Revenir au protectionnisme

Emmanuel Todd a la franchise de clamer tout haut ceux que d’autres pensent mais n’osent pas avouer publiquement !

Bien sûr la globalisation est un piège ! Bien sûr notre élite de droite comme de gauche se trompe sur le libre échange.

En continuant dans cette voix, on ira vers la suppression du suffrage universel. Car il ne peut pas exister avec le libre échange. Car qu’est-ce que crée le libre échange sinon l’insuffisance de la demande donc de la destruction de la vie des gens.

L’Europe n’est-il pas déjà une atteinte au suffrage universel ?

Quand le niveau de vie des Français aura suffisamment baissé, espérons donc qu’ils voteront, s’ils en ont encore la possibilité, pour un retour à un protectionnisme de quotas. L’Europe est le centre de gravité du monde du point de vue des compétences humaines. La délocalisation va lui enlever cette qualité. Il n’est pas question de quitter l’économie de marché. Mais de la réglementer. Les élites ne doivent pas être amoraux comme ils le sont aujourd’hui. Ils doivent se comporter d’une manière responsable.

Le député François Ruffin en octobre 2020, n’arrêta pas de déposer des projets d’amendements pour arrêter toutes les délocalisations qui n’en finissent pas depuis une trentaine d’années. Non seulement pour supprimer le chômage mais aussi pour des raisons de pollution. Les députés En marche les refusèrent à chaque fois. Et le ministre resta silencieux. Ruffin en est arrivé à se demander s’il ne faudrait pas que le parlement français soit délocalisé en Roumanie, où un député n’est payé que 1000 euros, pour qu’enfin ces politiciens comprennent la situation :

Le protectionnisme est la dernière chance de l’Europe. Le libre échange est bien une des causes principales de l’effondrement de l’économie mondiale.

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Un commentaire sur “Revenir au protectionnisme

  1. Colette dit :

    Revenir à une France souveraine ! Cela serait à nouveau le printemps !

    Mais voilà, Étienne Chouard, ancien professeur de droit et d’économie, interviewé par Armel Joubert des Ouches, explique qu’il faut avant, convaincre la population de la nécessité d’un RIC, un référendum d’initiative citoyenne. Il estime en effet que le pouvoir du peuple a été volé par les politiques en raison « d’absences » dans le texte de la Constitution de 1958.

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