Bref aperçu de notre agriculture néo-libérale…

Suicide collectif de 1500 indiens ruinés à cause des OGM

En Inde, les paysans continuent de se suicider.

Le ministère de l’Agriculture l’explique en partie à cause des rendements décroissants du coton Bt, qui constitue 90% des 5,73 millions de tonnes récoltées en 2010-2011 par le second producteur mondial de coton.  Alors même qu’une nouvelle variété vient d’être approuvée, le ministère déplore la grave crise que subissent ces agriculteurs, déçus des résultats déclinants de la semence Monsanto. Le prix payé aux paysans n’a pas progressé aussi vite que celui des insecticides, nécessaires en quantités croissantes, et en définitive, depuis cinq ans, le coton Bt ne rémunère plus suffisamment le producteur. Ce coton génétiquement modifié fut introduit il y a 10 ans dans les États d’Andhra Pradesh, Madhya Pradesh, Karnataka et Maharashtra. Semées sur 12 millions d’hectares, les variétés de Monsanto et de Bayer surent au début répondre aux espoirs d’augmentation des rendements. Mais ensuite, ils suscitèrent  de nombreuses déconvenues. En 2011, selon le gouvernement de l’Andhra Pradesh, la récolte a été divisée par deux par rapport a 2010.  Les variétés génétiquement modifiées ont perdu leur résistance aux prédateurs, qui ont su s’adapter par mutations, et sont incapables de se protéger contre de nouveaux virus. Les OGM se sont enfin révélés plus sensibles aux parasites, que les variétés traditionnelles. Ces semences exigent aussi davantage d’eau et d’engrais. C’est au printemps que c’est le plus dramatique quand les collecteurs de dettes viennent réclamer les intérêts des sommes empruntées pour acheter les graines.  Dans la région productrice de Vidarbha, état de Maharastra, 209 suicides de fermiers ont été recensés en 2011, en lien avec ces problèmes. Doit-on remercier les firmes tels que Monsanto pour avoir fabriqué des graines stériles (pour que personne ne puisse les utiliser), d’avoir menti sur leurs rendements ? Peut-on accepter le brevetable de tout, de même que les graines sélectionnées depuis des générations de paysans ?

https://www.thehindu.com/sci-tech/agriculture/protests-mark-10th-anniversary-of-bt-cotton/article3248530.ece

.

Qui pollue le plus, le mouton ou le véhicule à moteur ?

.

En Nouvelle Zélande, les savants étudient le moyen de purifier le pet du mouton,

Un problème qui semble crucial dans un pays où paît, justement, un troupeau de 35 millions de ces bêtes. Ils cherchent à comprendre pourquoi certains individus de la gent ovine polluent davantage que d’autres  et à établir si certains régimes sont moins polluants. Ils espèrent même pouvoir mettre au point  un vaccin qui empêcherait les ruminants de générer du méthane.  En 2003, le gouvernement avait envisagé de taxer les éleveurs pour financer la recherche anti-méthane, mais les  éleveurs s’étaient élevés  vigoureusement contre  ‟l’impôt du pet” alors que, soutiennent certains, 90% du méthane provient de rots.

.

La politique esquissée actuellement amplifie irrémédiablement la dérégulation des marchés agricoles et les morts qu’elle provoque.

Pour nourrir les milliards d’êtres humains, on ne compte pas sur le retour de politiques publiques, mais sur la généralisation de partenariats publics-privés (PPP) connus pour permettre aux derniers d’en prendre les bénéfices et aux premiers d’endosser les dettes. Un suivi satellitaire de l’agriculture mondiale va être lancé pour améliorer l’observation agricole via une utilisation accrue des outils de télédétection pour les prévisions de récolte et les prévisions météorologiques (outil indispensable pour les spéculateurs). Car on n’interdit pas les paris sur les fluctuations de prix… Mais ce qui est plus ahurissant, point de retour aux stocks d’intervention, outils prouvés pourtant de la régulation et garde manger en cas de crise grave.  Seuls des « réserves alimentaires humanitaires d’urgence ciblées et de taille limitée, conformes à l’annexe II de l’accord de l’OMC sur l’agriculture » seront tolérées, afin de ne pas gêner le marché libre et non faussé quand ce dernier conduit le monde à la famine. En accord donc avec la décision prise par la Commission européenne  dernièrement de réduire l’aide alimentaire de 80% aux plus démunis. Bien entendu, les ministres de l’Agriculture à l’échelle européenne, seraient dessaisis de tout ce qui concerne la spéculation. Seuls les ministres des finances du G20 auront le droit d’en parler. Tout est fait pour satisfaire les spéculateurs et non pas les paysans ou les consommateurs. Si les organisations syndicales agricoles le voulaient, elles décideraient démocratiquement de ce qui doit être fait. N’est-ce pas le propre de la démocratie ?  Car actuellement, le pouvoir des députés européens est nul !  C’est l’Amérique qui décide !

https://effondrements.wordpress.com/2012/05/23/le-coup-detat-europeen-un-pouvoir-executif-qui-ne-se-plie-pas-au-suffrage-universel/

.

Ne l’at-on pas vu avec la viande clônée ?  :

L’échec des négociations au sein de l’union européenne sur une éventuelle interdiction de la viande clonée signifie, de fait, qu’elle est autorisée. De même, aucun accord sur l’étiquetage de cette viande n’a pu être trouvé alors qu’elle est déjà commercialisée en Europe. L’étiquetage de produits alimentaires issus du clonage a échoué en grande partie à cause de l’opposition du gouvernement allemand sous la pression des États-Unis, principal exportateur de viande clonée (un embargo immédiat des produits européens par les États-Unis signifierait un préjudice économique évalué à 250 millions d’euros par an sur les exportations agricoles européennes !).  Mais si les consommateurs européens ne mangent pas directement de la viande clonée, ils mangent d’ores et déjà sans le savoir des produits issus d’animaux clonés, aux conséquences mal connues.  Et la mortalité est plus élevée et plus précoce chez les animaux clonés. Mais au-delà des maladies liées au clonage, se profile la dépendance aux laboratoires proposant ces techniques, les conduisant à dominer toute la chaîne de production des produits alimentaires animaliers. Ce qui ne va pas dans le sens de l’intérêt public mais dans celui de certaines poches.

.

Pendant ce temps, aux USA, on préfère criminaliser  celui qui nourrit sa famille avec des œufs de poules de son jardin :

A Los Angeles, mandat d’arrêt pour avoir planté des légumes :
https://www.youtube.com/watch?v=uRx0U5GA1eU

.En Europe, la liberté de diffuser, et notamment de vendre des variétés traditionnelles de semences, non inscrites au Catalogue officiel, a connu aussi de nombreuses vicissitudes. Car la Commission européenne manifeste à chaque fois son opposition à cette mesure.
https://www.goodplanet.info/2020/07/07/indignation-leurope-soppose-a-la-vente-libre-des-semences-de-varietes-paysannes-aux-jardiniers-amateurs/#.XwXEO1sZ81E.facebook

.

 Aux USA, l’un des conseillers d’Obama en matière de sciences et de technologies, n’est autre que John P. Holdren qui a été jusqu’à mettre ses idées répugnantes par écrit :

https://www.amazon.com/Ecoscience-Population-Environment-Paul-Ehrlich/dp/0716700298/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1305997093&sr=1-1

Ce sinistre individu pense que la population mondiale optimale devrait être d’un milliard de personnes. Il se propose donc de mettre toute une série de mesures odieuses en application afin de réduire la population mondiale. Holdren dit que l’on pourrait mettre des produits chimiques toxiques dans la nourriture et l’eau, introduire des permis de naissance (les enfants nés sans permis devraient être éliminés), mettre en place des avortements obligatoires, et même pratiquer des infanticides. La stérilisation des êtres humains est, elle aussi, prescrite.

https://odysee.com/@Covidbel:5/D%C3%A9population1:b

Vaccins covid pouvant altérer la fertilité :
https://odysee.com/@PrinceActarus74:a/VOS-ENFANTS-SONT-STERILISES:5
https://odysee.com/@phonocar:1/St%C3%A9rilisation-mondiale-en-cours:a

.

.

Ne pas être étonné qu’après çà,  la commission européenne accepte les poulets à l’eau de javel !

https://www.dailymotion.com/video/xf7idt

.

ou que Danone  nous engraisse comme des porcs :

http://rustyjames.canalblog.com/archives/2012/07/06/24633042.html

.

Même  l’eau du robinet contient de plus en plus de restes de contraceptifs (augmentant sensiblement les problèmes  de stérilité chez les gens  :

https://www.dailymotion.com/video/xbj124

Xe ou les hommes en noir !

.

Que Monsanto se soit payé la plus grande armée du monde :

Blackwater (ou la Xe) avec l’aide de Bill Gates  peut se comprendre vu le nombre de gens souffrant sur cette planète de ses effets néfastes. Mais l’alimentation est devenue pour  les banksters une manière d’augmenter considérablement leurs profits et pouvoir Et cela au dépend des agriculteurs et des consommateurs.

https://worldtruth.tv/monsanto-now-owns-blackwater/

https://www.dailymotion.com/video/xohhvs

..

