexuel ? Pourtant son rapport était devenu la bible de la sexologie contemporaine. Ce qui ne pouvait qu’entraîner une aggravation rapide du niveau moral de nos sociétés que Susan Brinkmann a très bien étudiée dans son livre « Kinsey le corrupteur ». L’étonnant avec les Femen, elles échappent à toutes poursuites, signe de la complicité de l’état français. Il faut dire que la ministre Taubira ne s’en cache pas : « il s’agit d’un changement de civilisation ayant pour but de détruire nos racines, notre identité sociétale, culturelle, morale, historique et religieuse. ». Elle ne fait que répéter ce que déjà Charles Hernu en son temps annonçait : « si notre monde devient un enfer, nous pourrons en être fiers car ce sera nous qui l’aurons créé. ».

ZoophilieToutes les perversions vont donc  être admises. Déjà on trouve normal qu’un nouveau-né puisse naître sans un père et une mère. Demain l’enfant devra accepter de se trouver avec un sexe d’adulte dans l’anus. Et personne ne sera là pour le protéger. A-t-on écouté l’avis des orphelins, de ceux qui ont souffert d’un manque d’altérité ? Non ! Ils seront les sacrifiés de cette nouvelle civilisation esclavagiste, prônée par des Taubira vicieuses. Et on voit déjà se pointer des demandes pour l’acceptation de la zoophilie.  Comme en Allemagne, Michael est à la tête du ZETA (Zoophiles Engagement für Toleranz und Aufklärung), le lobby qui regroupe les adeptes des relations sexuelles avec les animaux….Pauvres animaux !

https://www.bvoltaire.fr/allemagne-les-zoophiles-reclament-leurs-droits/

Le jour où un pape autorisera ces désordres, on peut être sûr qu’il sera l’anti-pape annoncé dans les prophéties.

Mais n’est-ce pas ce que de nombreux Chrétiens craignent ? Que le prochain soit celui qui achèvera la destruction de l’église ?

La fuite du pape

La fuite du pape

A chaque fois que le monde a pris un chemin suicidaire, Dieu n’a pas manqué de prévenir ses enfants. Fatima en fut un exemple. Pour ce siècle, « l’Avertissement » devrait réveiller les consciences et avoir lieu après la fuite du pape de Rome, mettant alors en place l’anti-pape. Cela doit arriver dans un contexte d’effondrement économique, de panique financière, de début de guerres. Comme le pasteur Wilkinson nous l’a décrit ! En est-on encore loin, c’est à chacun d’en juger ! Mais déjà de nombreuses personnes sentent les événements à portée de mains. Ils savent que dans des périodes semblables, l’argent n’a plus aucune valeur. Le troc sera le seul moyen de se procurer de la nourriture. Aussi commencent-ils à faire des réserves. D’autres indices peuvent aider à  deviner ce moment !  Nikolaas van Rensburg, le plus célèbre voyant d’Afrique du Sud parle « d’un terrible conflit en Afrique qui empirera alors que la guerre civile et une misère incroyable apparaitront en Europe après un formidable clash économique. Arrivera alors au printemps, une troisième guerre mondiale avec l’Allemagne, l’Angleterre et l’Amérique se battant côte à côte contre la Russie….

Prince Charles d'Angleterre

 Charles d’Angleterre

La mort du premier président noir élu en Afrique du Sud (Nelson Mandela a aujourd’hui 95 ans) sonnera le tout début des bouleversements. … » D’autre part, en Grande Bretagne, la succession ne se fera pas comme il est d’usage (autrement dit, Charles, en tant que chef de l’Eglise anglicane, préférera se détourner de tous les enseignements transmis par le Christ, pour adopter ceux des mondialistes). C’est ce que confirme Elichaazel dans son livre ‘Transmets ces choses’ (1994 page 168) « Quand cette reine tombera, celui qui montera sur le trône sera pleinement rempli de l’engeance de malédiction. Son esprit a déjà la connaissance de Satan, celle de l’antichrist. »

file:///Users/FPH/Downloads/Elichaazel%20Transmets%20ces%20choses%20.pdf

Pour les Juifs, leur Mashiah ne viendra que bien après la mort d’Ariel Sharon (dans un coma artificiel depuis 2006)…

Alors, qui devra fuir ? Benoit XVI ? Mais il faudrait qu’il y ait un complot contre lui à Rome pour faire élire un autre pape ! Son remplaçant, le Cardinal Tarcisio Bertone,  le temps de la transition ? Et s’il y avait le début des guerres au printemps, comme le prophétise Nikolaas van Rensburg (mais cela semble pour plus tard) ?  Le prochain pape risque soit d’être  très rapidement sur un siège éjectable , soit d’être le Judas annoncé ! Celui qui trahira, comme le Christ fut trahi. L’histoire de l’église n’est-elle pas calquée sur la vie de son fondateur ?  L’avenir nous le dira. Mais tant qu’il y aura un pape légitimement élu par les successeurs de Pierre (les cardinaux), dans sa mission, il ne pourra  proclamer que ce qui est vrai, comme Jésus nous l’a promis.  Et non une définition dogmatique en dehors de la foi ! Que le futur pape soit Peter Turkson ou un autre, il lui faudra donc faire preuve de courage,  fuir le Vatican ne sera pas chose aisée  ! Les nuages ne semblent-ils pas  nombreux et la foudre bien  proche ?

Peter Turkson, futur pape ?

Peter Turkson, futur pape ? Ou alors un « pape noir » par son appartenance à la Compagnie de Jésus.

https://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/the-pope/9866227/Pope-resigns-Peter-Turkson-reveals-vision-for-the-Church-and-alternative-lifestyles.html

http://www.lemondedesreligions.fr/actualite/au-vatican-le-cardinal-peter-turkson-provoque-une-polemique-sur-l-islam-europeen-22-10-2012-2800_118.php

croix

440 commentaires sur “Le dernier renoncement de Pierre avant l’anti-pape ?

  1. Lino dit :

    « Le sens fondamental de l’Etat comme communauté politique consiste en ce que la société qui le compose, le peuple, est maître de son propre destin. » Jean-Paul II

    « Ce sens n’est pas réalisé si, au lieu d’un pouvoir exercé avec la participation morale de la société ou du peuple, nous sommes témoins d’un pouvoir imposé par un groupe déterminé à tous les autres membres de cette société. Ces choses sont essentielles à notre époque où la conscience sociale des hommes s’est énormément accrue et, en même temps qu’elle, le besoin d’une participation correcte des citoyens à la vie de la communauté politique, compte tenu des conditions réelles de chaque peuple et de la nécessité d’une autorité publique suffisamment forte. Ce sont là des problèmes de première importance en ce qui concerne le progrès de l’homme lui-même et le développement global de son humanité.

    L’Eglise a toujours enseigné le devoir d’agir pour le bien commun et, ce faisant, elle a éduqué aussi de bons citoyens pour chaque Etat. Elle a en outre toujours enseigné que le devoir fondamental du pouvoir est la sollicitude pour le bien commun de la société; de là dérivent ses droits fondamentaux. Au nom de ces prémisses relatives à l’ordre éthique objectif, les droits du pouvoir ne peuvent être entendus que sur la base du respect des droits objectifs et inviolables de l’homme. Ce bien commun, au service duquel est l’autorité dans l’Etat, ne trouve sa pleine réalisation que lorsque tous les citoyens sont assurés de leurs droits. Autrement on arrive à la désagrégation de la société, à l’opposition des citoyens à l’autorité, ou alors à une situation d’oppression, d’intimidation, de violence, de terrorisme, dont les totalitarismes de notre siècle nous ont fourni de nombreux exemples. C’est ainsi que le principe des droits de l’homme touche profondément le secteur de la justice sociale et devient la mesure qui en permet une vérification fondamentale dans la vie des organismes politiques.

    Parmi ces droits, on compte à juste titre le droit à la liberté religieuse à côté du droit à la liberté de conscience. […] Il est par conséquent difficile, même d’un point de vue «purement humain», d’accepter une position selon laquelle seul l’athéisme a droit de cité dans la vie publique et sociale, tandis que les croyants, comme par principe, sont à peine tolérés, ou encore traités comme citoyens de «catégorie» inférieure et finalement, ce qui est déjà arrivé, totalement privés de leurs droits de citoyens. »

    Redemptor Hominis

  2. Engel dit :


    Ce que pense Yahia Gouasmi, président du Parti Anti Sioniste et responsable religieux du Centre Zahra France. du retrait du pape Benoit XVI :

    Pour lui, les états occidentaux en devenant laïcs, ont fait place au sionisme (avec les banques et le désordre international actuel) en faisant disparaître le christianisme. Le sionisme a mis véritablement à genoux le christianisme. Maintenant pour le relever, il faudrait un miracle. Avant, c’était le judaïsme authentique qui avait été mis à genoux. Le prochain risque d’être l’islamisme ! Les chrétiens sont des frères par rapport aux livres sacrés. Les musulmans doivent les aider. On doit donc les soutenir devant l’arrivée du peuple de Loth….

    Le Peuple de Loth est de retour : c’est celui qui rendait naturel ce qui ne l’était pas, comme le mariage pour tous ! Il est grand temps de se préparer à une catastrophe, car Dieu réagira au contre nature ! Il en a toujours été ainsi à travers l’histoire !
    -https://www.dailymotion.com/video/xxbytj?syndication=273844

    Luc 17:26 : « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. 27Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; le déluge vint, et les fit tous périr. »

    Matthieu 24:37 : « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. »

    Luc 18:8 : « Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

  3. Benoit dit :


    C’est le 17 mai 352 que fut choisi comme pape Libère.

    Il est le premier à désigner Rome comme le siège apostolique. La Vierge Marie lui apparaît dans un songe dans la nuit du 4 et du 5 août, lui demandant de construire une chapelle. La même nuit, selon l’histoire ecclésiastique, il y a une chute de neige miraculeuse sur les sept collines de Rome. Il achève la construction de la basilique Sainte-Marie-Majeure deux années plus tard. Cette basilique majeure de Rome est appelée basilique libérienne. Il combat l’arianisme de l’empereur Constance qui l’exile de 355 à 358 à Beroia en Macédoine. Mais le peuple de Rome prend rapidement parti pour Libère et chasse Félix. Selon la tradition, ce serait Libère qui, en 354, fixe la fête de la naissance du Christ au 25 décembre.

  4. Line dit :

    Fabrice Hadjadj : converti du judaïsme au catholicisme, nommé récemment dans les organismes du Vatican et directeur de l’école Philanthropos, Il répond ici à la question : « qu’est-ce que la famille ?

  5. Tonio dit :

    L’Avertissement (5 juin 2011) :
    « Ce grand événement va choquer. Les gens verront de grands signes dans le ciel, avant que l’Avertissement ait lieu. Les Étoiles seront en conflit avec un tel impact que l’homme en sera catastrophé. Ces comètes rendront le ciel rouge et le signe de Ma Croix sera vu partout dans le monde. Beaucoup seront effrayés, mais ils expérimenteront pour la première fois dans leur vie, un signe vraiment divin, représentant une excellente opportunité pour les pécheurs. Quand ils verront la croix dans le ciel, ils sauront que c’est un signe de mon amour pour eux. Ils verront ce que c’est que de mourir dans le péché mortel. L’avertissement sera une expérience de purification pour eux tous mais qui pourrait être désagréable à ceux toujours en état ​​de péché grave. Parce que, pour la première fois, ils verront ce que c’est quand la Lumière de Dieu disparaît de leur vie. Leurs âmes ressentiront l’abandon de ceux qui meurent en péché mortel. Tous vont sentir ce vide de l’âme. »

    • myriam dit :


      Quelle est la différence entre le pardon des péchés et le don des indulgences ?

      Les indulgences ne consistent pas à pardonner les péchés, puisqu’elles supposent au contraire ce pardon déjà reçu. Une fois nos péchés remis par le sacrement de pénitence, les indulgences visent à nous remettre de leurs conséquences, pour guérir peu à peu tout ce que le péché a blessé en nous. De même, quand un incendie est éteint ou qu’une inondation est arrêtée, les dégâts restent. Si le sacrement de la pénitence éteint l’incendie, évitant ainsi le feu de l’enfer à qui mourrait en état de péché mortel, reste encore à réparer les dégâts : c’est l’œuvre des indulgences, qui purifient sur terre ce qui autrement devrait l’être au purgatoire avant de rejoindre le paradis. Et grâce à la communion des saints, il est aussi possible de gagner des indulgences pour autrui, vivants ou morts.

      Si la célébration du sacrement n’est pas possible, la seule chose que le fidèle puisse faire sont les trois actes du pénitent : l’aveu, la contrition, la pénitence. Mais il ne peut pas recevoir la partie du prêtre, l’absolution (la « forme » du sacrement). Ce ne sera donc pas un sacrement, mais ce sera au moins le commencement d’un sacrement (sa « matière »). Ce qui est déjà source de grâce. Mais si la contrition est parfaite, elle peut aller jusqu’à la rémission complète des péchés. Ce qui est la grâce du sacrement, son effet propre. Dieu qui a institué les sacrements n’est pas limité par le régime des sacrements qu’il a institués, et peut accorder la grâce du sacrement sans le sacrement lui-même (cf. St Thomas d’Aquin, Somme de théologie, IIIa, Q. 64, art. 7). Ce qui implique tout de même une vraie conversion : regretter ses péchés avec le ferme propos de ne plus recommencer ; les détester et les rejeter par amour de Dieu. Autrement la contrition ne serait qu’imparfaite et n’entraînerait pas de soi la pleine réconciliation avec Dieu. Cela implique aussi la volonté de réparer et le désir de se confesser dès que possible. D’ailleurs, tous nos actes de pénitence, quels qu’ils soient, peuvent compter comme pénitence pour réparer nos péchés.

  6. Patrick dit :

    La polémique déclenchée après l’intervention de l’association Alliance Vita au lycée catholique Gerson soulève de façon inquiétante la question de la liberté d’enseignement de l’Église.

    En diligentant dans la foulée une enquête et une inspection, la mairie de Paris et le ministère de l’Éducation nationale ont fait de la surenchère dans l’intimidation. Derrière cette affaire, c’est la possibilité même de continuer à transmettre la vérité qui est en jeu.

    Oui, « l’avortement est un crime abominable » selon l’expression même du concile Vatican II (Gaudium et spes, n. 51) qu’a reprise le pape François dans un discours très ferme le 11 avril dernier. Oui, « la pilule du lendemain peut conduire, selon l’instruction Dignitas personae promulguée par Benoît XVI en 2008, à l’avortement d’un embryon, et constitue dès lors un meurtre direct et un acte gravement immoral » (Dignitas personae, n. 23 sur les produits interceptifs).