Le Chef de la Tribu des Kayapo,

Raoni, pendant ce temps,  reçut la pire nouvelle de sa vie : Dilma, la présidente du Brésil, a donné son approbation pour la construction d’une énorme centrale hydroélectrique (la 3ème plus grande au monde). Une véritable sentence de mort pour tous les peuples vivant près du fleuve, car le barrage inondera environ 400 000 hectares de forêt. Plus de 40 000 Indiens devront trouver de nouveaux endroits pour vivre. Et on assistera à la destruction de leur habitat naturel, à de la déforestation, à la disparition de plusieurs espèces…

https://www.dailymotion.com/video/xl6snv

http://raoni.fr/signature-petition-1.php

.

Il n’y a plus dans notre monde de place pour ceux qui vivent différemment,  tout doit être aplani, chacun, au nom de la mondialisation, doit perdre son identité, sa façon de vivre. Et cela sous la domination de quelques uns.

.

134 commentaires sur “Bref aperçu de notre agriculture néo-libérale…

  1. Patrick dit :

    Depuis 2008, de nouvelles variétés de tournesol et de colza sont apparues en France. Leur particularité : elles ont été rendues tolérantes aux herbicides par la technique de mutation génétique ou mutagénèse. Lors de l’épandage, l’herbicide spécialement conçu pour la plante peut pénétrer dans ses cellules sans la détruire, alors qu’il tuera tous les végétaux alentour.

    Les semences des plantes mutées arrivent sur le marché sans aucune mention des manipulations génétiques qu’elles ont subies. Pas d’étiquetage : agriculteurs, consommateurs, personne n’a accès à l’information. Interrogé par l’association Infogm, le ministère de l’agriculture a déclaré que 17000 ha de colza et 10000 ha de tournesol obtenus par mutagénèse ont été plantés en France en 2014.

    Elles ne sont pas des OGM, même si la différence entre la transgénèse et la mutagénèse est parfois mince. Dans les deux cas, il s’agit de modifier la plante pour lui donner de nouvelles propriétés. Pour faire court, disons que dans le cas des OGM transgéniques, le génome est modifié par introduction du gène d’un autre organisme : plante, ou animal. Alors qu’avec une plante mutée, la modification du génome est intrinsèque. Les techniques les plus anciennes ont une trentaine d’années. Elles opéraient par exposition à des agents chimiques ou des rayons. L’évolution actuelle de la technique (par oligonucléotide) prévoit d’introduire des séquences d’ADN synthétisées en laboratoire dans le génome de la plante.

    Cela dit, pour la transgénèse comme pour la mutagénèse, il s’agit bien de « modifier le matériel génétique de la plante d’une manière qui ne s’effectue pas naturellement par multiplication et/ou par recombinaison naturelle ». Ce sont les termes de la directive européenne 2001-18 qui classifie donc les deux techniques dans la catégorie OGM. Mais, et c’est là que le bas blesse, les plantes mutées sont exclues du champ d’application de la directive ! Pas d’évaluation, pas de demande d’autorisation, pas d’étiquetage obligatoire. Un vide juridique total qui permet aux semenciers Pioneer et BASF notamment de s’imposer dans les cultures sans que quiconque ne soit informé.

    S’alarmant de cette réalité, un réseau d’associations soutenu par les signataires de l’appel de Poitiers est passé à l’action. Après plusieurs rendez-vous avec les ministères de l’agriculture et de l’écologie, les associations ont envoyé en décembre 2014 un courrier au premier ministre Manuel Valls. Sans réponse de ce dernier, en mars dernier neuf d’entre elles ont déposé un recours juridique en Conseil d’État. Leur demande à l’état français : installer un moratoire sur les variétés rendues tolérantes aux herbicides et interpeller l’Europe pour leur intégration dans la réglementation des OGM.

    http://fr.sott.net/article/25633-Ces-OGM-bien-planques

  2. Antoine dit :

    Les sombres secrets du chocolat industriel :
    https://odysee.com/@ethiopiakama:7/Les-SOMBRES-secrets-du-CHOCOLAT-industriel.:a

    La pomme vendue dans les commerces est traitée avec le conservateur smartfresh pour qu’elle puisse ne pas se flétrir durant un an. Problème, après un mois, celle-ci perd 25% de ses vitamines C et A, ses antioxydants et polyphénols. A la fin de l’année c’est qualitativement devenu une coquille vide.

    Histoire chimique d’une tarte à la cerise par Salim Laïbi :

    Les producteurs de lait perdent 40 euros par 1.000 litres de lait. Ils s’apprêtent à en perdre 60. Les producteurs de porc en sont eux à plus de 20 euros de perte par animal. Les cours se sont effondrés passant de 1,40 euro à 1,08 euro. Et les prévisions sont plus que pessimistes. Les éleveurs de volailles sont dans le rouge, eux aussi. Depuis deux semaines, les paysans bretons manifestent leur colère mais surtout leur désespoir face à la situation récurrente dont ils sont victimes. Les agriculteurs n’en finissent pas de subir une concurrence déloyale, résultat d’une politique européenne et mondialiste suicidaire. L’ouverture des frontières à tout-va, la volonté de mise en concurrence avec des pays dont les législations sont opposées, ruinent leurs efforts et leurs exploitations. C’est la Bretagne qui une nouvelle fois a tiré la sonnette d’alarme. Les actions des paysans bretons se sont rapidement étendues à une partie du pays : Normandie (Guilberville Autoroute A84), Charente Maritime notamment. Les agriculteurs, à grands renforts de remorques et de déchets ont bloqué les grands routiers de l’Ouest de la France durant plusieurs jours : Quimper, Brest, Saint Brieuc, Lamballe, Dinan, Saint Malo, Rennes. Pour tenter de calmer leur colère, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a indiqué vouloir débloquer une aide d’urgence de 290 millions, toutes productions confondues. Il a annoncé par ailleurs une « année blanche » sur le front des emprunts. Mais ces annonces ne changeront rien à la concurrence mondialiste subie par les paysans. En fait l’U.E. ne veut plus de la paysannerie française.

    Alors que les prix des aliments bio restent trop élevés pour nombre de consommateurs, des éleveurs laitiers bio peinent à boucler leur fin de mois. Les entreprises peinent à écouler le lait bio – Lactalis, Sodiaal, Agrial et Biolait sont les quatre principaux collecteurs. La consommation n’augmente plus aussi vite que la production. Faute de marché, le lait bio est « déclassé ». Concrètement, la laiterie, qui collecte les paysans bio et conventionnels, met tout le lait dans la même citerne. Le prix pour 1000 litres est descendu de 500 euros à 385 euros durant plusieurs mois. En 2021, le prix moyen est au final compris entre 462 et 472 euros. Certains agriculteurs requestionnent ce modèle en revenant aux céréales. Car une vache, c’est 50 heures de travail par an pour les tâches d’astreinte, quand un hectare de blé c’est 5 heures annuelles…
    https://basta.media/Surprofits-des-groupes-laitiers-indigence-des-pouvoirs-publics-pourquoi-l-avenir-du-lait-bio-est-en-peril

  3. Benoit dit :

    Un constat édifiant : la suppression des poussins mâles ; 50 millions de poussins mâles subissent ce sort chaque année en France :
    -https://www.dailymotion.com/video/x3100e6
    Heureusement, leur broyage est devenu interdit en 2022 en Allemagne :
    https://www.lefigaro.fr/societes/le-broyage-des-poussins-males-interdit-des-2022-en-allemagne-20210120
    Exploitation industrielle intensive de poulets en Vendée :

    La vidéo d’Animal Rights qui dévoile le terrible sort réservé aux volailles belges depuis l’élevage jusqu’à l’abattoir :

    http://soirmag.lesoir.be/163531/article/2018-06-19/la-video-danimal-rights-qui-devoile-le-terrible-sort-reserve-aux-volailles

    A Alès, voir les conditions d’abattage des animaux : les cochons sont les seuls animaux à être gazés avant exécution. Les autres sont abattues sans étourdissement préalable. Difficile de ne pas y voir là, l’influence du halal !

    -https://www.youtube.com/watch?v=LzvsS17ptzE

    Ce qu’en pense le Dr Alain de Peretti, vétérinaire, Président de Vigilance Halal, Protection et Respect de l’Animal et du Consommateur : « L’aspect invasif de la viande halal, lié à la conjonction du mercantilisme et de l’obscurantisme, pose de nombreux problèmes : souffrance animale, insalubrité des viandes, paiement d’une dîme religieuse. Le refus d’étiquetage spécifique par les autorités, au motif que cela serait stigmatisant est proprement scandaleux. La dégradation dramatique des pratiques dans les abattoirs, illustrée par les scandales à répétition comme à Alès et au Vigan, est liée à l’introduction massive de l’abattage halal. Cela a beaucoup nuit à l’image des professionnels de la viande. Vigilance Halal s’inscrit dans une démarche pragmatique et non idéologique en soutenant les bouchers qui s’engagent à ne commercialiser que de la viande d’animaux abattus selon les normes « laïques ». Plus de 300 bouchers ont répondu à notre appel et vont recevoir l’affichette ci-dessous.
    http://lesalonbeige.blogs.com/.a/6a00d83451619c69e201b8d1bcbf61970c-800wi
    Germes tueurs : le fléau de l’élevage intensif :

  4. Lino dit :

    A la ferme usine des « 1000 vaches » :

    Lundi 18 janvier 2016, le tribunal administratif d’Amiens autorisait la ferme-usine des Mille vaches, située à Drucat (Somme), à passer de 500 à 800 vaches, donnant ainsi raison à l’exploitant, M. Walter, et au propriétaire, M. Ramery, contre l’État. Ecoeuré, Maître Grégoire Frison, l’avocat de l’association d’opposants Novassent, laissa exploser sa colère : « Il s’agit d’une décision inique, prise par un magistrat partial, au profit d’un industriel et aux dépens des petits éleveurs, qui se font rouler dans la farine ! »

    L’exploitant contestait les arrêtés pris par la préfecture de la Somme à son encontre. En juillet 2015, les services vétérinaires constataient que la ferme-usine comptait près de 800 vaches, alors que l’autorisation préfectorale est limitée à 500. M. Ramery a donc été sommé de se mettre en conformité, au risque de devoir s’acquitter de lourdes sanctions financières. Mais M. Ramery a refusé de payer et demandé la suspension des arrêtés. Le 22 décembre dernier, il plaidait en ce sens devant le tribunal administratif d’Amiens… Mais voilà, d’après la Cour, le requérant a bien déposé une demande auprès de la préfecture afin d’agrandir son cheptel via un regroupement de troupeaux en mars 2015, mais n’a pas reçu de réponse. Selon la règle administrative du « silence vaut accord », l’autorisation serait donc tacite…. Et l’arrivée de 270 vaches supplémentaires sur la ferme à l’été 2015 serait tout à fait légale.

    Pour les opposants en revanche, cette interprétation ne colle pas. « La Préfecture de la Somme nous a assuré que la concertation avec Ramery avait été permanente », dit Me Frison, qui n’admet pas la thèse du « silence de l’administration ». Par ailleurs, d’après l’avocat de Novassent, « la demande d’autorisation adressée en mars 2015 ne porte pas sur le même cheptel que celui arrivé en juillet ».

    http://www.reporterre.net/Le-tribunal-administratif-absout-les-illegalites-de-la-ferme-usine-des-Mille

    L’attitude des vaches sortant de leur bâtiment après 6 mois d’enfermement :
    -https://www.dailymotion.com/video/x4z0dpo
    Elles apprécieraient même de la musique :
    https://www.youtube-nocookie.com/embed/lXKDu6cdXLI?rel=0

  5. Quentin dit :

    Une race d’animal d’élevage sur cinq est menacée d’extinction. L’alerte a été lancée dès 2008 par la FAO, l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.

    Cliquer pour accéder à a1260f00.pdf

    Sur les 6 300 races d’animaux domestiques, 1 350 sont menacées d’extinction ou ont déjà disparu. Leur remplacement se fait au profit d’un nombre restreint de races d’élevage sélectionnées, la plupart du temps, pour leur productivité. Une douzaine d’espèces animales fourniraient à elles seules 90 % des protéines d’origine animales consommées dans le monde.
    http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosbiodiv/?pid=decouv_chapC_p4_d1&zoom_id=zoom_d1_1
    En creux se profile une course au contrôle de la génétique animale par une poignée d’acteurs économiques, sur fond d’agriculture industrielle.

    Les critères de cette sélection génétique ? Grandir et grossir vite, produire beaucoup de lait, de viande ou d’œufs. « Les entreprises d’élevage se sont concentrées sur la maximisation de la production et les aspects commerciaux utiles, comme la croissance rapide, l’efficacité de la conversion alimentaire et des rendements élevés » souligne l’Atlas de la viande publié en 2014 par la fondation Heinrich-Böll-Stiftung Berlin, les Amis de la Terre Europe et Arc 2020.

    Cliquer pour accéder à latlasdelavivande2014_web_final.pdf

    « Il en résulte des races génétiquement uniformes à haut rendement qui, pour survivre, nécessitent des aliments riches en protéines, des produits pharmaceutiques coûteux et des bâtiments à température contrôlée. » Bien loin du profil des races d’animaux autochtones, présentes depuis des siècles en Afrique, en Asie, en Amérique latine ou en Europe et plus aptes à résister aux conditions et à la géographie locales.

    L’élevage mondial se trouve aujourd’hui dominé par cinq races, toutes venues d’Europe et d’Amérique du Nord. La vache laitière Prim’Holstein d’abord : d’origine néerlando-germano-américaine, elle est présente dans 128 pays et fournit les deux tiers de la production de lait dans le monde. « Ce sont des vaches qui ont été soigneusement sélectionnées d’après quelques critères très clairs : maximiser la quantité de lait qu’elles produisent et sa teneur en matières grasses, et faire en sorte que l’assimilation de leur alimentation soit le plus efficace possible », explique Susanne Gura, spécialiste de la biodiversité agricole.
    https://www.grain.org/article/entries/730-le-monde-de-l-elevage-aux-mains-des-multinationales
    Le porc Large White ensuite : présent dans 117 pays et d’origine anglaise, il pèse un tiers de l’approvisionnement mondial en porcs dans le monde. Dans ce top cinq figurent également les chèvres suisses Saanen (81 pays), les moutons espagnols Mérinos (60 pays) et les poules pondeuses Leghorn blanche, d’origine italienne, élevées partout dans le monde.

    Parallèlement à cette réduction drastique de la diversité animale, une poignée de géants industriels influencent la génétique, comme le rappelle l’organisation indépendante britannique Econexus, qui regroupe des scientifiques et des citoyens.

    Cliquer pour accéder à Agropoly_Econexus_BerneDeclaration_wide-format.pdf

    Le leader du secteur, le britannique Genus, s’est constitué en 2005 à partir des deux plus importantes entreprises de sélection porcine et bovine du monde. Le groupe allemand Eric Wesjohann (EW Gruppe) est le leader mondial de la génétique dans le domaine des poules pondeuses, des poulets et des dindes avec le néerlandais Hendrix Genetics (dont la société Sofipotréol, dirigée par Xavier Beulin, également président de la FNSEA, est actionnaire).
    http://www.sofiproteol.com/nos-secteurs-dintervention/amont-animal/
    Un groupe français, Grimaud, s’est engouffré dans le secteur : il est aujourd’hui le deuxième sélectionneur de volailles et détient des filiales dans la sélection de lapins et de crevettes. L’autre grand décideur de ce que nous mangeons est la société américaine Tyson Foods Inc., le plus grand transformateur de viande qui, via sa filiale Cobb-Vantress, contrôle la génétique des poulets de chair.

    Après vingt ans de rachats et de fusions des entreprises du secteur, la concentration est sans précédent, en particulier dans la volaille. « Deux firmes contrôlent la production d’œufs, les deux autres, le marché de chair », alertent l’eurodéputé José Bové et le journaliste Gilles Luneau dans leur livre ‘L’alimentation en otage’. Cette mainmise des multinationales tient à une innovation clé : l’introduction du poulet hybride, dans les années 40 par Henry Wallace, alors vice-président des États-Unis. Le croisement de deux lignées sélectionnées de poules augmentent leur productivité. Problème : cette amélioration génétique ne survit que pendant une seule génération. « L’éleveur est obligé de racheter des poussins à chaque fin de cycle de production », expliquent Gilles Luneau et José Bové. « Ce cycle s’accélère parce que les poulets “de chair” arrivent à maturité plus vite, et parce que les pondeuses, usées par la cadence, ne vivent pas aussi longtemps que leurs ancêtres rustiques. » Une innovation qui s’est étendue aux dindes, canards, porcs, saumons, crevettes, etc.

    Salmonelle : comment la réglementation conduit à de la maltraitance animale et à la fin des œufs plein air :
    https://basta.media/Salmonelle-Comment-la-reglementation-conduit-a-de-la-maltraitance-animale-et-a-la-fin-des-oeufs-plein-air

    Mais cette course au rendement a un prix. Dans un système qui cloisonne la production d’œufs et de poulets de chair, les poussins mâles des pondeuses sont de trop. Environ 50 millions de poussins mâles sont tués chaque année en France, à leur naissance. Cette sélection intensive affecte le bien-être animal sur d’autres plans. C’est ce qu’a pu constater Christian Drouin, éleveur en Vendée. Sous pression financière, il s’est lancé, à la fin des années 90, dans l’élevage de volailles industrielles. « Je n’imaginais pas les problèmes sanitaires que cela allait engendrer, avec des animaux qui ne tiennent pas sur leurs pattes du fait d’une croissance trop rapide », confie-t-il. Comme la chair se développe beaucoup plus vite que le squelette, les poulets d’engraissement ploient sous le poids de leur propre corps… Au bout de un an, la souffrance morale combinée à l’absence de résultat amèneront cet éleveur à abandonner ce système industriel et à se tourner vers les volailles certifiées.