    Cette tentative de bâillonner l’enseignement moral de l’Église s’inscrit dans une stratégie plus globale, comme en témoigne l’attaque inouïe lancée le 5 février contre le Vatican par le Comité des Nations-Unies sur les droits des enfants. L’intellectuel italien Massimo Introvigne a évoqué à ce sujet « une déclaration de guerre de l’ONU à l’encontre de l’Église ». Dans son rapport officiel, cette commission somme en effet le Saint-Siège d’engager des réformes urgentes, à commencer par supprimer de ses établissements les manuels scolaires contrevenant à l’« égalité de genre », revoir le concept ambigu de « complémentarité naturelle entre l’homme et la femme », « reconsidérer sa position sur l’avortement » en « réécrivant le Code de droit canonique » pour y faire figurer les circonstances dans lesquelles il serait dorénavant permis, garantir aux adolescents scolarisés dans ses écoles un accès à la contraception et aux services de santé reproductive… Pour ces experts de l’ONU, « l’Église doit impérativement changer son enseignement auprès des jeunes en matière de doctrine sur l’homosexualité, l’avortement et la contraception ».

    http://www.lanef.net/t_article/liberte-d-enseignement-pierre-olivier-arduin-25938.asp?page=0

    Site sur l’écologie chrétienne :
    http://www.standelarminat.com/les2ailes/

  7. Andrée dit :

    Voilà une bonne nouvelle pour les parisiens ! Le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine quittera Marseille à la rentrée pour la chapelle de la Rue du Bac !
    http://delamoureneclats.fr/#!/actualites/lightbox/depart/

    Il y en a peu comme lui à faire attention aux signes. Il serait intéressant de l’écouter nous faire une remarque sur l’essaim d’abeilles arrivé dans la main droite du Christ du village de Lacassaigne dans la L’Aude.
    http://fawkes-news.blogspot.fr/2014/06/la-cassaigne-un-essaim-dabeilles-dans.html
     » Il mangera du caillé et du miel, pour savoir rejeter le mal et choisir le bien. » Esaïe 7 : 15
    « Puis je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux. Et je vis un ange puissant, qui criait d’une voix forte: Qui est digne d’ouvrir le livre, et d’en rompre les sceaux. » Apocalypse 5:1-2
    Le signe dit : Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en rompre les sceaux? Celui qui est comme l’Abeille, qui a rejeté le caillé et a choisi le miel.

    http://www.dictionnairedessymboles.fr/article-symbolisme-abeille-38070040.html

    • Anne dit :

      Oui mais le Père Zanotti-Sorkine a annoncé lui-même ce dimanche 29 juin à la paroisse des Réformés de Marseille, lors de sa dernière messe, à 10h30, que sa nomination à la rue du Bac en tant que confesseur avait été refusée par le chapelain de la rue du Bac par crainte « d’une trop grande piété et affluence des fidèles ». Il a indiqué être désormais sur le départ et sans affectation.

      • Andrée dit :

        Monseigneur Jean-Michel di Falco Léandri a accepté d’accueillir dans son diocèse de Gap le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine qui désormais assurera la charge de Chapelain au Sanctuaire de Notre-Dame du Laus. En plus de ce ministère, il consacrera le reste de son temps à la mise en œuvre de projets apostoliques hors de ce diocèse.

        La première homélie du Père Zanotti-Sorkine à Notre-Dame du Laus lors de la Toussaint : « Les vrais saints se sont usés à la tâche! C’est ça la vérité! »

        Le baptême de Jésus :

  8. Tom dit :

    Voilà qu’une autre prophétie commence à se réaliser, la création d’églises communes à toutes les religions !
    http://medias-presse.info/berlin-capitale-du-syncretisme-religieux-projet-de-synagogue-mosquee-eglise-supermarche-de-la-nouvelle-religion-mondiale/11870
    http://www.bbc.com/news/magazine-27872551
    http://www.fdesouche.com/495391-en-2018-une-eglise-mosquee-synagogue-a-berlin
    Et oui, à Berlin, vient de commencer une levée de fonds pour le projet de construction d’un bâtiment unique au monde qui serait église, synagogue et mosquée, la « House of One » (« Maison unique » qui a son site http://house-of-one.org/fr) : une maison de prières et de partage sur les religions – ouverte à tous, juifs, chrétiens et musulmans http://www.20minutes.fr/monde/1761783-20160107-berlin-edifice-fois-eglise-mosquee-synagogue-bientot-realite
    On oublie que Dieu est la vérité et non pas un amoncellement de soi-disant vérités décidées par l’homme.

    Et que penser de la nouvelle église de San Giovanni Rotondo dédiée à Padre Pio mais qui fait plus penser à un temple maçonnique qu’autre chose. Son architecte : Renzo Piano :

    Cliquer pour accéder à une-nouvelle-eglise-dediee-a-padre-pio.pdf

    En France, certaines églises commencent à se transformer en mosquée, comme ici dans le Tarn à Graulhet (depuis 1981) :
    http://www.francetvinfo.fr/societe/a-graulhet-on-se-felicite-de-l-eglise-transformee-en-mosquee_956031.html

    Dans le centre de Marseille (14 rue Saint-Dominique), c’est la synagogue Or Thora qui va être transformée en mosquée.
    http://fr.novopress.info/200629/synagogue-or-thora-marseille-transformee-en-mosquee/
    L’association Al Badr, « association islamique à but non lucratif créé en septembre 2009 suite à une volonté d’acquérir des lieux permettant aux musulmans de pratiquer leur culte », est entrain de l’acheter.
    http://www.al-badr.fr/mediatheque/galerie-islam
    Les Maghrébins y sont omniprésents et l’islam (250 000 musulmans à Marseille, dont 10 % de pratiquants) est la religion dominante, loin devant le judaïsme.


    Selon Reynald Secher, connu pour ses écrits sur la Vendée, Il faut se préparer à un évènement majeur qui va nous frapper de plein fouet : la vente des chapelles et des églises publiques. « Dans le cadre de la laïcité, il me semble évident qu’à terme l’État et les collectivités vont se séparer de tous ces biens. Non seulement il va falloir les racheter mais aussi les entretenir…. Nous sommes à la fin d’un cycle qui a commencé en 1789, un cycle de déconstruction systématique au nom de l’homme nouveau. Pour créer cet homme nouveau, il n’y a que deux solutions : la régénération ou la mort. C’est ce qui explique les grands massacres commis par la Révolution et le génocide des Vendéens, mais ce n’est pas le seul, et les crimes de masse commis par les régimes similaires : communiste, fasciste, nazi etc….. Bon nombre de nos hommes politiques se situent dans le sillage de la Révolution. Certes, on ne peut plus tuer physiquement à l’heure actuelle, mais on a créé une autre forme de mort, la mort sociale pour ce qui est différent. On est, il faut en avoir conscience, dans une dictature molle qui annihile complètement nos libertés et qui se reproduit par un système incroyablement efficace, dont l’arme absolue est la cooptation à grande échelle mise en place en 1945 dans bon nombre de domaines notamment l’enseignement. Pourquoi 90 % des enseignants sont à gauche ? À l’heure actuelle, il est impossible pour moi d’accéder aux médias à l’exception des nouveaux médias privés. Pourquoi ? Parce que toutes ces structures sont confisquées par ceux qui veulent imposer l’homme unique, qui pense petit…. Cependant, à force de coopter par rapport à la carte politique ou syndicale, pour maîtriser les idées et surtout éviter tout écart, ils ont tué l’intelligence. Ce phénomène n’est pas nouveau et les conséquences sont toujours les mêmes : au niveau militaire, les défaites de 1914 et de 1940, sans oublier la décolonisation ratée ; au niveau politique, la succession de régimes ; au niveau économique, le déclassement, le chômage de masse, l’imposition confiscatoire ; au niveau culturel, la pensée unique, etc…. Heureusement, une nouvelle jeunesse arrive. Avec elle tout est possible. Elle peut briser ce que la gauche a fait. Cette jeunesse, sans tabou, sans idéologie, est bourrée de bon sens. Ces jeunes sont des survivants, il ne faut pas l’oublier, qui sont passés à travers les mailles de l’avortement. »

    • louis dit :

      Selon Véronique Lévy : « Une église n’est pas un objet de consommation qu’on peut recycler ! Elle a été consacrée à Dieu !… L’église est l’hôpital des âmes blessées. Tout est ordonné autour de ce Cœur battant au fond du tabernacle… Dans la petite église de Saint-Damien, par trois fois le Christ s’anima et dit à saint François d’Assise : « Va François, et répare mon église en ruine ! ». Cette demande du Seigneur est brûlante d’actualité. Elle appelle au réveil, à exprimer sans peur, dans l’émerveillement d’une naissance, la joie de l’Évangile. »

      De son côté, Mgr Rey le pense aussi « L’architecture, l’iconographie, l’aménagement intérieur de chaque bâtiment utilisent par ailleurs des formes et des expressions esthétiques et artistiques en rapport avec le contenu propre de chaque religion. Ils ne sont pas interchangeables ni omnicultes… Au fil des siècles, les églises, chapelles, oratoires… ont été construits par des communautés chrétiennes. Ils témoignent de leur foi et de son expression, qui s’inscrit dans l’histoire et la géographie de nos paysages. S’y rassemblent les communautés chrétiennes pour célébrer les sacrements, en particulier lors des grands moments rituels de l’existence humaine : la présentation de l’enfant à Dieu (baptême), la célébration de l’amour (mariage), les cérémonies funéraires (deuil)… Ce vaste maillage d’églises offre un témoignage historique qu’il faut sauvegarder, en lien avec l’Etat et les communautés qui en ont, pour la plupart d’entre eux, la propriété et la charge. Cette responsabilité immobilière réclame aussi la mobilisation des chrétiens pour que ces monuments ne deviennent pas des musées, mais des espaces d’accueil, de témoignage et de prière… S’il est légitime que des communautés musulmanes établies en France puissent disposer de salles de prière pour pouvoir se rencontrer, partager leur foi et prier, dans un cadre adapté et dans le respect des règles démocratiques, ce serait offenser notre mémoire collective d’oublier l’attachement de nos citoyens à ces édifices du culte qui témoignent de notre culture et de nos racines, et pour la majorité d’entre eux, de leur foi chrétienne. »
      http://www.diocese-frejus-toulon.com/Un-patrimoine-collectif-qui.html

      L’artiste Christoph Büchel a transformé un lieu de culte chrétien en mosquée à l’occasion de la Biennale de Venise. Cette œuvre a évidemment fait polémique :
      -https://www.dailymotion.com/video/x37ol2y

      Ici l’église Santa Barbara située dans la commune espagnole de Llanera se voit désertée au cours des années 1930 à cause de la guerre civile. Après des décennies d’inoccupation, ce lieu de culte a été racheté par une bande de riders à la fin des années 2000. Autoproclamée la Church Brigade, ce collectif de skateurs animé par la foi du Do It Yourself décide de réinvestir l’espace en skatepark par lui-même.
      http://www.lefigaro.fr/mode-homme/2015/12/21/30007-20151221ARTFIG00221-une-eglise-se-reconvertit-en-paradis-du-skate.php



      Un court de tennis a été installé dans l’ancienne église catholique du XVIe siècle, San Paolo Converso, utilisée à l’heure actuelle comme un espace d’exposition. Dans le cadre du projet artistique réalisé par l’artiste américain Asad Raza, des visiteurs peuvent jouer au tennis ou regarder un jeu au milieu des statues et peintures anciennes.
      https://www.demotivateur.fr/atelier/un-terrain-de-tennis-prend-place-au-coeur-d-une-eglise-baroque-vieille-du-xvie-siecle-11938


      Dans les murs de l’ancienne chapelle de Clarisses, rue Brizeux, à Rennes, c’est une nouvelle salle de remise en forme qui s’ouvrira début juin 2017 :
      https://recensement.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/35-Ille-et-Vilaine/35238-Rennes/171039-AnciennechapelleducouventdesClarisses

      Un charpentier couvreur achète l’église St Louis (Tourcoing) pour y habiter et y avoir son atelier :

      Le 1er octobre 2017, le pape invite des migrants à un repas, dans la Basilique San Petronio de Bologne. Ils peuvent y laisser à l’abri leurs vélos.

      https://www.ilrestodelcarlino.it/bologna/visita-papa/foto/san-petronio-1.3435663


      A Chicago, Nike dépoussière complètement la Church of the Epiphany (construite en 1885) en concevant un terrain de basket avec salles de musculations, des vestiaires parfaitement arrangés et un parquet flambant neuf !

      https://www.paperblog.fr/8736082/nike-transforme-l-eglise-d-ephiphanie-de-chicago-en-terrain-de-basket-ball/

      Le 18 novembre 2018, pour la journée mondiale des pauvres, lancée par le pape François, 700 personnes en situation de précarité et bénévoles sont venus partager un repas fraternel au Sanctuaire Saint-Bonaventure à l’invitation du cardinal Philippe Barbarin :

      Quand la cathédrale de Rochester dans le Kent se transforme l’été en terrain de minigolf :
      https://www.rtbf.be/info/monde/detail_la-cathedrale-de-rochester-se-transforme-en-terrain-de-minigolf?id=10282924
      alors que la cathédrale de Norwich accueille un toboggan et celle de Chester sa propre reproduction en lego, avec 300.000 pièces.

      • Hervé dit :

        Dans la commune de Plouha (Côtes d’Armor), un artiste, ou prétendu tel, Stéphane Michaud, dit Michadu, a été sélectionné par les organisateurs pour exposer dans la chapelle de Kermaria, huit œuvres : deux à l’extérieur et six à l’intérieur. Le curé l’abbé Eric Le Forestier n’est pas d’accord. Pourquoi ? Parce qu’il y a des pénis en érection, des seins mis un peu n’importe où sur un corps figuratif, des attitudes équivoques et certains noms donnés à ces sculptures qui n’ont rien à faire dans un lieu de prière. Le curé rappelle la loi de 1905 : « Les édifices cultuels sont laissés à la jouissance des fidèles et des ministres du culte pour l’exercice du culte. La jurisprudence du Conseil d’État a rappelé la nécessité d’un accord préalable de l’affectataire pour la tenue d’une manifestation non cultuelle. » Michadu a alors indiqué aux organisateurs qu’il annulait sa participation à l’exposition. Pourquoi donc voulait-il tant que çà provoquer dans une église ?
        http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/830/reader/reader.html?t=1473440196976#!preferred/1/package/830/pub/831/page/10


        Dans l’Eglise St. Andrew de Londres, une troupe de mannequins a défilé pour le compte de la turque Dilara Findikoglu, sur fond de loge maçonnique, très inspirée par les Illuminati lors de la « Fashion Week » (collection «Printemps/Été 2018»). On y trouve les deux piliers (qui représentent Joachim et Boaz, deux colonnes de bronze fabriquées par Hiram et placées par le roi Salomon à l’entrée du Temple de Jérusalem), le damier, l’étoile flamboyante avec le G très caractéristique en son centre, l’oeil de la providence (autrement appelé all seeing eye), l’équerre, le compas et la truelle. L’œil est placé faisant face à la scène et entouré de deux sortes d’entités démoniaques.
        http://www.dailymail.co.uk/femail/article-4896520/Models-nightmare-outfits-London-Fashion-Week.html





      • Louis dit :

        Dans l’église de Kuttekoven du Limbourg néerlandophone, un artiste contemporain, Tom Herck, y a installé une vache crucifiée (Holy Cow) :

        -https://www.youtube.com/watch?time_continue=163&v=_mIpckrIag4

        Une dizaine de paroissiens ont voulu lui manifester leur mécontentement le 19 novembre 2017 tout en mettant en cause Mgr Patrick Hoogmartens, l’évêque en charge de la petite église.

        Ce n’est pas la première fois que Tom Herck déchaîne les passions en Belgique, puisque la veille, une chapelle abritant d’autres de ses créations avait été incendiée à Graethempoort, non loin de Kuttekoven.

        Quelques unes de ses œuvres :



      • Quentin dit :

        « Le lobby LGBTI du Lot-et-Garonne qui s’intitule « Ecce homo » (excès de l’homme ?), organise avant sa « Marche des Fiertés » en 2018, une exposition intitulée « La Transidentité », à partir du 17 mai 2018, dans la chapelle du Martrou d’Agen !
        https://lesalonbeige.blogs.com/.a/6a00d83451619c69e201b8d2c0dad2970c-pi

        Quand un évêque d’Innsbruck Hermann Glettler autorise l’installation de ce qu’il appelle une « horloge de Jésus » dans la Spitalskirche, une église baroque du centre-ville d’Innsbruck, en Autriche. Il n’y a pas de cadran. Le corps du Christ crucifié est utilisé comme aiguille des heures, ses bras tirés comme aiguille des minutes :
        https://www.gloria.tv/post/3mVBVSZKnB4P28zYhGqBQqP86

  9. Anne dit :

    La liturgie est depuis quarante ans un sujet de réflexion et d’inquiétude au sein de l’Église catholique. Le cardinal Ratzinger, avant même qu’il ne soit devenu Benoît XVI, y consacra une part de son ministère: le concile Vatican II, en voulant revenir aux origines du Mystère, n’a-t-il pas laissé les célébrations catholiques s’appauvrir par de malheureuses initiatives de clercs imprudents ou de laïcs mal formés? Cette question est au cœur des Mémoires inédits du théologien Louis Bouyer, mort en 2004, et que viennent de publier les Éditions du Cerf.

    Sait-on que cet oratorien né en 1913 venait du protestantisme et que c’est l’amour de la liturgie découverte dans la religion réformée qui le conduisit à l’Église catholique? Il y entre au moment où celle-ci s’apprête à vivre une crise profonde qui culminera dans les années 1970. La puissance intellectuelle de Bouyer, sa force de travail le conduisent, lui le converti, à être associé à diverses commissions préparant le concile Vatican II, notamment celle de la réforme de la liturgie romaine.

    S’il se réjouit de la redécouverte de textes des premiers temps insérés dans les prières eucharistiques, il est aussi le spectateur affligé de manœuvres menées par Mgr Bugnini, un lazariste napolitain dont il fait un portrait terrible. Celui-ci se prévalait de l’assentiment de Paul VI pour imposer ses vues, tandis que le pape s’étonnait des libertés prises par la commission. Bugnini, rapporte Bouyer, fut finalement écarté et envoyé comme nonce à Téhéran: au moment où y arrivait un autre religieux, l’ayatollah Khomeyni… […]

    Au fil des pages, on croise un Paul VI débordé par l’ampleur de la crise, un Jean Daniélou avec qui l’auteur rompt des lances – éternelle rivalité des théologiens -, un Jean Guitton accablé d’un mot cruel et (pour une fois) bien peu charitable. Karl Rahner est qualifié de spécialiste des «monologues sur le dialogue» – formule cocasse qui lui est glissée par Ratzinger.

    On pourrait croire à un livre féroce. C’est tout l’inverse. La justesse et la hauteur de vue autorisent la sévérité. Et Bouyer ne se prive pas de pratiquer la correction fraternelle. Mais ses flèches sont trempées dans l’encre de l’affliction. S’il a rejoint l’Église catholique, ce n’est pas pour voir le catholicisme s’engager dans la voie d’une caricature du protestantisme – réflexion qu’il partage avec son ami Julien Green.

    http://www.editionsducerf.fr/html/fiche/fichelivre.asp?n_liv_cerf=10038

    Ici, un essai sur le problème de la légitimité de l’Église issue de vatican II, avec l’analyse et la réfutation exhaustives des thèses unacumiste & sédévacantiste :

    Cliquer pour accéder à L%27Impubliable.pdf

    • Tom dit :

      Autre dérive grave, celle de la communion dans la main ! À partir du moment où l’on a compris la réalité de la sainte Eucharistie, c’est-à-dire, qu’il s’agit du Corps, du Sang, de l’Âme et de la Divinité du Christ donnés à l’homme comme pain céleste pour le soutenir spirituellement dans son pèlerinage terrestre et comme gage de sa destinée aux noces célestes de l’Agneau (Ap XIX, 9), l’on commence aussi à comprendre la profonde révérence qu’il faut pour traiter et recevoir la sainte Eucharistie. Ainsi, au long des siècles, les fidèles ont fait la génuflexion en arrivant devant le Saint Sacrement et se sont agenouillés en adoration devant la Présence Réelle de Notre Seigneur dans la sainte Eucharistie. De la même façon, sauf circonstances extraordinaires, seul le prêtre ou le diacre touchait la sainte Hostie ou le calice contenant le Précieux Sang. Saint François d’Assise a ainsi pratiqué les plus grandes austérités dans sa vie religieuse de consacré, tout en insistant pour que le plus grand soin fût apporté à honorer le Saint Sacrement, même de façon somptueuse, et à n’utiliser que les matériaux les plus précieux pour le culte eucharistique. C’est en mai 1969 que la pratique de recevoir la Communion dans la main a été autorisée, au jugement des Conférences épiscopales. L’un des arguments avancés pour introduire cette deuxième option était l’existence d’un usage antique de recevoir la sainte Communion dans la main. Mais l’instruction de la Congrégation pour le Culte Divin, qui la permettait, soulignait le fait que la tradition multiséculaire de recevoir la Communion sur la langue devait être préservée en raison du respect des fidèles envers la sainte Eucharistie qu’exprime cette pratique. Le Pape Paul VI, dans sa lettre encyclique Mysterium Fidei sur la doctrine et le culte du Très Saint Sacrement promulguée quatre années avant la concession de cette permission, se réfère à un usage antique des moines vivant dans la solitude, ainsi que des chrétiens persécutés, selon lequel ils prenaient la sainte Communion avec leurs propres mains. Néanmoins, le Pape ajoute aussitôt que cette référence à un usage d’autrefois ne remet pas en question la discipline qui s’est répandue par la suite concernant la manière de recevoir la sainte Communion.

      Les conséquences les plus graves de la pratique actuelle de réception de la communion dans la main : 1) la réduction ou la disparition de tout geste de révérence et d’adoration ; 2) l’emploi pour la réception de la sainte Communion d’un geste habituellement utilisé pour la consommation des aliments ordinaires, d’où résulte une perte de Foi en la Présence Réelle, surtout parmi les enfants et les jeunes ; 3) la perte abondante de parcelles de la sainte Hostie et leur profanation consécutive, surtout en l’absence de plateau lors de la distribution de la sainte Communion ; et, 4) un autre phénomène qui se répand de plus en plus : le vol des saintes Espèces.

      A la question d’un journaliste en 1997 à Mère Teresa, sur ce que pouvait être le plus grand malheur du monde actuel, elle répondit « Ce n’est pas la misère ou la famine, dont sont victimes tant de pauvres, ce ne sont pas les guerres, et les catastrophes de toutes sortes, c’est la Communion dans la main qui est ce manque de respect, vis à vis de la personne de Jésus-Christ » .

      Petite histoire de la communion dans la main par le Père Jean-Régis Fropo :
      http://blog.lanef.net/index.php?post/Petite-histoire-de-la-communion-dans-la-main

      Une bonne nouvelle, le 29 juin, Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron a accordé son imprimatur aux deux premiers cycles du parcours catéchétique « Les Trois Blancheurs », une collection co-dirigée par deux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre, les abbés Jacques Olivier et Alexis Garnier. Elle sort en librairie le 25 août dans une version entièrement modernisée. Délivré par l’évêque, l’imprimatur est un certificat attestant la conformité d’une publication à l’enseignement de l’Église catholique. Elle est obligatoire pour l’édition de tout catéchisme ou tout écrit touchant à l’enseignement catéchétique (can. 827 du Code de droit canonique). Un bon catéchisme doit s’appuyer sur les quatre grands piliers de la catéchèse rappelés par le Catéchisme de l’Église catholique, à savoir :la profession de la foi, les sacrements, la vie de la foi, résumée dans les dix commandements, et la prière du croyant, c’est-à-dire le Notre Père. Ainsi la catéchèse doit reposer à la fois sur l’acquisition d’un savoir, l’apprentissage de la prière et la découverte que la foi se vit, qu’elle implique un comportement chrétien.
      http://www.nuntiavit.org/troisblancheurs.html

      • Line dit :

        Au sujet de la communion donnée à des divorcés :


        Le Cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York et jusqu’à l’année précédente président de la Conférence épiscopale américaine, pense que la donner changerait dramatiquement la doctrine.
        http://infocatolica.com/?t=noticia&cod=21896

        Rappel sur la présence réelle et la transsubstantiation :
        http://www.salve-regina.com/salve/La_pr%C3%A9sence_r%C3%A9elle_et_la_transsubstantiation#Article_5_-_La_transsubstantiation

        « Explication du Saint Sacrifice de la Messe » du Père Martin de Cochem, franciscain (capucin). Editions DFT. Extrait du livre : « Les 77 grâces et fruits attachés à l’assistance à la sainte Messe »

        Les 77 grâces et fruits attachés à l’assistance à la sainte Messe, par le R. P. Martin de Cochem

        • Benoit dit :


          Le cardinal Scola, archevêque de Milan, insiste aussi sur le lien qui existe entre l’indissolubilité du mariage et l’Eucharistie.

          « Souvent l’Église est accusée d’insensibilité et d’incompréhension face au phénomène des divorcés remariés, sans que l’on mesure attentivement le motif de cette position que l’Église elle-même reconnaît fondée dans la révélation divine…. Ce qui empêche l’accès à la réconciliation sacramentelle et à l’Eucharistie n’est pas un péché singulier (ou particulier), qui peut toujours être pardonné quand la personne se repent et demande pardon à Dieu. Ce qui rend impossible l’accès à ces sacrements est en revanche l’état (la condition de vie) dans lequel viennent à se trouver ceux qui ont contracté un nouveau lien… Cela fait comprendre pourquoi tant Familiaris consortio (n. 84) que Sacramentum caritatis ont confirmé «la pratique de l’Église, fondée sur la Sainte Écriture (cf. Mc 10,2-12), de ne pas admettre aux sacrements les divorcés remariés, parce que leur état et leur condition de vie contredisent objectivement l’union d’amour entre le Christ et l’Église, qui est signifiée et mise en œuvre dans l’Eucharistie…. L’Eucharistie n’est pas un sacrement de guérison. La grâce du mystère eucharistique actualise l’unité de l’Église comme épouse et corps du Christ et cela exige pour celui qui reçoit la communion sacramentelle la possibilité objective de se laisser incorporer parfaitement à Lui…. Mais la non-accessibilité aux sacrements de la réconciliation et de l’Eucharistie n’est pas à être considérée comme une punition à l’égard de leur condition, mais comme l’indication d’un chemin possible, avec l’aide de la grâce de Dieu et de l’insertion dans la communauté ecclésiale. Pour cette raison, chaque communauté ecclésiale est appelée à mettre en œuvre toutes les formes adéquates à leur participation effective à la vie de l’Église. Cela dit, l’engagement de vivre en complète continence, c’est-à-dire en s’abstenant des actes réservés aux époux, devrait pouvoir permettre la communion ! »

          Cliquer pour accéder à 2134-Mariage%20et%20famille%20%C3%A0%20la%20lumi%C3%A8re%20de%20l%27anthropologie%20et%20de%20l%27Eucharistie.%20Notes%20en%20vue%20du%20Synode%20extraordinaire%20des%20%C3%A9v%C3%AAques%20sur%20la%20famille.pdf

          • Gabi dit :


            Le cardinal Antonelli, Président émérite du Conseil pontifical pour la famille, a publié un livre intitulé « Crisi del Matrimonio & Eucaristia », sur l’admission des divorcés remariés à l’eucharistie.

            Cliquer pour accéder à Copertina_Antonelli_Crisi_Matrimonio.pdf

            « Le prélat ombrien, qui a 79 ans, répète que « le divorce est contraire à la volonté de Dieu et la seconde union, qualifiée explicitement par Jésus d’adultère l’est encore davantage ». En effet, « si l’interruption de la cohabitation peut devenir parfois un mal mineur et se rendre même nécessaire, il n’est toutefois jamais licite de procéder à une autre union », car « c’est avec la deuxième union qu’on refuse irrévocablement le don de Dieu et qu’on contredit complètement l’indissolubilité du mariage ». En conséquence « la nouvelle union, pendant tout le temps de sa durée, est incompatible avec la communion eucharistique où s’exprime et se réalise l’amour sponsal du Christ pour l’Église ».

            Il est alors évident que ce n’est « qu’avec un engagement sincère de conversion » qu’on a le pardon et qu' »on acquiert la disposition nécessaire pour accéder au repas eucharistique ». Cette « conversion » demandée consiste à se reconnaître pécheurs, se repentir du précédent échec conjugal, réparant les éventuels dégâts provoqués, à renoncer à l’union adultère successive, changeant ainsi réellement de vie ».

            « Selon l’enseignement de Jean-Paul II, il est souhaitable que la conversion conduise les divorcés remariés à interrompre la vie commune; au cas où cela ne serait pas possible pour des motifs graves, il peut être suffisant qu’ils s’abstiennent de relation sexuelle, celle-ci étant propre et exclusive du mariage authentique ». En fait, « avec la pratique de l’abstinence, l’union adultère cesse et la familiarité entre les deux se réduit à une cohabitation fondée sur l’amitié et l’aide réciproque ». Il s’ensuit que les deux cohabitants « sont intérieurement disposés à recevoir la communion eucharistique ». Mais l’Église les admet au repas eucharistique à la condition qu’il n’y ait pas danger de scandale pour les autres fidèles. »

            « Aux divorcés remariés, qui cohabitent maritalement, il y a ceux qui sont en toute bonne foi persuadés d’être en règle devant Dieu. Dieu seul voit leur cœur. Les pasteurs éviteront de les confirmer dans leur erreur, mais respecteront leur conscience. Ils ne leur donneront pas la communion eucharistique (…) mais les inviteront à participer assidument à la Messe et à la vie de l’Église, à faire la communion spirituelle, qui est un rapport subjectif, intérieur et individuel avec le Seigneur et non pas un rapport objectif, corporel, communautaire et directement ecclésial. »

      • Line dit :


        Selon Mgr Schneider, évêque auxiliaire au Kazakhstan, la communion dans la main n’est pas un retour aux sources. En vérité, le rite de la communion dans la main pratiqué de nos jours nous vient des communautés calvinistes. Les documents littéraires et iconographiques nous révèlent que, pendant les premiers siècles, dans certains endroits, la sainte communion était déposée dans la paume de la main droite, et non dans la main gauche comme on le fait aujourd’hui. Ensuite, le fidèle inclinait profondément la tête jusqu’à la paume de la main et prenait la sainte hostie directement avec ses lèvres puis, éventuellement, avec la langue, les parcelles eucharistiques qui avaient pu rester dans la paume. Les hommes se lavaient les mains avant la communion. La paume des femmes devait être recouverte d’un linge blanc et ce linge était purifié après la communion.

        Enfin, reste cet important aspect théologique qui dit : la liturgie connaît par nature une croissance organique tendant à la profondeur et à une plus grande perfection, parallèle à la croissance de la foi. Le retour aux expressions de la liturgie ou de la foi dans leur état embryonnaire est une erreur théologique, c’était d’ailleurs une prétention typique des hérétiques. Dans son encyclique classique sur la liturgie Mediator Dei, le pape Pie XII a condamné une telle attitude, l’appelant « archéologisme liturgique ».