    En mars dernier, la société ABS® Global Inc., filiale de Genus et leader de la génétique bovine, a carrément publié une nécrologie de son taureau vedette, baptisé « 29HO12209 Picston SHOTTLE »
    http://www.absglobal.com/millionaire-and-world-famous-abs-sire-shottle-passes-away
    Derrière ce nom, un taureau reproducteur dont la semence a engendré plus de 1,17 million de descendants ! ABS® salue ce géniteur dont « les 100 000 filles ont produit plus de 2 milliards de litres de lait »… et qui a surtout largement contribué à la bonne santé financière de la firme. Mais l’insémination artificielle a son revers : l’homogénéité génétique. « Les gènes de millions de bovins et de porcins correspondent désormais à moins de cent animaux. Pour les volailles, ce ne sont plus qu’une vingtaine. Génétiquement, les animaux se ressemblent de plus en plus », pointe le rapport Agropoly. Ingénieure agronome, Julie Bessin s’est aussi penchée sur la diminution de la variabilité génétique au sein d’une même race. Chez la vache montbéliarde, il est très rare qu’une génisse n’ait pas le même grand-père, illustre-t-elle.

    Cette industrialisation et cette homogénéisation a considérablement augmenté le risque de maladies animales infectieuses. Ce qui bénéficie directement au secteur pharmaceutique. La lutte contre les épizooties représente environ 17 % du chiffre d’affaires de l’industrie de l’élevage, selon le rapport Agropoly. En Allemagne, deux tiers des antibiotiques vendus sont utilisés pour l’élevage. Aux États-Unis, les antibiotiques sont autorisés pour stimuler la croissance : les animaux en consomment huit fois plus que les hôpitaux ! En retour, on assiste à une recrudescence de bactéries résistantes, avec leur lot d’infections indifférentes aux médicaments. C’est d’ailleurs la France qui détient le record de résistance aux antibiotiques en Europe.
    http://www.bastamag.net/Overdose-d-antibiotiques-dans-l

    « Cette “révolution génétique” carbure au rêve de modification génétique animale sur toutes les espèces prometteuses du marché »,alertent Gilles Luneau et José Bové. Qui citent, dans la galerie des animaux à l’ADN bricolé, un poulet israélien sans plumes pour résister à la chaleur ou un cochon japonais avec un gène d’épinard pour faire moins de lard… En novembre 2015, en dépit des contestations de deux millions d’Américains, un premier animal génétiquement modifié a été autorisé à la consommation humaine : le saumon AquAdvantage, modifié avec un gène d’un autre saumon pour grandir deux fois plus vite.
    http://www.bastamag.net/Le-saumon-OGM-autorise-pour-la-consommation-humaine

    Ces droits de propriété intellectuelle déposés sur les animaux ou leurs gènes renforcent le contrôle de la reproduction du cheptel. Et menacent la survie de millions de petits exploitants agricoles, de pêcheurs et d’éleveurs. La vache Prim’Holstein est par exemple sur le point de détrôner le Watusi en Ouganda, un bovin à longues cornes, beaucoup plus résistant aux sécheresses. « Dans un monde qui fait face au changement climatique, des races résistantes à la sécheresse, à l’extrême chaleur ou aux maladies tropicales sont, en tant que ressources de matériel génétique unique pour les programmes de reproduction, d’une importance potentielle majeure », rappellent les auteurs de l’Atlas de la viande. En 2007, 109 pays ont signé la Déclaration d’Interlaken sur les ressources zoogénétiques. Cette déclaration confirme leur engagement à utiliser la biodiversité du monde animal pour promouvoir la sécurité alimentaire mondiale, et la rendre disponible aux générations futures.

    « La diversité des races, issue du travail de générations de paysans, est une condition essentielle à l’adaptabilité de nos systèmes d’élevage face aux enjeux des générations futures », rappelle la chercheuse Julie Bessin. En France, des chercheurs ont pris conscience assez tôt de l’enjeu que constituait cette diversité. Des actions de conservation des races animales ont très vite été mises en place. Dans le même temps, des éleveurs, installés en zone de montagne ou dans des climats rudes, se sont rendu compte que le schéma de sélection dominant proposé par les multinationales du secteur n’était pas compatible avec leurs pratiques.
    http://www.confederationpaysanne.fr/sites/1/mots_cles/documents/Livret_biodiversit%C3%A9%20animale_V3.pdf?PHPSESSID=2uuna8j4pc16vipnog94m1lif0

    C’est le cas de Florent Mercier, un éleveur du Maine-et-Loire, qui a opté pour la Brune Originale, une race de vache issue d’une sélection menée par des paysans en Suisse. « Ici, régulièrement, il y a des sécheresses d’été, un long hivernage au foin, sans ensilage. Par chance, en Suisse, cinq cents éleveurs ont refusé, dès le départ, l’importation de génétique américaine et ont su garder le système d’échange de taureaux et les nombreux concours locaux », explique-t-il. Cette race de vache se révèle capable de s’adapter à différents milieux, allant des alpages à l’herbe pauvre jusqu’aux élevages de plaines très fertiles. L’enjeu pour ces éleveurs : regagner leur autonomie vis à vis du système d’élevage industriel. Près de 70 initiatives pour la conservation de la biodiversité animale domestique sont recensées en France.

    Cliquer pour accéder à carte_france_initiatives_conservation_biodiversite_animale.pdf

    Autant de graines de résistance à l’homogénéité promue par les géants de la sélection animale et à l’appauvrissement général.

    Quand le porc bon marché est à éviter…
    https://positivr.fr/vrai-cout-viande-documentaire-arte-cochon-porc-bon-marche/

  6. Luc dit :

    François Hollande, arrivé le samedi 27 février 2016, vers 6 heures 45 au Salon de l’Agriculture s’est fait copieusement hué et sifflé. Vêtus de t-shirts noirs marqués de l’inscription «Je suis éleveur je meurs», certains ont scandé : «Démission !».

    Le stand du ministère fut saccagé.

    Pendant ce temps à Paris, des manifestants agriculteurs se sont rassemblés devant un bâtiment administratif à Montreuil, pour protester contre les «normes agricoles», en aspergeant ce dernier à l’aide d’une broyeuse :
    (https://www.youtube.com/watch?v=qH5N_SF_OpE)

    Depuis la disparition de la PAC (la politique agricole commune), les prix ne sont plus garantis, et ils peuvent atteindre des planchers mortels pour les élevages et les éleveurs. D’où les nombreux suicides :
    http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/agriculture-la-profession-de-plus-en-plus-touchee-par-les-suicides_1331611.html#xtor=CS1-747

    • Anne dit :

      Se souvenir qu’avec Hollande, on a affaire à une police politique digne des pays communistes : comme ici lors du 14 juillet :

      A noter les promesses faites par lui et par le FN, d’aider au maximum les agriculteurs en mettant une préférence sur les producteurs français. C’est évidemment démagogique puisque tan que la France ne quittera pas l’U.E., cela sera impossible.

      Exemple type : la Commission européenne a ouvert une enquête sur Intermarché, car elle estime que le choix de l’enseigne d’acheter la viande plus cher aux éleveurs français est une entrave à la concurrence étrangère.

      « Sur le porc, l’été passé, Intermarché s’était accordé avec Leclerc pour acheter le kilo (de porc) 1,40 euro. Mais ça n’a pas tenu. Maintenant, Bruxelles nous tombe dessus et enquête » , a déclaré le patron d’Intermarché, dans un entretien au quotidien Libération mis en ligne le 26 au soir. L’Europe considère que cet accord était discriminant vis-à-vis des pays tiers. Mais ce qui ne semble pas discriminant c’est de permettre une concurrence avec des gens de l’est qui ont un salaire de 300 € par mois.
      http://www.sudouest.fr/2016/02/27/crise-de-l-elevage-intermarche-accepte-d-acheter-plus-cher-l-europe-refuse-2285874-4720.php
      Et cela va aller en empirant à cause de l’immigration. Car le PS allemand paye des marginaux violents pour empêcher les manifestations d’opposants à l’immigration de masse !
      http://journalistenwatch.com/cms/demo-sold-fuer-antifa/
      Une immigration musulmane qui du coup va faire baisser la demande de porcs dans toute l’Europe !

    • Yann dit :

      François Hollande pas bien accepté au Salon de l’Agriculture le 25 février 2017 …

      Son ancien ministre de l’Economie reçoit un œuf :

      Quand il deviendra président il prendra soin de rencontrer les mêmes personnes d’une année sur l’autre :

      En avril 2022 Macron a failli recevoir un jet de tomates lors de son déplacement à Cergy :
      https://www.huffingtonpost.fr/entry/a-cergy-emmanuel-macron-evite-de-justesse-un-jet-de-tomate_fr_62692784e4b0197ae3fd4c65

      L’Union Européenne c’est la mort des agriculteurs français pourtant ces derniers votent contre un frexit !
      https://francais.rt.com/economie/16411-intermarche-france-union-europeenne-concurrence

  7. Isabelle dit :

    L’agriculture a besoin de phosphate venant principalement de Tunisie, Maroc , Afrique du Sud et Chine. Mais les stocks naturels s’épuisent. D’autres sources de phosphates existent : l’urine et les boues des égouts. D’autre part, on a des plantes aux racines moins voraces en phosphate, d’où la nécessaire biodiversité : « vers une famine planétaire… »

    Et pour stocker l’eau, activer la croissance des plantes et bonifier les sols, il existe un copolymère (chaine carbonée), le Polyter, qui bloque les molécules d’eau dans ses mailles sans réaction chimique. Chaque granule va ainsi capter l’eau et se transformer en « nodule » de gelée jusqu’à 300 fois son volume initial.

  8. Ken dit :

    Claude Bourguignon s’inquiète sur les terres des agriculteurs :

    Nicolas Pezeril : Guide du Néo Rural et de la Permaculture…

    Quelque part dans l’ouest de la France vit Yves Gillen qui a fait le choix, il y a presque cinq décennies, de vivre en autarcie avec sa compagne Annick. La roulotte qui a accompagné leurs années de nomadisme est maintenant une véritable maison où il fait bon vivre, sur un terrain qui est devenu un lieu de visites et d’inspiration : Les jardins du Marais. Le couple a été l’un des pionniers français de l’auto-production énergétique, s’affranchissant du monopole EDF, grâce à un aérogénérateur dans un premier temps puis grâce à des panneaux solaires depuis 1980. Pour leurs besoins en eau, Yves a créé tout un système de récupération et de pompage, qui leur permet tout de même d’avoir une douche efficace. Il traite son sol (13 000m²) en s’inspirant de la permaculture, en le nourrissant de matières organiques, et le couvrant pour l’isoler du soleil, du froid ou du vent.

    Gérard Augé, agro-pédologue est un adepte de la biodynamie adaptée au jardin potager.

    Certains arrivent même à se débarrasser d’un virus dévastateur… grâce à la musique !
    http://www.lefigaro.fr/conso/2017/11/13/20010-20171113ARTFIG00015-un-paysan-sauve-ses-cultures-d-un-virus-devastateur-8230-grace-a-la-musique.php

    Il y aussi l’agroforesterie qui rétablit des arbres dans les champs. L’exemple du Québec :

    Depuis 2013, Maxime de Rostolan est à l’origine de « Fermes d’avenir » qui a pour objet la promotion des méthodes alternatives de culture, soutenables écologiquement et socialement. L’agro-écologie peut-elle être plus rentable que l’agriculture conventionnelle ? « Ferme d’avenir » le pense et veut non seulement le prouver, mais également revaloriser le métier de paysans ! Cette association fait le pari de lancer des fermes expérimentales, notamment celle de La Bourdaisière,
    https://fermesdavenir.org/ferme-de-bourdaisiere/le-projet-la-boudaisiere
    pour montrer qu’il est possible de se passer de pesticides et d’intrants chimiques pour toute notre alimentation. Un film résume leur projet « On a 20 ans pour changer le monde » (extrait) :

    Echange entre l’équipe du film et le public :

    L’homme qui parle avec les plantes dans la Vallée de Santiago, quasiment au coeur du Mexique, Don José Carmen, un humble cultivateur, qui peut révolutionner l’Agriculture :

    Cliquer pour accéder à LIVRE_L-homme-qui-parle-avec-les-plantes_de-Yvo-Perez-Barreto.pdf

    A la fin des années 1980, les chercheurs suisses Dr. Guido Ebner et Heinz Schürch ont fait une découverte sensationnelle dans les laboratoires du géant pharmaceutique Ciba-Geigy à Bâle, devenu Novartis, qui pourrait résoudre le problème de la faim dans le monde. Lors d’expériences en laboratoire, ils ont exposé des céréales et des œufs de poisson à un « champ électrostatique ». Résultat : étonnamment, des « formes primitives » ont grandi, plusieurs fois plus résistantes et productives que les plantes ou les poissons conventionnels ou génétiquement modifiés. Cependant, comme cette méthode ne nécessite pratiquement aucun engrais et aucun pesticide, les résultats des recherches sur cette possibilité de produire des céréales, des légumes et du poisson d’une qualité sans précédent ont disparu à l’instigation du géant pharmaceutique impliqué : Le blé ne pousse pas seulement avec une tige, mais en grappes, le maïs développe trois à six épis au lieu d’un ou deux. La graine reste entre les mains de l’utilisateur car elle peut à nouveau germer. Les agriculteurs ne sont donc pas dépendants des fournisseurs de semences, comme c’est le cas, par exemple, des semences hybrides commercialisées par Monsanto (puis ensuite par Bayer AG) peu germinables la deuxième année. En tant que leader des fabricants de pesticides chimiques, Ciba-Geigy se retrouvant en conflit d’intérêts, a préféré laisser sa découverte dans les tiroirs de l’Office Européen des Brevets pour éviter les contrefaçons à l’extérieur de l’entreprise. Dix ans plus tard, les brevets redevenus libres, Daniel Ebner, biologiste et fils de l’un des chercheurs, l’a acheté et a poursuivi les recherches avec son frère Christoph Nikunja Ebner. Ensemble, ils ont fondé l’Institut Guido Ebner pour soutenir et promouvoir de nouvelles recherches. Ils veulent mettre leurs résultats à disposition principalement dans les pays en développement, car les semenciers occidentaux comme Bayer y sévissent également, rendant les agriculteurs dépendants. En 2007, le journaliste d’investigation suisse Luc Bürgin a écrit un livre sur cette découverte afin que la connaissance du principe de fonctionnement révolutionnaire de ce qu’on appelle le code primitif ne soit pas oubliée.
    https://www.urzeitcode.com/
    https://www.kla.tv/26249

    • Arnaud dit :

      Oui, mais les agriculteurs qui se sont mis dans le bio, ne reçoivent pas les subventions promises. Et d’exploitations agricoles, il n’y en a plus que 305 000 en France avec selon la MSA en 2016, la moitié des agriculteurs ne gagnant pas plus de 350 € par mois. Pourtant ils travaillent les 7 jours de la semaine et avec l’aide de leurs enfants quand ils rentrent de l’école ou lors de leurs vacances. La femme est partie chercher un salaire à l’extérieur. Pas étonnant que tous les deux jours plus d’un se suicide. Et encore il faut que le médecin souligne bien que le mort était sous traitement ou dépressif pour que l’assurance décès marche. Autrement il n’est pas comptabilisé parmi les suicidés. Les gains de production ne bénéficient pas aux exploitants mais aux différents intermédiaires : vétos, comptables, marchands, banquiers, car ces derniers ne subissent pas la concurrence mondiale. Les syndicats (le communiste Modef, Confédération paysanne, Fédération française de l’Agriculture…. n’obtiennent que 45% de votes. Mais ils délivrent les permis d’exploitation des terres. Et non seulement ils ont la mainmise sur le foncier mais en plus ils sont en cogestion avec des coopératives qui ne payent pas d’impôts sur les societés . Pour le lait, si le coût de production est selon Coordination rurale de 45 centimes le litre, les coopératives cherchent à l’obtenir à moins de 34 centimes. Elles sont en position de force comme l’est par exemple dans la viande, Bigard qui transforme 70% des viandes (porc, agneau, veau, vache…). Le libre échange condamne donc l’agriculture française. Monter en gamme pourrait sauver certains secteurs. Les AOC en vin qui appartiennent aux viticulteurs et non aux transformateurs sauvent la filière. Alors que la marque telle que Président (camembert) est à Lactalis, Charal à Bigard. Le développement des marques s’est substitué aux AOC, AOP. Heureusement dans le Jura, le lait pour la fabrication du comté est payé 45 centimes le litre et même 60 pour le bio car toute la filière est contrôlée par les exploitants. Le problème aussi, l’agriculture est devenue une monnaie d’échange au profit de ce qui est de plus haute technologie dans les échanges internationaux. On oublie qu’un pays doit se préoccuper de sa souveraineté alimentaire.

      Jacques Eggler, ouvrier agricole dans une exploitation maraîchère « bio » en Alsace, parle de sa production, de ses techniques de production, de ses valeurs, de sa vision de l’agriculture. Et il explique pourquoi le terme « permaculture » l’insupporte :

      En Russie, on exporte du bio en Europe :
      https://inforussie.com/2019/09/11/cette-ferme-bio-russe-a-exporte-vers-lue-pour-15-millions-deuros-reportage/

  9. Robert dit :

    Comment l’Union Européenne a imposé les maïs OGM à la France ou le fonctionnement de l’Union Européenne.

    Tout commence à la commission européenne. Celle-ci, pour des raisons qu’on ignore mais derrière lesquelles de mauvaises langues ont vu un soupçon de lobbying, décide d’autoriser la commercialisation du maïs OGM (Organisme Génétiquement Modifié) Monsanto.

    Pour cela, elle doit obtenir l’aval du conseil des ministres de l’agriculture des 28 pays membres. Elle réunit donc ce conseil et présente son projet. Rendons hommage à la France qui s’est bien battue pour rejeter cette proposition. S’en suivit un vote des ministres qui a dégagée une majorité de votes contre.