        La cause médiate, à mon avis, réside dans la réforme liturgique en général, qui a réduit les gestes et les paroles claires de la sacralité à un minimum, et en particuler dans le style de la liturgie de la messe, devenu imprécis, laissant place à la créativité ou à la subjectivité du célébrant et des autres participants. La cause immédiate du manque de respect est sans aucun doute le rite moderne de la communion dans la main lui-même, un rite du point de vue objectif et phénoménologique assez banal et de caractère profane, inventé par les calvinistes pour lesquels l’Eucharistie est un pur symbole.

        Comme cause général du manque de respect, on peut indiquer une catéchèse et une prédication doctrinalement très défectueuses, et même quelquefois purement protestantes. Il faut effectuer des gestes liturgiques comme on croit sinon, tôt ou tard, on finit par croire selon les gestes que l’on a accomplis.

        il faut informer les fidèles que la communion dans la main est une exception à la loi liturgique, dite indult qui date de 1969, insistant en même temps sur le fait que la communion sur la langue et à genoux est la règle.

        • Atlas dit :

          Un site internet américain a répondu au discours de Mgr Schneider :
          – ‘beaucoup ont attendu avec anticipation votre intervention : à la fois vous dénoncez tout ce qui n’est pas conforme à la Doctrine dans Amoris Laetitia, et en même temps vous parlez « d’ambiguïtés », « d’interprétations », « d’opinions » au lieu d’employer le mot qu’il convient : satanisme.
          – ‘n’y a-t-il aucun membre de l’épiscopat pour se comporter comme St Hilaire de Poitiers? ‘A ce moment tragique historique de l’Eglise que nous aimons tant, je vous en supplie, Excellence, pour le Salut des Âmes, soyez cet évêque !’
          https://akacatholic.com/letter-to-bishop-athanasius-schneider/

    • Engel dit :


      Les mémoires nouvellement publiées de Fr. Louis Bouyer, qui participa intimement à la réforme de la liturgie romaine suivant Vatican II, révèlent quelques faits et gestes importants de la commission.
      http://www.catholicnewsagency.com/news/the-liturgical-reform-as-seen-by-one-of-its-protagonists-23302/

      « Appelé à contribuer aux commissions préparatoires de Vatican II, Bouyer réalisa immédiatement de par sa propre expérience l’ampleur et la misère du projet, et bien vite s’en écarta. » écrivit Sandro Magister le 16 septembre dans son blog Settimo Cielo, pour la publication italienne l’Espresso.

      Fr. Bouyer est né en 1913 à Paris de famille luthérienne, et devint prêtre luthérien. A travers l’étude des Pères de l’Eglise, il se convertit à l’Eglise Catholique en 1939, « attiré par elle surtout par sa liturgie, pour laquelle il s’est enthousiasmé et se lança dans une étude impeccablement maîtrisée des rites de la Semaine Sainte, « le Mystère Pascal », explique Magister.

      Bouyer joignit la Congrégation de l’Oratoire, et à terme fut envoyé pour consulter à Vatican II. Son expérience le conduisit à la réalisation de « l’œcuménisme bon marché de cette ère folle et insupportable, ressemblant à quelque chose comme Alice aux Pays des Merveilles. » (Magister)

      Les mémoires de Bouyer font de nombreux éloges de Joseph Ratzinger, et Bouyer recevait la haute estime de l’Archevêque Giovanni Battista Montini, qui en 1963 devint Paul VI. Magister explique : « Paul VI voulait Bouyer au comité pour la réforme de la liturgie, présidé ‘en théorie’ par le Cardinal Giacomo Lercaro, un homme généreux mais incapable de contrecarrer les manœuvres criminelles et mielleuses de Annibale Bugnini, son secrétaire et confident, un homme aussi dénué de capacité à apprendre que d’honnêteté. »

      Fr. Bugnini, plus tard consacré évêque, était secrétaire au Concile et au comité qui concocta l’ordre révisé de la Messe post Vatican II ; Bouyer, lui, était membre de ce comité. Bouyer raconte dans ses mémoires que Bugnini, qu’il qualifie de « méprisable », avait l’habitude de balayer les préoccupations des autres membres du comité en disant « le Pape le veut ainsi ».

      Après la réforme, Bouyer écrit, il discutait une réforme particulière avec Paul VI, réforme « que le Pape s’était vu approuver sans pour autant en être plus satisfait que je ne l’étais ».

      Quand Bouyer dit à Paul VI qu’il s’était engagé dans la réforme parce qu’on lui avait dit que le Pape en désirait ainsi, Montini répondit « mais est-ce bien possible ? Il m’a dit que votre accord était unanime…»

      L’archevêque Bugnini fut secrétaire pour la Congrégation pour le Culte divin de 1969, date de la publication de la nouvelle Messe, jusqu’à 1976 où il devint nonce apostolique en Iran, où il mourut en 1982. Le secrétaire personnel de Bugnini, Piero Marini, fut maître papal des cérémonies de 1967 à 2007, et est maintenant candidat potentiel au poste de préfet de la Congrégation pour le Culte divin.

      Parmi les incidents évoqués par Bouyer dans ses mémoires, est mentionnée la composition de la Deuxième Prière Eucharistique.

      « Bouyer dut reformuler in extremis une proposition désastreuse pour la nouvelle Seconde Prière Eucharistique, de laquelle Bugnini souhaitait même retirer le Sanctus. Un soir, sur la table d’un restaurant au Trastevere, il dut réécrire la suite du nouveau canon, celui là même qui est lu aujourd’hui lu à la Messe, aidé du liturgiste bénédictin Bernard Botte, avec la pression supplémentaire de devoir rendre le tout le matin suivant. » (Magister)

      Les mémoires du prêtre révèlent également que Paul VI avait voulu le nommer Cardinal, mais qu’il en fut empêché par l’opposition des évêques français.

      Parmi les autres ouvrages de Bouyer il y a Piété Liturgique, la Décomposition du Catholicisme et Eucharistie : Théologie et Spiritualité de la Prière Eucharistique.
      http://www.editionsducerf.fr/html/fiche/fichelivre.asp?n_liv_cerf=10038

      A lire aussi « Bref examen critique du nouvel “ordo Missæ”
      Suivi de l’article L’Ordo Missæ »
      de Mgr Guérard des Lauriers.
      http://www.sodalitium.eu/index.php?ind=reviews&op=entry_view&iden=16

  10. Gabi dit :

    Programme de la visite du Pape en Corée du Sud

    Mercredi 13 août

    16h Départ en avion de l’Aéroport de Rome Fiumicino pour Séoul

    Jeudi 14 août

    10h30 Arrivée à la base aérienne de Séoul
    12h Messe privée à la Nonciature apostolique
    15h45 Cérémonie de bienvenue dans le jardin de la « Maison bleue » à Séoul Visite de courtoisie au Président de la République à la « Maison bleue » à Séoul
    16h30 Rencontre avec les Autorités dans la salle Chungmu de la « Maison bleue » à Séoul
    17h30 Rencontre avec les évêques de Corée au Siège de la Conférence épiscopale coréenne

    Vendredi 15 août

    8h45 Transfert en hélicoptère à Daejeon
    10h30 Messe en la solennité de l’Assomption au World Cup Stadium de Daejeon

    13h30 Déjeuner avec les jeunes au grand séminaire de Daejeon
    16h30 Transfert en hélicoptère au sanctuaire de Solmoe
    17h30 Rencontre avec les jeunes d’Asie au sanctuaire de Solmoe
    19h15 Transfert en hélicoptère à Séoul

    Samedi 16 août

    8h55 Visite au sanctuaire des Martyrs de Seo So mun
    10h Messe de Béatification de Paul Yun Ji-Chung et ses 123 compagnons martyrs à la Porte de Gwanghwamun à Séoul en compagnie de 800 000 participants.
    15h30 Transfert en hélicoptère à Kkottongnae
    16h30 Visite au Centre pour personnes handicapées de la « House of Hope » de Kkottongnae
    http://mobile.lepoint.fr/societe/le-pape-prie-devant-un-jardin-d-enfants-avortes-16-08-2014-1854288_23.php

    17h15 Rencontre avec les communautés religieuses en Corée au Training Center « School of Love » à Kkottongnae
    18h30 Rencontre avec les responsables de l’Apostolat des laïc au Centre de spiritualité de Kkottongnae
    19h Transfert en hélicoptère à Séoul

    Plus d’un million de catholiques coréens venus le voir !

    Dimanche 17 août

    10h Transfert en hélicoptère à Haemi
    11h Rencontre avec les évêques d’Asie au Sanctuaire de Haemi
    13h Déjeuner avec les évêques d’Asie au réfectoire du Sanctuaire de Haemi
    16h30 Messe de clôture de la VIe Journée de la jeunesse asiatique au Château de Haemi
    19h Transfert en hélicoptère à Séoul

    Lundi 18 août

    9h Rencontre avec les chefs religieux au Palais de l’ancienne curie de l’archidiocèse de Séoul
    9h45 Messe pour la paix et la réconciliation en la Cathédrale de Myeong-dong à Séoul
    “Tous les Coréens sont frères et sœurs, membres d’une unique famille et d’un unique peuple”, a déclaré le pape François, rapporte sur son site The Korea Times :

    Une invitation à dépasser plus de soixante ans de divisions entre les deux parties de la péninsule, déchirées depuis la guerre de 1950-1953.
    12h45 Cérémonie de congé de la République de Corée à la base aérienne de Séoul
    13h Départ en avion de la base aérienne de Séoul pour l’aéroport de Rome Ciampino
    En l’air, il évoqua pour la première fois publiquement la perspective de sa mort, en n’ excluant pas une possible démission s’il n’avait plus la force de continuer.
    http://mobile.lepoint.fr/monde/le-pape-francois-se-donne-encore-deux-ou-trois-ans-a-vivre-18-08-2014-1854745_24.php
    17h45 Arrivée à l’aéroport de Rome Ciampino
    Il apprendra que 3 membres de sa famille sont morts dans un accident dans la province de Cordoba, dans le centre de l’Argentine. Il s’agit de deux bébés, de huit mois et deux ans, ainsi que de leur mère, alors que l’époux de celle-ci, Horacio Bergoglio, neveu du pape, a été hospitalisé dans un état grave.
    http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140819145529/
    http://www.metronews.fr/info/argentine-deux-petits-neveux-du-pape-francois-et-leur-mere-tues-dans-un-accident-de-la-route/mnhs!RWD1sWt8KKFlQ/

  11. Engel dit :

    Il est malheureux de voir que dans l’église s’y trouve des gens aveugles ! Monseigneur Di Falco en fait partie. Mais ne subit-il pas un chantage étant donné ses erreurs de jeunesse ?
    http://www.lesinrocks.com/2011/02/01/actualite/pedophilie-mgr-di-falco-leveque-accuse-1120518/

    Ce qu’il dit lors d’un entretien le 15 aout : « L’homosexualité est un fait, ce n’est pas un choix. Le choix est dans la manière de vivre cet état de fait et particulièrement lorsqu’on est chrétien Ce n’est pas parce qu’on est homosexuel qu’on n’a pas le droit d’aimer et d’être aimé. En revanche, je crois que l’erreur de ceux qui ont réclamé le mariage, c’est d’avoir voulu employé le terme mariage. Le mariage c’est l’union d’un homme et d’une femme. Pour les autres situations, pourquoi pas un contrat d’union civile qui donne les mêmes droits qu’à un couple hétérosexuel. C’est déjà le cas du Pacs. Quant aux manifestations, plutôt bon enfant au début elles ont été récupérées par la suite. Je pense aussi que les enfants n’avaient pas à être dans ces manifestations. Ce n’était pas leur place. Parmi ces enfants, de 7, 8, 10 ans, quand ils auront 18 ou 19 ans, l’un ou l’autre se découvrira peut-être homosexuel. Vers qui vont-ils se tourner pour parler de ce qu’ils découvrent en eux et de ce qu’ils vivent quand ils se souviendront que leurs parents les ont emmenés dans des manifestations dans lesquelles se sont exprimés des gens de manière agressive et violente à l’égard des homosexuels ?…….On parle du droit à l’enfant mais pas du droit de l’enfant. Son droit, dans la mesure du possible, c’est d’avoir une maman et un papa. Ça ne veut pas dire que deux papas ou deux mamans ne s’occuperont pas bien d’un enfant, ce n’est pas la question….. Quand je vois la fatigue des prêtres qui se donnent sans compter, je souhaiterais que l’Eglise étudie la possibilité d’ordonner prêtre des hommes mariés qui pourraient, comme les diacres, continuer à exercer leur activité professionnelle. Qu’est-ce qui est important, permettre aux communautés chrétiennes d’avoir un prêtre proche et surtout l’Eucharistie, ou de se crisper sur la question du célibat ? Sans pour autant, bien sur remettre en cause le célibat. Peut-être des femmes diacres, ce serait une première étape. L’essentiel, c’est d’avancer. »
    http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2014/08/17/mgr-di-falco-et-la-reforme-de-l

    Pourtant le cardinal Burke a fait une vigoureuse mise au point sur les propos du pape François qui, interrogé sur les homosexuels, avait déclaré lors d’une interview informelle : « Qui suis-je pour juger ? » « Nous devons juger les actes, nous n’avons pas le choix », a expliqué le préfet de la Signature apostolique lors d’une interview télévisée. « Mais il s’agit de juger les actes, et non les personnes », a-t-il ajouté. « Je ne suis pas non plus intolérant à l’égard des personnes qui sont attirées par le même sexe. J’ai une grande compassion pour elles, spécialement dans notre société actuelle où bien des jeunes gens sont menés vers l’activité homosexuelle alors qu’ils ne l’auraient pas été par le passé, en raison du relâchement complet des mœurs et de la corruption de celles-ci. J’ai une grande compassion pour eux mais cette compassion signifie que je veux qu’ils connaissent la vérité, afin qu’ils évitent les actes peccamineux pour leur propre bien, pour leur propre rédemption – cela implique d’aider ces personnes. »

    • Carlos dit :

      Pourquoi le célibat des prêtres avec l’abbé Samson Takpe :

      L’ origine du mot célibat semble provenir d’une contraction de deux termes latins : caelum/habitus. Ceci nous donne une première indication qui place l’état de vie du célibat dans un contexte religieux. En effet le ciel dont il est ici question évoque directement l’existence eschatologique de ceux et celles qui sont appelés à vivre pour toujours dans le Royaume des Cieux. Mais, parallèlement, le célibat désigne l’anticipation dès cette terre de la vie éternelle auprès de Dieu.

      Mais le mot « célibat » est absent de la Littérature Biblique ; c’est donc dans la Tradition chrétienne des premiers siècles qu’il faut chercher sa première utilisation. L’étymologie que nous évoquons ici est énigmatique : en effet elle apparaît comme nouvelle dans un contexte où le mariage monogame semblait être l’état de vie le plus fréquent. Celui-ci n’était pas un obstacle à l’union à Dieu comme le montrent nombre de textes vétéro-testamentaires par exemple.

      Mais avec la nouveauté radicale apportée par le Nouveau Testament, les premières générations chrétiennes ont senti l’urgence et la nécessité d’une vie toute entière consacrée au Seigneur suivant en cela l’exemple du Christ lui même. Le célibat s’affirme donc dans une perspective mystique d’union à Dieu dans un don de soi qui exclut l’engagement dans le mariage.