    Oui mais, le vote de ce conseil se fait à la majorité qualifiée, c’est à dire que chaque état a un nombre de voix qui correspond à son poids démographique. Plus précisément, pour qu’une décision soit adoptée, elle doit l’être par 72% des états-membres représentant au moins 65% de la population, avec une minorité de blocage d’au moins quatre états représentant 35% de la population. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

    Et là il y a un hic : le non n’obtient pas la majorité qualifiée, ni le oui d’ailleurs. C’est comme si le conseil s’était abstenu : ni pour, ni contre.

    Pendant ce temps, le parlement européen, qui a eu vent de l’affaire, décide de s’en saisir. Effectivement, la commission n’est obligée de saisir le parlement européen (codécision) que dans certains domaines comme la culture ou l’environnement, mais pas pour l’agriculture qui, comme chacun sait, n’a rien à voir avec l’environnement.

    S’ensuit un débat puis un vote qui dégage une majorité de non. La commission en prend acte, mais rappelle que dans ce domaine, le vote du parlement n’est que consultatif.

    A la même époque, des sondages sont réalisés dans la plupart des pays de l’union, qui montre clairement que la majorité des européens sont opposés aux OGM.

    Résumons-nous :

    une majorité de pays est contre mais ce n’est pas suffisant pour constituer une décision
    une majorité de députés européens est contre mais leur avis n’est que consultatif
    Les peuples européens sont en majorité contre mais qui les écoute ?

    Dans un système démocratique, cela aurait dû suffire pour que la commission retire sa proposition. Mais que croyez-vous qu’il arriva ? La commission l’a maintenue en vertu des traités européens qui lui en donnent le droit. Cette proposition s’applique alors à tous les états sans discussions. Dans les institutions européennes on a une curieuse conception de la démocratie…

    La France s’est donc vue dans l’obligation d’accepter d’importer du bon maïs Monsanto, tant pour l’alimentation animale qu’humaine, maïs que vous retrouverez dans votre assiette que cela vous plaise ou non, directement ou indirectement.

    Pour l’instant la France fait de la résistance sur la culture de ce maïs sur son sol mais elle en paye le prix lourd. En effet, tout retard dans la transposition d’une directive européenne entraîne des pénalités financières très lourdes. Combien de temps pourra-t-elle tenir, et le prochain gouvernement en aura-t-il la volonté ?
    http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/comment-l-union-europeenne-a-191959

    Bref, rien que pour l’agriculture, un Français raisonnable devrait voter pour le frexit.

  10. Pierrot dit :

    Le Bisphénol A mis dans le papier WC et les tickets de caisse, alors que c’est un produit utilisé seulement pour le plastique. Il rendrait stérile…
    https://hal-anses.archives-ouvertes.fr/anses-01783060/document

  11. fanny dit :


    Le glutamate ou E621 est un exhausteur de goût qui est très largement utilisé dans l’industrie agro-alimentaire. Pourtant, il présente de vrais inconvénients qu’il faut connaître.

    L’E621 est l’un des additifs alimentaires les plus utilisés dans le monde, avec une production atteignant chaque année les 2 millions de tonnes, dont 80 % sont consommés en Asie et tout de même près de 100 000 tonnes en Europe. Des études menées dès les années 1950 ont démontré que le glutamate détruisait les neurones dans la couche interne de la rétine des rats. Vers 1969, J. Olney a découvert que ce phénomène n’était pas limité à la rétine, mais concernait tout le cerveau, et il parla alors d’excitotoxicité. Dans son livre ‘Excitotoxins, The Taste that Kills’ (Excitotoxines, le goût qui tue), le Docteur Russel Blaylock explique que « le glutamate détruit certains neurones en autorisant l’invasion excessive de calcium dans les cellules. Cette invasion déclenche des taux excessifs de radicaux libres qui tuent les cellules. La perte en cellules nerveuses qui peut être causée par le glutamate [et l’aspartame] en excès est la raison pour laquelle on les appelle ‘excitotoxines’. D’autres risques liés à la consommation excessive de glutamate seraient obésité, hypertension, hyperactivité, diabète, migraines, etc. Certains asthmatiques y seraient également allergiques. »

    Le syndrome du restaurant chinois regroupe un ensemble de symptômes qui surviendraient dans les quelques minutes qui suivent un repas :
    « Flush » c’est-à-dire des rougeurs cutanées sur le cou, le visage et la partie supérieure du tronc.
    Les yeux injectés de sang.
    Des céphalées.
    Des sensations de brûlure dans tout le corps.
    Des sensations d’oppression thoracique.
    Des nausées et des vomissements.
    Des démangeaisons…

  12. Isabelle dit :

    Il y a aussi les nanoparticules que les multinationales de l’alimentaire ne veulent surtout pas faire connaître :

    Grâce à leurs lobbies auprès de l’U.E., ils ont réussi à éviter leur mention sur les étiquettes. L’association UFC-Que Choisir a testé 16 produits de grandes marques pour les détecter. Résultat : 100% des produits analysés contiennent des nanoparticules et trois seulement en font mention… Alors ces particules microscopiques (d’un milliardième de mètre)sont-elles vraiment dangereuses pour la santé ?

    Ce qui est incroyable c’est de voir qu’une très grande majorité d’agriculteurs ont voté pour un parti qui ne demandait pas le frexit. Résultat, avec le traité Mercosur, les éleveurs de bovins risquent de disparaître. Car ils sont 4 fois moins chers au Brésil et en Argentine ou deux fois au Canada.
    https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/en-images-les-agriculteurs-manifestent-contre-le-traite-de-libre-echange-5579979
    Reste que si nous commençons une période plus ou moins longue de minimum solaire (minimum de Maunder), les prix monteront. Les pénuries alimentaires lorsqu’il y a un minimum de Maunder sont très importantes. Celui qui avait commencé en 1645 et s’est poursuivi jusqu’en 1715, a vu les températures chuter de 1,3 degré Celsius à l’échelle mondiale. Cela a engendré un froid si intense en Europe et des phénomènes météorologiques extrêmes dans le reste du monde que l’on a assisté à une série de sécheresses, d’inondations, de mauvaises récoltes, qui à leur tour furent la cause d’immigrations massives, et de troubles.
    https://fr.sott.net/article/34085-Des-pertes-de-recoltes-catastrophiques-signalees-dans-le-monde-entier
    Est-ce pour cette raison que l’on commence à faire manger des insectes dans les écoles comme ici au Canada ?

  13. Dino dit :

    Peintures de l’Allemande Agnes Clausen XIXe siècle :



    Comment effrayer les corbeaux avec une crécelle :

    Scènes agricoles de l’Anglais George Clausen (1852-1944) :


    Jeune paysanne de Quimperlé :

    Ramassage des betteraves à sucre en hiver :

    Plantation d’arbre :

  14. Michalis dit :

    La commercialisation de la viande synthétique :

    https://mobile.twitter.com/wef/status/1330526452496945162

    La plus grande chaîne de supermarchés suisses a investi dans la société israélienne Aleph Farms, pionnière du steak de bœuf synthétique. Quant à sa grande concurrente Coop, l’une de ses filiales (Bell Food) a pris des participations dans la société néerlandaise Mosa Meat, qui avait confectionné le premier hamburger synthétique en 2013 ! Le fait de vendre de la viande synthétique en supermarché est un objectif affiché du fondateur de Mosa Meat (ici au Forum de Davos, en octobre 2015). Le Prof. Mark Post est d’ailleurs convaincu qu’à terme, sa viande de laboratoire se vendra « quatre fois moins cher » que la viande d’élevage…

    Les deux principaux fournisseurs de McDonalds misent sur la viande synthétique !

    En 2018, le géant agroalimentaire Tyson Foods a racheté la société Keystone, qui fournit à McDonald’s l’intégralité de ses chicken nuggets. La même année, Tyson Foods a également investi dans Memphis Meat, la grande pionnière des chicken nuggets synthétiques ! Tyson Foods fournit 150 millions de livres de bœuf à McDonald’s chaque année. Or, l’année dernière, Tyson Foods a investi dans une ‘start-up’ israélienne qui promettait de produire du hamburger synthétique à 5$ le kilo « en 2019 »… La multinationale agroalimentaire Cargill, qui fournit également McDonald’s en viande à hamburger, a pour sa part investi dans Aleph Farms – la première société au monde à avoir réussi à créer du bifteck de laboratoire ! Une prouesse bien plus exigeante que la production de simples hamburgers…

    L’Italie a par contre décidé d’interdire toute fausse viande, invoquant « de graves problèmes de santé ». De nombreuses études récentes montrent que la viande synthétique cultivée en laboratoire, selon le modèle promu par l’eugéniste milliardaire Bill Gates, déclenche la formation de turbo-cancers chez l’homme.
    http://www.stationgossip.com/2023/11/italy-becomes-first-nation-to-ban-bill.html?m=1

    Et n’oublions pas le poisson !

  15. Tonio dit :

    Gérard Ducerf – Un stage sur les plantes bio-indicatrices en vidéo (presque 8h) :

    Raphaël Colicci donne naissance, sans relâche, à des conservatoires d’arbres fruitiers anciens, uniques en France :

  16. Kyle dit :


    https://www.economist.com/leaders/2022/05/19/the-coming-food-catastrophe
    Les petits agriculteurs produisent jusqu’à 80 % de la nourriture dans les pays non industrialisés. Cependant, ils sont actuellement coincés sur moins d’un quart des terres agricoles du monde. La période 1974-2014 a vu 140 millions d’hectares – plus que toutes les terres agricoles en Chine – être occupés par des plantations de soja, de palmier à huile, de colza et de canne à sucre :
    https://www.globalresearch.ca/toxic-contagion-funds-food-pharma/5819860

    Famine potentielle en vue. Et si elle était organisée ?

    Famine potentielle en vue. Et si elle était organisée?


    C’est ce que pense aussi le juriste Marc Gabriel Draghi, auteur du livre ‘Le Grand Reset en marche !’. La crise des engrais azotés (la moitié de la production alimentaire mondiale) qui se profile, dont les compagnies productrices sont financées par BlackRock et The Vanguard Group, semble bien en réalité provoquée…
    -https://www.dailymotion.com/video/x8b1o4e

    Un jeu de simulation a déjà été organisé, il y a six ans et demi. Les 9 et 10 novembre 2015, 65 cadres internationaux issus du monde politique et du secteur privé ont participé à l’événement Food Chain Reaction (réaction de la chaîne alimentaire) dans les locaux du siège du World Wildlife Fund (WWF) à Washington, au cours duquel une crise du système alimentaire mondial a été simulée. Le scénario a été conçu par un groupe d’experts du ministère des Affaires étrangères américain, de la Banque mondiale et de la société agricole Cargill. L’événement a été mis en œuvre par une sous-division de la CMA Corporation, qui travaille pour le compte du ministère américain de la sécurité intérieure et du centre national de coordination des secours en cas de catastrophe. Le financement a été assuré par le groupe Cargill, qui contrôle un quart des exportations américaines de céréales, et par le fabricant de confiseries Mars. Le tout a été produit par le World Wildlife Fund, en collaboration avec le Center for American Progress, un think tank fondé en 2003 par John Podesta, conseiller politique de Bill Clinton. Il est mené par le lobbyiste Tom Dashley, un politicien de premier plan du Parti démocrate qui devait être ministre de la Santé sous Barack Obama, mais qui n’a pas pu prendre ses fonctions en raison de la révélation de transactions financières douteuses. Pendant deux jours, les participants à la réunion ont réagi à un scénario qui simulait une crise alimentaire mondiale pour les années 2020 à 2030. Il a été déclenché par « des prix alimentaires fluctuants, une instabilité de l’approvisionnement alimentaire au milieu d’une croissance démographique toujours plus forte, une urbanisation rapide, des événements climatiques violents et des troubles sociaux ». Le déroulement de la crise a été divisé en quatre périodes : Le premier cycle s’étend de 2020 à 2021, avec d’importantes sécheresses en Amérique du Nord, des troubles sociaux en Asie du Sud-Est et en Afrique, et une augmentation des prix des denrées alimentaires à 262 % des moyennes à long terme. Le deuxième cycle, de 2022 à 2024, est marqué par d’importantes sécheresses dans les principales zones de production et par une hausse spectaculaire des prix du pétrole. Les troubles et les migrations augmentent, tout comme les achats paniques face à l’insécurité croissante. Les prix des denrées alimentaires passent de 262 à 395 % des moyennes à long terme. Au cours du troisième cycle, de 2024 à 2027, on assiste à une reprise de la production des récoltes dans une grande partie du monde, ce qui atténue la pression sur les marchés. Alors que des sécheresses isolées provoquent des troubles dans la région du Sahel, les prix mondiaux des denrées alimentaires chutent de 395 à 145 % des moyennes à long terme. Le quatrième cycle est marqué par des sécheresses au Brésil, en Chine et aux États-Unis, des troubles sociaux en Inde et des manifestations dans les villes d’Afrique de l’Ouest, ainsi que par une nouvelle hausse des prix des denrées alimentaires, qui passent de 141 % à 387 % des moyennes à long terme. La fin de la simulation est bizarre : outre l’introduction d’une taxe sur le CO2, des dons inattendus élevés en provenance du monde entier sont versés au programme alimentaire des Nations Unies. Ainsi : « le monde est bien équipé pour faire face à la catastrophe dans les régions qui peuvent être atteintes par les organisations humanitaires ». Derrière le terme d’organisations humanitaires se cachent en effet de nombreuses ONG et fondations, comme la fondation Open Society de George Soros, la fondation Bill & Melinda Gates, le Forum Economique Mondial ou Pain pour le Monde de l’Église catholique. Ce sont précisément ces organisations qui, à notre époque, gagnent chaque jour en puissance et en influence et qui veillent à ce que les crises soient systématiquement préparées et utilisées pour assurer et consolider la domination de l’élite mondiale, en planifiant leur déroulement à l’échelle générale et en les aggravant si nécessaire, peu importe si de grandes parties de l’humanité sont entraînées dans le désastre. Le site web de l’événement Food Chain Reaction.org a d’ailleurs été supprimé entre-temps sans indication de motifs.
    https://www.kla.tv/index.php?a=showlanguage&lang=fr&id=23217&date=2022-07-30

    Après l’incitation financière aux agriculteurs de détruire leurs récoltes voici toute une série d’incendies « bizarres » dans l’industrie agro-alimentaire, notamment aux USA :
    https://www.profession-gendarme.com/usa-incendies-intrigants-dans-lindustrie-alimentaire/
    https://www.iceagefarmer.com/
    https://www.bitchute.com/profile/ZXht0SXOiDNM/
    Carte des entreprises alimentaires ayant subi des arrêts, des incidents ou des incendies en 2022 :
    https://www.zeemaps.com/view?group=4410859&x=-89.849631&y=44.059004&z=14

    3.000 bovins sont soudainement morts en juin 2022 au Kansas :
    https://t.me/unis_vers/14881

    La sécurité des approvisionnements alimentaires dans le rapport public annuel de la Cour des comptes en France :
    – Il n’y aucun stock stratégique
    – Le degré d’autonomie alimentaire des cent premières aires urbaines françaises est en moyenne de 2 %
    – 97 % de la production agricole locale est consommée à l’extérieur de son territoire de production
    – Les magasins alimentaires ont 3 jours de stocks
    – L’approvisionnement, en flux tendu, dépend de systèmes logistiques dépendant du pétrole et du transport routier quotidien, et de systèmes informatiques subissant des cyberattaques.

    La sécurité des approvisionnements alimentaires dans le rapport public annuel de la Cour des comptes

    Dan Andrews, premier ministre australien veut interdire aux gens de cultiver leur propre nourriture. Un projet de loi modifiant la loi agricole de 2022 passe sa 2ème lecture au parlement.
    https://www.legislation.vic.gov.au/bills/Agriculture-Legislation-Amendment-Bill-2022

    Dans les campagnes en Chine, des caméras de surveillance pour empêcher les agriculteurs de travailler :
    https://t.me/trottasilvano/23711

    En 2022, le Forum économique mondial (WEF) a clôturé sa conférence à Davos par un sombre avertissement sur les dangers de la « dépendance aux protéines de viande dans l’alimentation quotidienne » et un appel à manger des vers, des mouches, etc., ainsi que des substituts d’OGM durables :
    https://liesidotorg.com/2022/11/22/comment-realiser-un-holocauste-mondial-a-partir-de-famines-creees-partie-1/
    https://liesidotorg.com/2022/11/23/comment-realiser-un-holocauste-mondial-a-partir-de-famines-creees-partie-2/
    https://liesidotorg.com/2022/11/24/comment-realiser-un-holocauste-mondial-a-partir-de-famines-creees-partie-3/
    D’où le feu vert dans l’UE aux protéines de champignons, de riz et de pois, d’insectes, de lait et de nouveaux sucres :
    https://www.greatitalianfoodtrade.it/fr/progr%C3%A8s/nouveau-feu-vert-dans-l%27ue-prot%C3%A9ines-de-champignons-riz-et-pois-insectes-lait-et-nouveaux-sucres/
    Les insectes dans les cantines scolaires… Transmission de maladie parasitaire : Modèle d’email à adapter :
    https://www.relais-info.fr/2023/03/les-insectes-comestibles-et-leur-role-dans-la-transmission-des-maladies-parasitaires-a-lhomme/

    ‘Pénuries alimentaires, une guerre à venir ?’, enquête d’Armel Joubert des Ouches ! Une famine mondiale ne serait-elle pas une nouvelle arme des mondialistes ?
    https://odysee.com/@Isildan:8/P%C3%A9nuries-alimentaires,-une-guerre-%C3%A0-venir:c

    Le monde paysan disparait face à l’agro-business. Les derniers acteurs, essentiels plus que jamais à la souveraineté alimentaire de nos régions, sont sous-payés et rencontrent tout un tas de difficultés…