      Matthieu 19.16 : « Et voici, un homme s’approcha, et dit à Jésus: Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ?… Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. 18Lesquels ? lui dit-il. Et Jésus répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; 19honore ton père et ta mère ; et: tu aimeras ton prochain comme toi-même. 20Le jeune homme lui dit : J’ai observé toutes ces choses ; que me manque-t-il encore ? 21Jésus lui dit : Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. »

      Matthieu 19:29 : « 29Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses sœurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle. »

      (Marc 10:29 ; Luc 18:29) A noter que l’on parle de quitter sa femme et non l’inverse.

      • Eric dit :

        Le séminaire de la Communauté Saint-Martin est le premier de France, avec 102 jeunes. Les prêtres de la Communauté sont ensuite envoyés par trois dans les paroisses. La vie communautaire est le fondement de cette Communauté. Leur vie intérieur est intense, ils affectionnent le latin, portent la soutane et dépendent de Rome. La Communauté Saint-Martin est « classique » mais nullement traditionaliste. Le 4 juillet 2016, elle fêtait le 1700e anniversaire de saint Martin. Celle-ci est très consciente que le don de soi, passe par le renoncement à une belle carrière d’autant plus que les séminaristes ont souvent fait de longues études. Mais ils renoncent aussi à être aimé, d’aimer une femme, et à créer une famille engendrant la vie…

        Autre situation, ceux des moines de Fontgombault, vivant, travaillant et priant dans le silence, comme il y a des siècles.

        Rencontre magique avec les moines paysans de l’Abbaye de Hauterive :

  12. Line dit :

    L’église en France :
    http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Baptemes-mariages-pretres-l-Eglise-de-France-en-cartes-2014-06-06-1161711
    La France baptise de moins en moins ses enfants : 71% de baptêmes en 1980, 47% en 2000, et 32% l’an passé. Par contrecoup, les baptêmes d’adultes se font chaque année plus nombreux (6.100 en 1980 / 27.000 en 2011).

    Il est vrai qu’il existe en France un esprit terriblement franc-maçon. L’AGRIF par exemple, avait poursuivi Plantu pour un dessin ignoble représentant Benoît XVI qui sodomisait un enfant, sous le titre : « Pédophilie : le pape prend position. » Le tribunal correctionnel de Paris vient de relaxer Plantu et de condamner l’Agrif à lui verser 2.000 € pour ses frais de justice. Les juges ne se contentent pas de balayer la plainte de l’Agrif, ils justifient longuement le dessin de Plantu, reprenant à leur compte les calomnies contre l’Eglise et contre Benoît XVI.
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/30/97001-20140930FILWWW00236-dessin-de-benoit-xvi-plantu-relaxe.php

    Et pourquoi donc François Hollande provoque-t-il le Vatican en voulant y nommer un ambassadeur notoirement homosexuel, Laurent Stéfanini, le chef de protocole du chef de l’Etat et de son prédécesseur ?
    http://www.lejdd.fr/Societe/Religion/Le-pape-Francois-ne-veut-pas-de-l-ambassadeur-francais-propose-par-Francois-Hollande-727092
    Choisi le 5 janvier, il n’est bien entendu pas agréé par le pape François. Les noms de trois autres « challengers » circulent déjà : Emmanuelle Dachon, la secrétaire général du Quai qui fut ambassadrice en Irlande, l’ambassadeur en Arabie Saoudite, Bertrand Besancenot, et René Roudaut, en poste à Bern. Tous deux sont mariés et père de famille. Reste qu’il fut surprenant de constater que l’archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois, avait remis au pape le 11 février, au consistoire qui réunissait les cardinaux, une lettre lui demandant d’agréer l’ambassadeur proposé par la France ! Ludovine de La Rochère, la présidente de la Manif pour tous depuis 2013 et porte-drapeau des opposants au mariage pour tous, avait de son côté activé tous ses réseaux pour empêcher cette nomination. On retrouve là l’affaire Khun-Delforge ! Entre 2007 et 2008, le palais Bonaparte était resté vide car Benoit XVI avait refusé la nomination d’un ambassadeur français pacsé !

    Le nombre des prêtres en exercice dans les diocèses, qui était de 5 806 en 2014, passera à 4 257 en 2024, selon une enquête publiée par La Croix le 6 juin 2014. Nombre total des prêtres ordonnés dans les diocèses : 68 ordinations diocésaines en 2015. tandis que 87 séminaristes seront ordonnés diacres cette année pour les diocèses de France et deviendront normalement prêtres en 2016.
    – 83 en 2014 – 94 en 2006
    – 92 en 2013 – 98 en 2005
    – 97 en 2012 – 90 en 2004
    – 109 en 2011 – 105 en 2003
    – 96 en 2010 – 132 en 2002
    – 89 en 2009 – 125 en 2001
    – 98 en 2008 – 142 en 2000
    – 101 en 2007

    • Gabi dit :

      Au 31 décembre 2013, le nombre des catholiques était de 1 253 926 000, avec une augmentation totale de 25.305.000 par rapport à l’année précédente. L’augmentation concerne tous les continents et se trouve être plus importante, comme l’an dernier, en Amérique (+15.051.000) et en Afrique (+7.637.000), continents suivis par l’Asie (+2.161.000), l’Europe (+285.000) et l’Océanie (+171.000).

      Le pourcentage des catholiques a augmenté de 0,19% arrivant à représenter 17,68% de la population mondiale. S’agissant des continents, on enregistre des augmentations en Afrique (+0,29%), en Amérique (+0,38%), en Asie et en Europe (+0,03%). Cette année également, le nombre des catholiques présents en Océanie connaît, une nouvelle fois, une légère diminution (- 0,01%).

      • Le nombre total des Evêques dans le monde a augmenté de 40 atteignant un total de 5 173.
      • Le nombre total des prêtres dans le monde a augmenté de 1 035 par rapport à l’année précédente, atteignant le chiffre de 415 348. Le continent où l’on constate encore une diminution consistante est une nouvelle fois l’Europe (-2.283), et dans une moindre mesure, l’Océanie (- 3) tandis que des augmentations concernent l’Afrique (+ 1.693), l’Amérique (+188) et l’Asie (+ 1.440).

      http://www.fides.org/fr/news/41075-Vatican_Statistiques_de_l_Eglise_catholique_2015#.ViS-un7hCM-

  13. Patrick dit :

    La liquéfaction du sang de St Janvier a eu lieu à Naples le 19 septembre 2014. Est-ce parce que le pape a l’intention d’y être le 21 mars 2015 ?
    http://www.ilmattino.it/NAPOLI/CRONACA/san-gennaro-miracolo-duomo/notizie/910949.shtml
    Pourtant le 22 mars 2015, en présence du pape, le sang ne s’est liquéfié qu’à moitié… Le saint se méfierait-il de François ?
    http://www.aleteia.org/fr/religion/article/le-miracle-du-sang-de-san-gennaro-se-renouvelle-devant-le-pape-5837083763539968

    • Benoit dit :

      Aujourd’hui, 21 septembre il est en Albanie ! Au cours de sa visite à Tirana de onze heures seulement, le Souverain Pontife célébrera notamment une messe sur la place Mère Teresa, rencontrera les responsables d’autres religions, ainsi que des enfants confiés à des structures de charité du pays. Le Pape François demande aux fidèles du monde entier d’accompagner par la prière sa rencontre avec un peuple « qui a tant souffert à cause d’un terrible régime athée ».


      Du temps des communistes les habitants devaient naître « athée » et ne pouvaient pas avoir de prénoms chrétiens. Si en Russie les chrétiens furent persécutés, en Albanie on les exterminait !

  14. Luc dit :

    Le Vatican a offert 100.000 euros à la Fondation Auschwitz-Birkenau fondée en 2009 par le faux « professeur » Wladyslaw Bartoszewski pour financer un programme de « préservation » à long terme du site.

    « Compte tenu de nos possibilités limitées, cette somme n’est pas très importante. Néanmoins, c’est l’expression d’un soutien entier au projet de la Fondation Auschwitz-Birkenau », dit en s’excusant le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège.

    Mais l’Eglise n’a pas à soutenir cette fondation. Les carmélites avaient restauré gratuitement un bâtiment d’Auschwitz pour en faire un carmel où l’on priait pour toutes les victimes, tout près de la cellule de saint Maximilien Kolbe. Les lobbies juifs antichrétiens ont chassé les carmélites. S’ils ne veulent pas des chrétiens, je ne vois pas pourquoi les chrétiens devraient leur donner de l’argent. C’est déjà aberrant que le gouvernement français, celui de Sarkzoy-Fillon, ait donné 5 millions d’euros, pris dans notre poche, à cette « fondation » privée qui est censée « soutenir » le musée d’Etat d’Auschwitz.

  15. Anne dit :

    Exemple d’infiltration dans l’église catholique :

    Le Catholics United Education Fund de Denver (Colorado) a reçu la majeure partie de son budget de fonctionnement 2012 de la part de la Gill Foundation , fondation créée par le milliardaire Tim Gill, influent activiste homosexuel. Pourquoi donc se dire catholique si c’est pour y faire entendre les revendications LGBT ?
    http://medias-presse.info/usa-la-gill-foundation-et-linfiltration-lgbt-des-institutions-catholiques-americaines/15833

    Ailleurs, le comité de l’Onu est devenu une « arme contre la liberté de religion » ! Celui-ci voudrait que la religion catholique accepte l’avortement et l’homosexualité ! Incroyable !
    http://c-fam.org/en/francais/volume-17/8011-vatican-le-comite-de-l-onu-est-une-arme-contre-la-liberte-de-religion

    Mais ce qui a de pire, on commence à voir des prêtres qui trouvent que l’avortement, le mariage gay etc…font partie de l’évolution de l’histoire… L’un d’entre eux s’appelle Nicolas de Bremond d’Ars
    http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/breves/un-pretre-en-train-de-pivoter-completement?utm_source=feedburner&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed%3A+perepiscopus+%28Observatoire+des+%C3%A9v%C3%AAques+de+France%29

    Sans oublier le site officiel de la conférence des évêques d’Allemagne qui fait ouvertement la promotion de la contraception et des relations entre personnes de même sexe (Katholisch.de).
    https://www.lifesitenews.com/opinion/germanys-bishops-just-published-an-apologia-for-gay-marriage-this-crosses-a?utm_source=LifePetitions+petition+signers&utm_campaign=947c0899ac-Update_to_Catholic_LifePetitions9_21_2015&utm_medium=email&utm_term=0_c5c75ce940-947c0899ac-397731541

    L’Abbé Régis de Cacqueray, ancien Supérieur du District de France de la FSSPX, fit un sermon de clôture du pèlerinage de Chartres le 9 juin 2014 particulièrement déroutant : Il dit ne pas comprendre comment un pape peut-il accepter de concélébrer la messe avec un prêtre (militant pro-LGBT) dont les mœurs sont notoirement invertis. « Nous repensons au message de La Salette qui nous dit que Rome deviendra le siège de l’antéchrist. Nous ne voulons pas dire par là que ce pape est l’antéchrist mais certainement qu’il est un antichrist car il scandalise incroyablement l’Église. »
    http://reconquetefrancaise.fr/ce-pape-est-un-antichrist-car-il-scandalise-incroyablement-leglise-abbe-de-cacqueray/

    • Gabi dit :

      On va devoir aller s’installer en Russie pour être chrétien ! L’occident est devenu satanique ! A Valaam, archipel d’une cinquantaine d’îles, figées six mois par an dans les glaces de l’immense lac Ladoga, s’y trouve le plus ancien monastère de Russie. Fondé selon la tradition au 11e siècle, la prière du monastère de Valaam s’est interrompue pendant près de 50 ans, lorsque le régime communiste expulsa les moines de l’île dans les années 1940. Mais en 1989, six moines accostent à Valaam. Aujourd’hui ils sont 150. Dont le directeur spirituel de Poutine !
      -https://www.dailymotion.com/video/x2butw7

      Ou alors en Afrique où les évêques ne font pas partie de loges ecclésiales. L’interview du cardinal Kasper qui vient d’avoir lieu démontre parfaitement cette situation. Ce cardinal s’est laissé aller à des jugements plutôt lourds sur les évêques africains. Il a soutenu que puisqu’en Afrique, l’homosexualité est un sujet tabou, il est bon que les évêques de ce continent ne se mêlent pas trop de ce que les Européens décident. Curieusement, Kasper peu après, a démenti nettement avoir accordé une interview. Mais voilà, Edward Pentin, le journaliste britannique qui avait signé l’article, non seulement confirme tout mais met sur son blog l’audio de l’entretien avec Kasper :
      http://edwardpentin.co.uk/statement-on-cardinal-kasper-interview/

      Par ailleurs ce cardinal se référait à la pratique des Églises orthodoxes en ce qui concerne les seconds mariages, pour soutenir que les catholiques divorcés et remariés, devraient eux aussi avoir la possibilité de communier. En fait les orthodoxes ne communient pas lors du rite des seconds mariages, parce que ce qui est prévu dans le rite byzantin du mariage, ce n’est pas la communion, mais seulement l’échange de la coupe commune de vin, qui n’est pas du vin consacré. De plus, les orthodoxes permettent les seconds mariages, non pas ceux dissous par l’état, mais par eux. Mais la possibilité de se remarier, n’est donnée qu’au conjoint innocent.

      La célébration eucharistique n’est pas dépourvue de valeur pour ceux qui ne communient pas. Et il faut garder à l’esprit ce que disait St Paul : « ceux qui ont l’intention de communier s’examinent eux-mêmes, afin de ne pas manger et boire leur condamnation » (1 Corinthiens 11, 29). L’eucharistie ne peut donc être donnée à tout le monde. Elle demande une certaine préparation.

      A quand l’éviction de tous les religieux faisant partie de ces loges occidentales ? Car selon le cardinal Béchara Raï, patriarche d’Antioche des maronites, les controverses actuellement en cours au synode ne les concernent pas. « En Occident, l’État légifère sans aucune considération de la loi divine, que ce soit la loi révélée ou la loi de la nature. C’est pourquoi tout est ouvert. Il n’y a pas de limites. Au Moyen-Orient en général, il y a la séparation entre la religion et l’État mais il n’y a pas de séparation entre l’État et Dieu. L’État ne légifère en rien sur ce qui est contraire à la loi divine ou qui concerne le mariage et les effets civils. Nous n’avons pas le problème des unions libres, ça n’existe pas. Nous n’avons pas les problèmes des divorcés-remariés, nous n’en avons pas pour les catholiques. Les homosexuels, nous n’en avons pas. On ne les a jamais reconnus. Le Parlement ne légifère pas sur l’avortement. »
      http://fr.radiovaticana.va/news/2014/10/15/regard_du_cardinal_ra%C3%AF_sur_le_synode_pour_la_famille/1108610

      • Ursule dit :

        La loge ecclésiale en pleine action au synode !

        « La Croix révèle un incroyable secret du synode : les évêques – on le savait – y sont répartis en petits groupes linguistiques d’une vingtaine de prélats. Mais ce que l’on ne savait pas, c’est que dans chacun de ces groupes, on trouve un « délégué fraternel » (ça ne s’invente pas !), qui est « un participant d’une autre confession » ! Conclusion, ainsi qu’on peut le lire sous la plume d’un intervenant du Forum catholique : « Le Synode peut publier un document sans aucune référence à la Tradition et à l’Ecriture, mais surtout, il ne doit pas oublier le point de vue des autres confessions. » »

        http://www.bvoltaire.fr/robindelaroche/guerre-rome-bergoglio-1-eglise-0,131722?utm_content=buffer5effd&utm_medium=social&utm_source=facebook.com

        Mgr Athanasius Schneider pense que la première mouture du rapport synodal sera « pour les futures générations et pour les historiens une tache qui salit l’honneur du Siège Apostolique ». La tentative de mettre au vote la vérité divine et la parole de Dieu est indigne de ceux qui en tant que représentant du magistère se doivent de transmettre avec zèle les règles bonnes et fidèles (cf. Math. 24, 45) du Dépôt de la Révélation. En admettant les « divorcés remariés » à la Sainte Communion, ces évêques établissent de leur propre chef une nouvelle tradition et transgressent par là le décalogue ainsi que le Christ le reprocha aux pharisiens et aux scribes (cf. Math. 15:3). Et ce qui constitue une circonstance aggravante est le fait que ces évêques s’efforcent de légitimer leur infidélité aux paroles du Christ avec des arguments tels que la « nécessité pastorale », la « miséricorde », l' »ouverture au St Esprit ». De plus, ils n’ont pas peur et n’ont aucun scrupule de pervertir d’une manière gnostique la véritable signification de ces mots en traitant au même moment ceux qui s’opposent à eux et défendent l’immuable commandement divin et la véritable tradition révélée, de rigides, scrupuleux, ou traditionalistes. Durant la grande crise arienne du IVème siècle les défenseurs de la divinité du Fils de Dieu furent aussi appelé « intransigeants » et « traditionalistes ». St Athanase a même été excommunié par le pape Libère et le pape justifia ceci avec l’argument qu’Athanase n’était pas en communion avec les évêques orientaux qui étaient pour la plupart hérétiques ou semi-hérétiques. St Basile-le-Grand déclara dans ce contexte : « Un seul péché est aujourd’hui sévèrement puni : l’observance attentive des traditions de nos Pères. Pour cette raison les bons sont rejetés et conduits au désert. (Ep. 243) La Relatio finale du synode contient malheureusement le paragraphe avec le vote concernant la distribution de la Ste Communion aux « divorcés remariés ». Bien que cette proposition n’eût pas obtenu les deux tiers des voix requises il demeure néanmoins le fait inquiétant et inouï que la majorité absolue des évêques présents a voté en faveur de la distribution de la Sainte Communion aux « divorcés remariés » ; c’est là un triste reflet de la qualité spirituelle de l’épiscopat catholique contemporain.
        http://rorate-caeli.blogspot.com/2014/11/bp-athanasius-schneider-on-synod.html#more

        • Carlos dit :

          À la suite du synode sur la famille, les prélats conservateurs sont limogés de la curie les uns après les autres. Une véritable chasse aux sorcières selon le magasine Le Point :
          http://www.lepoint.fr/societe/le-pape-francois-regle-ses-comptes-11-11-2014-1880188_23.php#xtor=CS3-190


          Le pape François a limogé le cardinal Raymond Leo Burke, chef de file des conservateurs, de ses fonctions de préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, la cour de cassation du Vatican. Sa nomination au poste de cardinal patron de l’ordre souverain de Malte ne trompe personne, puisqu’il s’agit d’un titre honorifique qui le met totalement à l’écart de la curie romaine.

          (Juan-Miguel Ferrer Grenesche)
          Et le 5 novembre dernier, les deux secrétaires de la Congrégation du culte divin, Anthony Ward et Juan-Miguel Ferrer Grenesche, ont été remerciés. Désormais, l’ultime représentant des conservateurs dans les hautes sphères de la hiérarchie vaticane est le cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation de la foi. Si sa voix est isolée, elle est néanmoins capitale, car c’est en « gardien du dogme » que le patron de l’ancien Saint-Office s’est prononcé contre les ouvertures en faveur des homosexuels ou de la communion des divorcés remariés.

          • Line dit :

            Le 7 mars 2015, le cardinal Raymond Burke a créé, au sanctuaire Notre-Dame de Guadalupe de son premier évêché La Crosse (Wisconsin), la « Sainte Ligue ».

            Historiquement, c’est le Pape saint Pie V qui forma la Sainte Ligue originelle en réponse à la situation désastreuse dans laquelle se trouvait l’Europe chrétienne en 1571. Des petits groupes d’hommes catholiques et des morceaux d’armées de différents pays se réunirent sous la direction spirituelle du saint pape et la direction militaire de Don Juan d’Autriche. Par la prière et le jeûne, ils implorèrent l’aide de la grâce de Dieu, par l’intercession de la Mère de Dieu, et, par la grâce de Dieu Tout-Puissant, le 7 Octobre, 1571, à la bataille de Lépante, la flotte chrétienne remporta une victoire écrasante sur les Turcs ottomans, sauvant la chrétienté et de la civilisation occidentale.

            Mais aujourd’hui, l’Église ne se trouve-t-elle pas dans une situation similaire à celle de l’Église à la fin du XVIe siècle ? Cependant, au lieu d’un ennemi physique à l’horizon, l’Église et la famille (l’Église domestique) sont menacées quotidiennement par le relativisme, la laïcité, l’impureté, et la confusion au sujet de l’enseignement de l’Église. La bataille « n’est pas maintenant contre des forces humaines, mais contre les principautés et les puissances, les princes de ce monde de ténèbres, les mauvais esprits dans les cieux » (Ephésiens 6: 10-12).

            En réponse, des fidèles catholiques ont le désir de s’unir pour combattre ces forces surnaturelles du mal. L’objectif est d’être en état de grâce, et c’est pourquoi une nouvelle Sainte Ligue est formée. La vision de la Sainte Ligue est de développer un réseau de paroisses basé sur des Heures Saintes mensuelles régulières avec confession et fraternité pour hommes. La Sainte Ligue, dans un esprit de chevalerie mariale, sous le patronage de Notre-Dame de Guadalupe et de saint Joseph, vise à offrir la possibilité pour les fidèles de s’unir dans la prière, en particulier par des Heures Saintes eucharistiques mensuelles, pour la purification du péché et de la prédisposition à la grâce surnaturelle pour un exercice plus complet du triple office de Prêtre, Prophète et Roi reçu au Baptême.

            http://holyleague.com/

            • Hervé dit :

              Chose étonnante, fin septembre 2017, Raymond Leo Burke est à nouveau nommé par le pape parmi les membres de la cour suprême de la signature apostolique avec Agostino Vallini, Edoardo Menichelli, Frans Daneels, Johannes Willibrordus Maria Hendriks. Mais cette fois-ci, il n’en est plus le préfet.
              http://www.news.va/fr/news/382872

        • Tonio dit :

          Après les cardinaux Sarah, Müller, Burke…,

          voilà le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, pour dénoncer les propositions du cardinal Reinhard Marx et de Mgr Franz-Jozef Bode qui plaident pour une adaptation de l’Eglise aux « réalités d’aujourd’hui » (par rapport aux divorcés « remariés »).

          « Pensons aux Deutsche Christen (les luthériens) au moment du national-socialisme lorsque, les élevant au rang des Saintes Écritures, ils ont placé la Race et la Nation dans la catégorie des sources de la Révélation, ce contre quoi a protesté la Déclaration théologique de Barmen en 1934, qui a rejeté la soumission des Églises protestantes à l’État. Nous devons savoir distinguer de façon très attentive, ici et maintenant, en analysant avec sensibilité les signes des temps, pour voir quel est l’esprit qui se trouve derrière ces signes ; lesquels sont des signes de l’Évangile, et lesquels non…. Voir comment, et de quelle manière les gens vivent leur foi aujourd’hui est évidemment important et profitable, de manière à mieux connaître les tâches et les devoirs pastoraux de l’Église. Cependant, ces “réalités existentielles” ne peuvent constituer une troisième source de révélation à côté des Saintes Écritures et du Magistère. »
          http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/2015/03/divorces-remaries-le-cardinal-koch.html

          • Carlos dit :


            On peut ajouter le Cardinal Brandmüller dans le combat contre la prévarication familiale. Il s’était déjà exprimé dans l’ouvrage collectif ‘Demeurer dans la vérité du Christ’, qui répond aux errances formulées par le cardinal Kasper. Dans un entretien accordé au site Lifesitenews.com, le cardinal affirme clairement que « les partisans du changement de l’enseignement catholique sur le mariage sont hérétiques, même s’ils sont évêques ». Il précise même que celui qui défend de telles positions est hérétique, « même s’il porte la pourpre romaine ».
            https://www.lifesitenews.com/news/cardinal-brandmueller-advocates-for-changing-catholic-teaching-on-marriage


            Et Mgr Fellay, de la Fraternité Saint Pie X qui envoie une supplique au pape « C’est avec la plus vive inquiétude que nous constatons autour de nous la dégradation progressive du mariage et de la famille, origine et fondement de toute la société humaine. Cette déliquescence est en train de s’accélérer fortement, notamment par la promotion légale des comportements les plus immoraux et les plus dépravés… Nous ne pouvons vous cacher que la première partie du Synode consacré aux « Défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation » nous a très vivement alarmés. Nous avons entendu et lu, venant de personnes constituées en dignité ecclésiastique – qui s’autorisent de votre soutien, sans être démenties -, des affirmations si contraires à la vérité, si opposées à la doctrine claire et constante de l’Église concernant la sainteté du mariage, que notre âme en a été profondément troublée. Ce qui nous inquiète encore plus, ce sont certaines de vos paroles laissant entendre qu’il pourrait y avoir une évolution de la doctrine pour répondre aux nécessités nouvelles du peuple chrétien. Notre inquiétude vient de ce que saint Pie X a condamné, dans l’encyclique Pascendi, un tel alignement du dogme sur de prétendues exigences contemporaines… Dieu auteur de la nature a établi l’union stable de l’homme et de la femme en vue de perpétuer l’espèce humaine. La Révélation de l’Ancien Testament nous apprend, de la façon la plus évidente, que le mariage, unique et indissoluble, entre un homme et une femme, a été établi directement par Dieu, et que ses caractéristiques essentielles ont été soustraites par lui au libre choix des hommes, pour demeurer sous une protection divine toute particulière : « Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain » (Ex 20, 17). L’Évangile nous enseigne que Jésus lui-même, a rétabli définitivement le mariage, altéré par la corruption des hommes, dans sa pureté primitive : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas » (Mt 19, 6). C’est la gloire de l’Église catholique, tout au long des siècles, d’avoir défendu contre vents et marées, malgré les sollicitations, les menaces et les tentations, la réalité humaine et divine du mariage. Elle a toujours porté haut – même si des hommes corrompus l’abandonnaient pour ce seul motif -, l’étendard de la fidélité, de la pureté et de la fécondité qui caractérisent le véritable amour conjugal et familial… Au XVIe siècle, le pape Clément VII refusa à Henri VIII d’Angleterre le divorce que celui-ci réclamait. Face à la menace du schisme anglican, le pape maintint, contre toutes les pressions, l’enseignement intangible du Christ et de son Église sur l’indissolubilité du mariage. Verra-t-on sa décision maintenant désavouée en une « repentance canonique » ? »
            http://www.dici.org/actualites/supplique-au-saint-pere/

            Matthieu 19:5 : « et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? 6Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. 7Pourquoi donc, lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier ? 8Il leur répondit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi. 9M ais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère. 10Ses disciples lui dirent : Si telle est la condition de l’homme à l’égard de la femme, il n’est pas avantageux de se marier. 11Il leur répondit : Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné. 12Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère ; il y en a qui le sont devenus par les hommes ; et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne. »

      • Anne dit :


        Ce qu’en pense le frère dominicain Thomas Michelet, sur la question fort débattue des fidèles divorcés, remariés civilement :

        « La vraie difficulté n’est pas la communion eucharistique mais l’absolution, qui suppose le renoncement à son péché. C’est ce qui explique l’impossibilité d’admettre à l’eucharistie pas seulement les divorcés remariés mais « ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste…. Si l’on ne peut pas leur donner le sacrement de la pénitence, cela tient autant à l’obstacle qui se trouve en eux qu’aux conditions actuelles du sacrement, lequel suppose pour y entrer que la personne soit prête à recevoir l’absolution et à poser les trois actes du pénitent : le repentir (contrition), l’aveu de son péché (confession) et sa réparation (satisfaction), avec le ferme propos de s’en détacher si ce n’est déjà fait, de ne plus recommencer et de faire pénitence. Ces éléments sont intangibles en eux-mêmes, faisant l’objet de définitions conciliaires, mais l’ordre dans lequel ils interviennent ne l’est pas, puisque ce n’est qu’autour de l’an 1000 que la pénitence a suivi habituellement l’absolution comme un effet du sacrement en vue de la réparation, alors qu’elle en était la condition préalable dans la pénitence antique, certes au titre de peine réparatrice mais aussi en tant que disposition à la contrition. De même la forme ordinaire du sacrement est devenue si l’on peut dire « instantanée », rassemblant tous ces éléments dans un acte rituel unique et bref, tandis que la pénitence antique s’étalait sur de nombreuses années et en plusieurs étapes liturgiques, depuis l’entrée dans l’ordre des pénitents jusqu’à la réconciliation finale. Or c’est exactement le cas de figure des divorcés remariés, et plus généralement de tous ceux qui peinent à se détacher complètement de leur péché, qui ont besoin pour cela d’un cheminement sur le temps long. »
        http://novaetvetera.ch/index.php/fr/la-revue/a-la-une/40-synode-sur-la-famille-la-voie-de-l-ordo-paenitentium

  16. Tom dit :

    Toussaint : les routiers scouts d’Europe en marche vers Vézelay ! En ces temps difficiles, l’apprentissage de ces jeunes à plus d’autarcie, devient un plus !


    La troupe Saint-Louis va même rejouer le 15 février à Moscou pour les Chrétiens d’Orient, son spectacle sur la vie de Louis IX :
    -https://www.dailymotion.com/video/x2dv8uz
    Le chapelet :

    https://trustbb.info/comment-reciter-le-rosaire-97/
    Prier le Saint Rosaire et ses 15 Mystères :

    A l’école de la Foi : le chapelet

    https://www.chemere.org/blog/2018/11/19/comment-bien-prier-le-rosaire-?utm_source=Fichier+FSVF&utm_campaign=d7d4c5c7b3-EMAIL_CAMPAIGN_2018_11_03_11_07_COPY_06&utm_medium=email&utm_term=0_fb7375517e-d7d4c5c7b3-110145497



    Le 31 octobre 2016, le Cardinal Sarah était présent à la Basilique de Vézelay pour accompagner les routiers scouts d’Europe lors de leur pèlerinage. Extraits de son homélie :

    « Un routier scout qui n’a pas tout donné n’a rien donné. Un routier scout qui ne sait pas mourir n’est bon à rien. Mais souviens-toi qu’il est parfois tout aussi difficile de vivre, et maintenant, Frère à Dieu va… » « Cet extrait du cérémonial du Départ Routier retentit dans cette splendide Maison de Dieu, sublime joyau de la chrétienté médiévale. ici même, à Vézelay, le jour de Pâques 1146, saint Bernard évoqua Édesse profané et le Saint-Sépulcre, à Jérusalem, menacé, invitant les chevaliers qui voulaient revêtir la Croix du Christ, à l’humilité, à l’obéissance et au sacrifice. Or, la chrétienté, pour vous, Scouts d’Europe, n’appartient pas à un passé révolu ; en effet, le troisième principe de votre mouvement affirme, je le cite : « fils de la chrétienté, le scout est fier de sa foi ; il travaille à établir le Règne du Christ dans toute sa vie et dans le monde qui l’entoure »… Ces paroles de votre cérémonial sont l’écho d’autres paroles que, il y a bien longtemps, le roi saint Louis lui-même, dans sa jeunesse, a prononcées, celles de son serment de chevalier. C’était à la mi-novembre 1226, à Soissons, sur la route de Reims, où il se rendait pour être sacré roi de France. Comme vous, saint Louis aimait venir en pèlerinage à Vézelay, et la dernière fois, ce fut l’année de sa mort, en 1270. Au début de la cérémonie d’adoubement, saint Louis avait entendu ces paroles prononcées par l’évêque : « Si tu recherches la richesse ou les honneurs, tu n’es pas digne d’être adoubé chevalier ». Après s’être incliné devant le baussant, cet étendard qui est encore le vôtre, avec la Croix à huit pointes signifiant les huit Béatitudes, Louis IX avait alors promis de protéger la sainte Église et de croire à tous ses enseignements, de défendre les faibles, en particulier les veuves et les orphelins, et de faire preuve de courtoisie et de respect envers les femmes (à ce propos, je vous rappelle l’article 5 de la loi scoute : « le scout est courtois et chevaleresque ») ; il avait promis aussi d’être franc, et de combattre le mal et l’injustice. En d’autres termes, il s’agissait, pour le chevalier de la chrétienté médiévale, de conformer sa vie à ces trois mots que vous connaissez bien : « franchise, dévouement, et pureté », qui sont les trois « vertus » principales du scoutisme, et vous savez qu’elles constituent le résumé de la loi scoute en dix articles, que le Père jésuite Jacques Sevin vous a laissé en guise de testament spirituel…. Nul n’ignore que, depuis la fondation de la Fédération du Scoutisme Européen en 1956, il y a exactement soixante ans, on a essayé de faire taire les Guides et Scouts d’Europe de diverses manières, plus ou moins insidieuses, en leur demandant notamment de bien vouloir atténuer certaines expressions de leurs textes fondateurs, qualifiés d’inadaptés au monde dit « moderne ». Or, au plus fort de la tempête, vos prédécesseurs, véritables « pierres vivantes » de la sainte Église, commissaires nationaux, provinciaux, de district, chefs et cheftaines, conseillers religieux, dont beaucoup sont déjà rentrés à la maison du Père, ont tenu bon dans l’épreuve, humblement et dans la prière, tout comme les pierres de cette basilique Sainte-Madeleine… Chers Routiers Scouts d’Europe, ne vous laissez pas entrainés par une Europe ivre de ses multiples idéologies qui ont fait beaucoup de mal à toute l’humanité. Songez au marxisme et ses goulags, au nazisme et ses horreurs, et aujourd’hui la théorie du gender qui s’attaque frontalement aux lois de Dieu et de la nature, démolit le mariage, la famille et nos sociétés, et abime nos enfants dès l’âge de l’école. Je le répète l’idéologie du genre, les libertés démocratiques sans mesure et sans limites et l’Isis ont tous la même origine satanique… Si vous résistez à cette Europe sans Dieu, orgueilleusement dominatrice des pauvres et des faibles, et qui nie ses racines chrétiennes, vous l’empêcherez de se suicider et de disparaître, éliminée par des peuples plus virils, plus croyants et plus fiers de leur identité et de leur relation à Dieu. Vous êtes le présent et le futur de l’Europe et de l’Église. Vous avez les énergies et la foi, et votre attachement à Jésus Christ vous permettra de reconstruire l’héritage chrétien et la société européenne… Le Père jésuite Paul Doncœur, qui est considéré comme le second fondateur de la Route après le Père Sevin, disait à ce propos : « Lorsque nous quittons l’uniforme, il doit rester un certain style, une certaine manière de vivre, pauvre, simple et souriante, le goût du grand air, de l’effort, la courtoisie, et surtout le sens du service » … qui va jusqu’au don total, car l’article 3 de votre loi affirme que « le scout est fait pour servir et sauver son prochain »…. Êtes-vous prêts à vous lancer dans la belle aventure du sacrement de mariage dans une société, celle des pays occidentaux, qui édicte des lois visant à dénaturer la famille, jusqu’au meurtre de l’embryon, qui, il faut sans cesse le rappeler, dès la conception, est un être humain et, par conséquent a un droit imprescriptible à la vie ? A ce sujet, je voudrais rappeler ce que disait le Pape saint Jean-Paul II aux gouvernants communistes de son pays à l’occasion de son premier voyage apostolique en Pologne, en 1979 : « Exclure le Christ de l’histoire de l’homme est un acte contre l’homme ». C’était à Varsovie, et il ajoutait trois jours plus tard à Czestochowa : « Les nations doivent se construire sur la loi de Dieu, sinon elles périssent ! ». L’Occident est menacé de mort certaine si, à travers l’idéologie du genre, il continue son programme diabolique de déstructuration et de démolition du mariage et de la famille, tels qu’ils sont voulus par Dieu. Seule et uniquement l’union entre un homme et une femme constitue un mariage et une famille. Tout autre type d’union est une mascarade qui humilie et déshonore notre humanité, qui a été ennoblie et destinée à être divinisée par l’Incarnation du Fils de Dieu, Jésus Christ. Car, dit saint Irénée de Lyon, « Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu ». Oui, démolir le mariage et la famille est un crime contre l’humanité et une insulte faite à Dieu !… N’oublie jamais que tu ne dois être esclave « ni de tes caprices, ni des modes, ni des erreurs du jour », et que tu dois « regarder la vie, non comme une partie de plaisir, mais comme une mission dont rien ne doit te détourner » !… Le Routier Scout peut aussi être appelé par Dieu au « plus haut service », dans le sacerdoce ou la vie religieuse… Je conclus cette homélie en vous laissant ce simple mot, dont vous pourrez vous souvenir : il s’agit de la couleur rouge. Vous êtes dans la « branche rouge » du scoutisme, et moi, je suis en quelque sorte dans la « branche rouge » de l’Église, vous, en tant que Routier, et moi en tant que Cardinal de la sainte Église romaine ! Vous le savez, cette couleur rouge est le Sang du Christ et des martyrs, que le cérémonial du départ Routier évoque en ces termes : « Reçois la couleur rouge, couleur de la Route, symbole d’amour et de sang, pour que tu n’épargnes ni l’un, ni l’autre au cours de ton existence ». Le jour où le Saint-Père Benoît XVI, en 2010, m’a remis la barrette de Cardinal, il avait dit, dans son homélie : « Votre ministère est difficile, car il n’est pas conforme à la façon de penser des hommes… La couleur rouge de votre habit évoque le sang, symbole de la vie et de l’amour. Le Sang du Christ, que, selon une antique iconographie, Marie recueille du côté transpercé de son Fils mort sur la Croix… »

    • Eloïse dit :


      Parmi les personnalités dans le scoutisme, le Père Jean Paul Argouarc’h. Il est engagé depuis 1968 auprès des enfants défavorisés à qui il tente de faire découvrir un idéal de vie à travers la pédagogie scoute. Il est prêtre de l’Institut Sainte Croix de Riaumont. Tout d’abord village d’accueil pour enfants en rupture de ban et fraternité de prêtres, Riaumont fut fondé en 1958 dans le Nord-Pas-de-Calais par le Père Revet, lui-même disciple du Père Sevin, fondateur des Scouts de France. C’est en 1991 que le pape Jean-Paul II reconnut définitivement les statuts canoniques de ces oblats de Fontgombault, célébrant la messe dans la forme extraordinaire du rite romain comme les y autorisent les Motu Proprio de 1988 puis de 2007. « Des chefs scouts qui souhaitent se donner complétement au Bon Dieu », ajoute le Père Argouarc’h qui en assuma la direction de la mort du Père Revet en 1986 jusqu’à l’an 2000.
      http://vendee.catholique.fr/formation-et-culture-chretienne/s-enrichir/temoignages/4969-pere-argouarc-h-une-vie-au-service-de-la-jeunesse.html

      BANQUE D’IMAGES SCOUTES :
      http://scoutimages.free.fr/

  17. Luc dit :


    Un nouveau livre, qui sort ce mois-ci aux Etats-Unis, Lost Gospel («l’évangile perdu»), du professeur Barrie Wilson et de l’écrivain Simcha Jacobovic, affirme que Jésus s’est marié avec Marie-Madeleine et qu’ils auraient eu ensemble deux enfants.
    https://fr.news.yahoo.com/j%C3%A9sus-mari%C3%A9-deux-enfants-105401000.html?cmp=frfbac

    Simsha Jacobovici avait été co-auteur d’un livre de révélation archéologique bidon (mais qui avait occupé les médias pendant quelques semaines) intitulé La tombe de la famille de Jésus, et par Barrie Wilson, professeur d’études religieuses à l’université de Toronto, auteur du livre Comment Jésus devint chrétien…

    Il s’agit en fait d’un texte apocryphe bien connu des spécialistes, sur l’histoire de Joseph (le patriarche, fils de Jacob) et sa femme Aséneth (ou Asénath). Ce texte, sans doute juif et à l’origine en grec, vise à résoudre une difficulté : pourquoi Dieu interdit-il aux Hébreux de se marier avec des étrangères, alors que Joseph s’était marié avec la fille d’un prêtre païen d’Egypte ? Le texte, qui est un roman plein de merveilleux et de rebondissements abracadabrantesques, raconte que Aséneth s’est convertie au Dieu de Joseph, parce que celui-ci refusait de se marier avec une païenne.

    Le texte soi-disant disparu sur lequel se fondent Simcha Jacobocivi et Barrie Wilson est tout simplement l’unique manuscrit syriaque de cette histoire, qui est le plus ancien que l’on ait actuellement (VIe siècle), et qui se trouve au British Museum. Il est bien connu des spécialistes, comme le sont les autres versions de cette histoire (slave, latines, arméniennes…) et bien entendu les 16 manuscrits grecs…

    Certes, dans cette histoire, Joseph et Aseneth eurent deux enfants, Ephraïm et Manassé, ce qui est tout simplement conforme à la Bible, ces deux fils étant à l’origine des deux tribus du même nom.

    Après avoir inventé un mystère qui n’existe pas sur un manuscrit qui est tout sauf inconnu, Simcha Jacobocivi et Barrie Wilson prétendent que c’est un roman à clefs, et qu’en fait Joseph est le Christ. On sait évidemment que le Joseph biblique est une figure du Christ, mais pas dans son mariage qui, justement, est à peine évoqué dans la Genèse. Et selon les spécialistes, il n’y a absolument rien dans le roman qui puisse accréditer une quelconque correspondance entre Aséneth et Marie-Madeleine (sinon qu’elles étaient très belles toutes les deux…).

    Enfin, selon la plupart des spécialistes ce texte, qui correspond à une préoccupation spécifiquement juive, est un texte juif, et non chrétien, ce qui rend radicalement impossibles les élucubrations sur Jésus et Marie-Madeleine.

    On peut lire en ligne une traduction anglaise.
    https://archive.org/details/josephasenathco00broo
    Mais pas de traduction française. La Bibliothèque nationale indique deux traductions françaises,
    http://data.bnf.fr/12179337/bible__a_t___-_apocryphes__-_joseph_et_aseneth/
    l’une publiée chez Berg en 1989,
    http://www.berg-international.fr/menu_anciennes_classiques?recordID=374
    l’autre dans une thèse publiée en 1968, et dont on peut lire l’introduction qui fait le point sur les versions existantes et les premières éditions.
    http://books.google.fr/books?id=MRIVAAAAIAAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

    Il y a aussi cet article de Bible Service,
    http://www.bible-service.net/extranet/current/pages/1236.html
    et un article de Wikipedia en anglais.
    https://en.wikipedia.org/wiki/Joseph_and_Aseneth

    • Andrée dit :

      C’est fou le nombre de falsification qu’il y a aujourd’hui sur Jésus. Le verset 38 du chapitre 3 du livre de Baruch a toujours été considéré comme une prophétie christique.

      « C’est lui qui est notre Dieu, et aucun autre ne lui est comparable. Il a trouvé (ou : scruté) toute voie de connaissance, et l’a donnée à Jacob son serviteur, et à Israël son bien-aimé. Après cela il a été vu (ou : il a apparu) sur la terre, et il a conversé avec (ou : parmi) les hommes. »

      On fait immédiatement le rapprochement avec le prologue de l’Evangile de saint Jean : « Le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous. » C’est toujours ainsi que la tradition l’a compris, selon son sens obvie, et ce texte se trouve même deux fois dans la liturgie byzantine de Noël (aux « grandes heures » du 24 décembre et aux premières vêpres de la Nativité).

      Pourquoi donc ce texte a-t-il été maquillé dans la soi-disant Bible de la liturgie ? « Ainsi, la Sagesse est apparue sur la terre, elle a vécu parmi les hommes. » On ajoute « la Sagesse » qui ne se trouve pas dans le texte, et, certes, par « la Sagesse » on peut comprendre le Christ, mais ce n’est pas évident quand on n’isole pas le verset de ceux qui précèdent.

      Et si l’on va voir dans la Bible de Jérusalem, on découvre cette traduction : « puis elle est apparue sur terre, et elle a vécu parmi les hommes ». Qui, elle ? « La voie entière de la connaissance », semble-t-il. Et il y a une note qui dit : « En s’incarnant dans la loi juive : ce n’est pas une pensée universaliste. »

      Bref, non seulement « la voie entière de la connaissance » ne doit pas être vue comme la Sagesse qui représente le Christ, mais il s’agit uniquement de la loi juive. Les nouveaux traducteurs sont tellement à plat ventre devant les rabbins que, même si les rabbins n’ont rien à faire de la traduction d’un texte qu’ils ne reconnaissent pas comme inspiré, il faut quand même qu’ils fassent comme si les rabbins étaient derrière leur dos pour surveiller qu’ils ne succombent pas à cette idée farfelue qu’il y aurait dans l’Ancien Testament des prophéties qui annoncent le Christ…

      De plus, depuis le début de la nouvelle année liturgique (1er jour de l’Avent), l’Église utilise la nouvelle traduction du lectionnaire effectuée par l’AELF :
      http://www.aelf.org/actualites/nouveaux-lectionnaires-dimanche-semaine
      La Bible avait été retraduite en 2013.

      Il n’y a pas de doute, on va vers le noachisme à grand pas.

      Autre traduction litigieuse dans l’Evangile de St Jean (10-11 à 18) : Depuis au moins Lemaistre de Sacy (tout comme dans les Bibles protestantes) « le Christ affirme avoir le pouvoir de donner sa Vie et la REPRENDRE à nouveau. » De même Il affirme « pouvoir rebâtir ce » temple en 3 jours », et ne dit pas que ce sont ses disciples qui le feront. Pourquoi donc la dite « Association Épiscopale Liturgique de France » s’est-elle autorisée à remplacer « reprendre » par « recevoir » ? Cette nouvelle traduction officielle française oublie que le Christ est non seulement le « Chemin » mais aussi « la Vérité et la Vie ». Aussi s’il donne sa Vie pour ses brebis, il ne la reçoit pas à nouveau en retour grâce à ses brebis, puisqu’il est « Maître de la Vie ». L’inverse lui enlèverait sa Divinité, de même que sa Résurrection.

      • Ursule dit :

        Il y a un mot qui est maintenant utilisé avec l’oubli de ses 3 sens : « parrhesia »

        • En grec classique, la parrhesia, c’est la liberté qu’a le citoyen d’exprimer publiquement, en toute franchise, son opinion.
        • Dans le grec biblique, la parrhesia est la prise de liberté d’exprimer publiquement la vérité de la foi, en toute franchise, ce qui suppose d’avoir le courage d’affronter les persécuteurs.

        La parrhesia implique donc trois choses : la vérité de ce qu’on dit, le courage de dire la vérité, et de la dire publiquement.

        Or, lors des discussions actuelles sur l’homosexualité ou les divorcés, cette parrhesia n’existe plus : on ne confirme plus la vérité évangélique, mais un avis donné secrètement, sans courage !

      • Viviana dit :

        La Bible de la falsification liturgique, que François oblige à suivre même dans la liturgie traditionnelle, dit aujourd’hui : « C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. » Et : « Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »

        Mais la Bible latine, qui est celle de la liturgie traditionnelle, dit : « ita gaudium erit in cælo super uno peccatore pœnitentiam agente, quam super nonaginta novem justis, qui non indigent pœnitentia. » Et : « gaudium erit coram angelis Dei super uno peccatore pœnitentiam agente. »

        Le mot grec traduit par le latin pœnitentia est μετάνοια. Ce mot veut dire repentir, et c’est pourquoi il a été traduit par pœnitentia qui veut dire : repentir. Μετάνοια, métanoïa, est un mot de la Bible grecque qui veut toujours dire repentir, et par extension le fruit du repentir qui est la pénitence, et c’est pourquoi le mot latin pænitentia qui le traduit a fini par vouloir dire pénitence. Cela est absolument incontestable. C’est ce que l’on voit chez Philon d’Alexandrie, chez tous les pères grecs pour μετάνοια et chez tous les pères latins pour pænitentia. C’est pourquoi il est illégitime de le traduire par « conversion » (il y a un autre mot grec et un autre mot latin pour le dire). On ne comprend que trop bien, hélas, la raison de la falsification. Le mot « conversion » n’a pas la charge morale de « repentir ». L’homme moderne peut éventuellement effectuer une « conversion », comme une reconversion professionnelle, cela n’implique pas qu’il se repente de son péché et qu’il fasse pénitence pour son péché. Car le mot même de pénitence a été effacé, comme le jeûne dans les oraisons et la miséricorde dans les psaumes. C’est véritablement une autre religion qu’on enseigne aux derniers fidèles survivants.

    • Ursule dit :

      La Bible, version Nouvel Ordre Mondial : le Pasteur Steven Anderson démontre que la Bible King James est la seule version en langue anglaise correspondant aux manuscrits originaux.

      Kent Hovind trouve aussi qu’elle est la Bible la plus précise par rapport aux textes en hébreux :

      Aussi aurait-il été préférable que le Pasteur se serve du grec et de l’hébreux comme référence en plus de la Bible King James ! En utilisant des interlignes comme ci-dessous, sa démonstration aurait été parfaite :
      http://saintebible.com/interlinear/

    • Chantal dit :

      Dans la bible TOB on a aussi une drôle de traduction !

      « TOB » veut dire « traduction œcuménique de la Bible », mais elle n’est pas œcuménique puisqu’elle ne tient aucun compte de la tradition, d’autre part elle n’est pas une traduction puisque sans arrêt elle ne traduit pas mais interprète. Ce que les autres ont aussi tendance à faire, mais jamais à ce point-là. La TOB donne comme texte son interprétation, et donne éventuellement en note la traduction littérale. Au lieu de faire le contraire : donner la traduction littérale, même et surtout si son sens n’est pas évident, et proposer en note une interprétation.

      Quelques exemples dans l’épître aux Romains :

      • Chapitre 8, verset 10 : « Si Christ est en vous, votre corps, il est vrai, est voué à la mort à cause du péché, mais l’Esprit est votre vie à cause de la justice. »

      Dans le texte de saint Paul, il n’y a pas « voué à la », il n’y a pas « votre », et il n’y a pas de raison de mettre une capitale à « esprit ». Saint Paul dit : « Si le Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice. »

      • Chapitre 8, verset 13 : « Car si vous vivez de façon charnelle, vous mourrez; mais si, par l’Esprit, vous faites mourir votre comportement charnel, vous vivrez. »

      Saint Paul dit : « Car si vous vivez selon la chair, vous allez mourir ; mais si par l’esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. » « Comportement charnel » et « actions du corps », ce n’est pas la même chose, même si c’est lié. Ce n’est pas sans raison que saint Paul utilise deux mots différents : chair, et corps. (Curieusement, Sacy, puis Fillion, confondent aussi chair et corps, mais ils ne vont pas jusqu’à dire « comportement ».) En fait si Fillion confond chair et corps, c’est parce qu’il traduit la vulgate, qui met carnis aux deux… et d’ailleurs certains manuscrit grecs (dont celui de la version occidentale) ont « tês sarkos » la deuxième fois. Cela dit ce n’est pas ici l’abbé Louis-Claude Fillion qui est responsable de cette traduction !

      • Chapitre 8, verset 24 : « Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance. »

      Saint Paul dit : « Car c’est en espérance que nous sommes sauvés » (ou « avons été sauvés »). Le « mais » est beaucoup trop fort. Si saint Paul avait voulu dire « mais », il aurait dit « mais ». Or il ne l’a pas dit. Il signale que c’est en espérance que nous sommes sauvés, et il va l’expliquer, mais ce qui prime est que nous sommes sauvés. Ici la Bible de Jérusalem va encore plus loin dans l’interprétation, et la mauvaise interprétation : « Car notre salut est objet d’espérance. »

      • Chapitre 14, verset 16 : « Que votre privilège ne puisse être discrédité. »

      « Puisse » est en trop, et « privilège » est une invention (qu’on trouve aussi dans la Bible de Jérusalem). Littéralement : « Que donc ne soit pas blasphémé votre bien. » Il s’agit de ce qu’on peut manger ou non par rapport aux autres. Le sens est donc manifestement : que ce qui est bien pour vous ne soit pas motif à dire du mal de vous, à vous injurier. (Le verbe « blasphémer », au passif, dans le Nouveau Testament, a plusieurs fois ce sens.) En tout cas il n’y a pas de « privilège ». Et le plus fort c’est qu’en note, après avoir signalé que la traduction littérale est « votre bien », la TOB souligne qu’il n’y a pas de privilèges dans l’Eglise…

    • Caroline dit :

      Selon la TOB, saint Paul dirait aux Colossiens : « Dieu vous a réconciliés grâce au corps périssable de son fils, par sa mort… »

      Or saint Paul dit exactement, selon le texte grec comme selon la Vulgate : « Il vous a réconciliés dans le corps de sa chair par la mort… »

      On voit à quel point la TOB se permet de modifier le texte, soi-disant pour le rendre plus compréhensible.

      Et comment ne pas être au moins mal à l’aise, sinon choqué, par cette expression « corps périssable » pour parler du Christ ?

      La TOB se veut une traduction en français courant. Or en français courant « périssable » veut dire : « qui ne peut être conservé dans des circonstances normales sans s’altérer » et s’emploie surtout dans l’expression « denrée périssable ». Le Trésor de la langue française qualifie de « littéraire » le sens : « qui ne dure pas, qui est appelé à disparaître ». Or le corps du Christ est précisément le seul corps humain (avec celui de sa Mère) qui ne se soit pas altéré, qui ne fut pas soumis à la corruption, et qui par delà la mort est toujours vivant. Oui, le corps de Jésus pouvait « périr », et de fait il est mort, mais « périssable » sous-entend « corruptible », et cela est inacceptable.

      L’expression de saint Paul doit d’autant plus être respectée qu’elle a un sens précis, et important, que l’on évacue si on la modifie. La « chair », c’est notre humanité blessée par le péché originel (la chair qui s’oppose à l’esprit), et c’est cette chair que le Verbe a revêtue quand il s’est fait chair. Il s’est « fait péché », sans avoir de péché. Et c’est dans un corps de cette chair qu’il nous a rachetés, par sa mort, clouant la chair à la croix pour que l’homme soit réconcilié avec Dieu et que le corps ressuscite spirituel.

      On retrouve l’expression « corps de chair » au chapitre suivant, 2,11, dans le même sens, appliqué cette fois aux fidèles, quand saint Paul dit que les chrétiens n’ont pas subi la circoncision des juifs, faite de main d’homme, mais la circoncision spirituelle du Christ, qui a opéré l’entier dépouillement, le dépouillement complet (ἀπέκδυσις, expoliatio) de votre « corps de chair », car « vous avez été ensevelis avec lui dans le baptême, dans lequel vous êtes ressuscités par la foi en l’œuvre de Dieu qui l’a ressuscité des morts ».

      La destinée de l’homme sur terre :

      • Line dit :

        Les falsifications se retrouvent même dans la littérature enfantine. Par exemple, dans sa réécriture des aventures du Club des cinq, les éditions Hachette ont remplacé une scène où les enfants vont à la messe par une scène où ils vont au marché ! Toute spiritualité est déniée. Pourquoi ?


        Édition de 1969 du « Club des Cinq au bord de la mer »

        « Voulez-vous aller à la messe ? demanda Mme Penlan. La route jusqu’à l’église de Trémanoir est ravissante, vous aimerez sûrement M. le curé; c’est un saint homme. – Oui, nous irons, dit François […] La vieille église dormait à l’ombre de ses tilleuls; elle était toute petite, accueillante, charmante. Lorsque Yan vit que l’on attachait le chien près du portail de l’église, il décida de rester avec son ami, ce qui n’amusa pas du tout Claude. Elle ne pourrait pas les surveiller, et ils allaient faire les fous tout le temps, qu’elle serait à la messe. La chapelle était fraîche et obscure, mais trois vitraux de couleurs projetaient sur les colonnes et sur les dalles des reflets violets, rouges et bleus. M. le curé avait l’air d’un saint. Son sermon, tout simple, semblait émouvoir chacun des fidèles en particulier. Il les connaissait bien tous, il était leur ami. Lorsque les enfants sortirent de la messe, ils furent éblouis par le soleil. »

        Édition de 2011

        « Voulez-vous m’accompagner au marché ? demande la fermière, après avoir rempli la dernière mangeoire de l’étable. – Oh, oui ! acquiescent les enfants. On tiendra Dago en laisse pour qu’il ne se jette pas sur les stands de poulets rôtis […] Le marché se tient à l’ombre des tilleuls : il n’est pas grand, mais très vivant. Sur les étalages reposent des légumes colorés et des fruits juteux. Des poulets dorés tournent sur les broches des rôtisseries. Les commerçants interpellent de leur voix sonores les clients qui arpentent l’allée, pour vanter la qualité de leurs produits. Mme Elouan connaît bien le boucher car c’est lui qui se charge de vendre les volailles de sa ferme. Lorsque les enfants quittent le marché, ils se sentent affamés. »

        N’est-ce pas attentatoire au droit moral de l’auteur qui, même si elle est décédée en 1968, son ouvrage n’est toujours pas dans le domaine public ?
        http://www.christianophobie.fr/breves/christianophobie-chez-hachette-jeunesse#.VqsQHFJXLv8



        Les héros et leurs lecteurs des pré-années 70 allaient souvent à la messe, les hebdos pour enfants, tels Tintin, Spirou, mettaient en scène des missionnaires, des bonnes sœurs, racontaient en BD des histoires de saints. Puis vint Mai 1968. Hergé, fervent catholique, concéda à l’ambiance de déchristianisation ambiante de revoir certaines de ses aventures. Nous sommes en 1971. À la demande des éditeurs scandinaves, Hergé se voit en effet contraint de transformer son merveilleux album Destination New York. Jo, Zette et Jocko pris dans les glaces de l’Arctique ne rencontrent plus le père Francoeur mais le professeur Henrik Nielsen, ethnologue !


        Barbu comme un missionnaire pouvait l’être. Dès la page 21, le brave père Francoeur a disparu. Depuis 1971, les lecteurs de 7 à 77 ans ne savent plus que des missionnaires aidaient les Esquimaux à survivre dans le désert de glace. Dominique Maricq, expert des studios Hergé, fait remarquer que même l’avion du brave prêtre baptisé Santa Maria II et sa « mission » surmontée d’une croix seront tout simplement effacés d’un coup de gomme certainement rageur de la part d’Hergé…


        En juillet 2017, lors des répétitions du Voyage à Reims de Rossini qui allait être représenté en septembre au Liceu de Barcelone, il fut annoncé aux artistes que l’expression « la croce splenderà » (la croix resplendira) serait changée en « l’amore splenderà » (l’amour resplendira). Il faut dire que l’air de Corinne dans le Voyage à Reims évoque « le combat du croissant de lune contre les fidèles », et la victoire qui reviendra de nouveau aux chrétiens : « symbole de la paix et de la gloire, la croix resplendira ». La soprano Irina Lungu, s’en était émue sur sa page Facebook : « L’expression ‘la croix resplendira’ a été enlevée de mon air pour des raisons de religieusement correct. A ce stade, lors mes prochains débuts dans Les Pêcheurs [de perles, de Bizet], je m’attends à chanter, au lieu de “O Dieu Brahma”, quelque chose comme “la paix et la joie soient avec vous”. Heureusement, la direction du Liceu a fait au dernier moment volte face et assuré que le texte serait celui de la partition.

    • Bernard dit :

      Aura-t-on une nouvelle traduction liturgique du missel romain dans la forme ordinaire en 2021 ?


      Car la traduction du missel de Paul VI en latin promulgué en 1969 a été bien défectueuse. On remarque en premier lieu qu’en latin, le prêtre est face à l’orient et non face aux fidèles.

      Et que selon la ligne du Sacrosanctum Concilium de Vatican II, la langue officielle de l’Église reste le latin ; ce qui implique que les fidèles doivent connaître l’ordinaire de la messe en latin. Le Credo (ou symbole de Nicée-Constantinople) , et non le symbole des apôtres, devrait par contre être dit à la messe. Ainsi le terme « de même nature » (mais deux êtres humains ne sont-ils pas eux aussi de même nature ?) serait définitivement remplacé par « consubstantiel ».

      La traduction française du « Orate Fratres » était : « Prions ensemble au moment d’offrir le sacrifice de toute l’Église pour la gloire de Dieu et le salut du monde. » Il devrait être remplacé par « Priez, frères et sœurs, que mon sacrifice et le vôtre soient agréable à Dieu, le Père tout puissant » (puis les fidèles se lèvent et répondent) « Que le Seigneur reçoive de vos mains le sacrifice à la louange et à la gloire de son nom pour notre bien et celui de toute l’Église. »

      A noter que pour Luther, le pain eucharistique n’était plus du pain ordinaire. Mais il ne comprenait pas que cela soit le renouvellement de son sacrifice. Selon lui, puisque l’épitre aux Hébreux précise bien « qu’il y a un seul sacrifice », la messe ne peut-on donc être, comme le pensent les catholiques, la réédition de son sacrifice mais non sanglant.

      Dans le « Confiteor », on a rétabli la bienheureuse Vierge Marie qui avait été supprimée dans la traduction française. Et de « Arrache nous à la damnation » on est repassé à « Arrache nous à la damnation éternelle » (exactement comme en latin).

      Et sans doute pour être dans l’air du temps, à la place de « Frères » on a préféré ajouter « Frères et sœurs ». Alors qu’en français, les deux genres sont inclus dans « Frères ». Ainsi dans Droits de l’Homme, la femme y est incluse.

  18. Nguyen dit :

    40 professionnels ont filmé la nuit, en 3D, pendant 4 mois, la Chapelle Sixtine et les salles, couloirs et chambres des Musées du Vatican.

Répondre à Anne Annuler la réponse.