    Ils organisent les pénuries alimentaires. Préparez-vous !
    https://odysee.com/@MediainfociteTV:6/ils-organisent-les-p%C3%A9nuries:5
    Le directeur de l’alimentation des Nations Unies met en garde contre les pénuries alimentaires. Ce sera «l’enfer sur terre» en 2023 !
    https://twitter.com/backtolife_2023/status/1583334745370284032
    La 5G peut détruire n’importe quel pays en 1 an en empêchant toute vie sous ses antennes :
    https://crowdbunker.com/v/QK8ampwUxQ
    On modifie aussi le climat pour affamer une partie des peuples qui résistent au Nouvel Ordre Mondial :
    https://www.profession-gendarme.com/la-pire-arme-jamais-creee-dans-le-monde-pour-affamer-une-partie-du-peuple-et-controler-le-reste/

    Un des rôles des États, depuis leur création, est de faire des stocks afin d’éviter les crises alimentaires. Et un certain nombre continue à le faire. Les États asiatiques, par exemple, ont tous des politiques de stocks publics très importants. L’Inde est ainsi le champion du stockage public alimentaire. Or, ces politiques se sont trouvées sous le feu des critiques néolibérales, et donc de l’Union européenne, des États-Unis ou encore de pays comme le Canada ou l’Australie. Ces derniers ne veulent pas des stocks publics, car ils estiment que cela déforme le marché.
    https://reporterre.net/Flambee-des-prix-Les-Etats-doivent-faire-des-stocks-alimentaires

    Pourquoi donc Bill Gates s’est-il mis à acheter dans les 100 000 ha de terres agricoles ?
    https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/bill-gates-plus-grand-proprietaire-prive-de-terres-agricoles-aux-etats-unis-1310719
    Déjà il incitait financièrement l’Inde et de nombreux pays africains à utiliser des semences génétiquement modifiées (brevets sur le vivant au profit de qui ?) :
    https://www.zdnet.fr/blogs/l-esprit-libre/la-fondation-bill-gates-donne-a-l-afrique-et-l-inde-des-millions-et-des-ogm-39709433.htm
    Gates a également pris le contrôle de la production et du stockage des semences dans le monde !
    https://uncutnews.ch/bill-gates-hat-die-kontrolle-ueber-die-weltweite-produktion-und-lagerung-von-saatgut-uebernommen/
    A noter en Hollande, une grande installation à Almelo appartenant à Picnic, une entreprise de livraison d’épicerie financée par Bill Gates qui utilise des véhicules électriques, a soudainement pris feu en pleine nuit :
    https://thecountersignal.com/gates-funded-picnic-facility-burnt-to-the-ground/
    Le gouvernement néerlandais prévoit d’acheter et de fermer jusqu’à 3 000 exploitations agricoles situées à proximité de zones écologiquement sensibles, afin de se conformer aux règles de l’UE en matière de préservation de la nature !
    https://www.anguillesousroche.com/environnement/les-pays-bas-vont-fermer-jusqua-3-000-exploitations-agricoles-pour-se-conformer-aux-regles-de-lue/

    En 2022, lors de leurs remise de diplôme, des étudiants de Agro paris tech ont tenu un discours anticapitaliste « c’est une formation qui pousse aux ravages sociaux et écologiques en cours. L’agro-industrie mène une guerre au vivant et à la paysannerie partout sur terre. On ne croit ni au développement durable, ni à la croissance verte, ni à la transition écologique… »

    Pourtant l’ « Agenda 2030 » de l’ONU qui ne peut que provoquer des pénuries alimentaires, est imposé dans tous les pays avec l’aide de la Chine !
    https://www.epochtimes.fr/lonu-forum-economique-mondial-a-lorigine-de-guerre-contre-agriculteurs-selon-experts-2116158.html

    Les produits alimentaires vendus diminuent aussi de taille ! La baguette par exemple était en 1953 2 fois plus longue qu’aujourd’hui :


    Les exportations de blé dans le monde de 2000 à 2022 :
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzAzMWE1MzIyYTU5NjEzNjY3ZDM4OGM2Y2RmZjQ5MjhhNWI?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=6d6e8831a860210ca4e1070d97cc267d80486255a3c06a71772884bc5bbf110b

    L’ancien directeur du CDC, Robert Redfield, a déclaré que la grippe aviaire se propagerait aux humains et serait très mortelle lors de la prochaine « Grande Pandémie », pour laquelle celle du covid-19 n’était qu’un simple échauffement :

    De l’aliment pour fabriquer du gaz :
    https://vk.com/video683807079_456241091

    En baissant l’intensité du rayonnement solaire, on baisse le taux de production de vitamine D des humains et on affaiblit leur système immunitaire. De même on baisse le taux de croissance des plantes, et donc de la nourriture. Une manière de réduire la population par la famine :
    https://www.bitchute.com/video/owJjsywXBPIa/

    Et pourquoi cette volonté de privatiser l’eau avec les mega bassines, ce qui va à l’encontre des paysans ?

    Et ces éoliennes qui peuvent faire mourir tout un cheptel explique Sioux Berger dans son livre ‘Le prix du vent des éoliennes des bêtes et des hommes’ :

  17. Rudi dit :

    « La seule revendication incontournable pour les agriculteurs et le reste de notre économie est de quitter l’euro » pense Jean Goychman : C’est en 1992 que le piège tendu de longue date s’est refermé sur la France. Après une campagne longtemps indécise, les partisans de l’euro l’ont finalement emporté. La mise en place de cette monnaie « idéalisée » s’est pourtant faite en dépit du bon sens et nombre de personnalités avaient pourtant mis en garde contre les dangers qu’une telle monnaie allait faire courir à l’ensemble de notre économie. Rappel historique : En 1763, Benjamin Franklin commença son périple européen par l’Angleterre. Interrogé par le gouverneur de la Banque d’Angleterre (créée en 1694), il répondit que la prospérité des colonies américaines venait de l’utilisation de leur propre monnaie (local scripts) pour les besoins de leur commerce et de leur industrie, qui se trouvaient ainsi financés sans payer d’intérêt à quiconque. Le gouverneur trouva cela anormal et fit en sorte que l’emploi de la monnaie anglaise soit obligatoire dans ces colonies dépendantes de Sa Majesté.

    Voici ce qu’écrit Hong Bing Song dans ‘La guerre des monnaies’ : Ainsi, en 1764, ils imposèrent au Parlement britannique l’adoption du Currency Act, interdisant aux colonies d’Amérique d’émettre leur propre monnaie ; les gouvernements locaux devaient, en sus, continuer de s’acquitter de leurs impôts en devises-or et argent envers le gouvernement britannique. En seulement un an, la situation s‘est inversée, les temps prospères sont révolus, la récession économique s‘est répandue dans les rues où le chômage sévit. Ecoutons Benjamin Franklin parler douloureusement des graves conséquences de cette loi sur l’économie des colonies : « Si l‘Angleterre n‘avait pas privé les colonies du droit d‘émission de la monnaie, créant ainsi du chômage et du mécontentement, leurs membres auraient été heureux d‘ajouter une petite taxe sur le thé et d‘autres produits. L‘incapacité des colons à être investis du pouvoir d‘émettre leur propre monnaie, en s‘affranchissant de façon permanente de Georges III et des banques internationales, est la principale raison de l‘éclatement de la guerre d‘indépendance américaine. » Ceci aurait dû faire réfléchir les inconditionnels de l’euro. Mais ils n’en avaient cure. Depuis le départ avec le dollar AMGOT, https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_militaire_alli%C3%A9_des_territoires_occup%C3%A9s
    il fallait imposer une Europe « fédérale » et faire une monnaie unique pour tous les pays européens était une priorité absolue, et peu importe qu’elle soit inadaptée à la plupart de ces pays. Dans sa ‘Théorie des zones monétaires optimales’,
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_mon%C3%A9taire_optimale
    Robert Mundell énonce un certain nombre de conditions préalables nécessaire pour créer avec de bonnes chances de succès une zone monétaire regroupant plusieurs pays. Elles peuvent se résumer de la façon suivante :
    -L’opportunité ou non d’adhérer à une union monétaire s’apprécie donc à la lumière des critères élaborés par la théorie et que l’on peut résumer ainsi :
    -Importance des chocs symétriques.
    -Efficacité des mécanismes d’ajustementCaractéristiques structurelles des économies
    Mundell distingue un premier cas, dans lequel les taux de change sont flexibles, d’union monétaire. En cas de chocs asymétriques, si la demande se déplace d’un pays vers un autre, elle va entraîner l’apparition de chômage dans le premier pays et d’inflation dans le second. Une dévaluation de la monnaie dans le pays touché permettra alors un rééquilibrage de la situation. Dans les conditions où une dévaluation de la monnaie ne sera pas possible, seule une mobilité des facteurs à l’intérieur de l’union monétaire plus forte qu’à l’extérieur permettra de contrebalancer l’absence de taux de change flexibles. La zone euro ne répond pas à ces critères ! Car il n’y a ni fiscalité commune, ni règles sociales identiques. Ensuite, les économies des pays de la zone euro sont très disparates et ces pays sont souvent concurrents entre eux alors qu’ils auraient dû se spécialiser dans certains domaines afin d’optimiser la production. Quant aux changements politiques profonds, ils ne se sont jusqu’à présent traduits que par une avalanche de normes et de réglementations qui, à défaut de faire converger ces économies, n’ont réussi qu’à exacerber une concurrence résultant des différences de charges sociales et d’impôts propres à chaque pays. L’euro a, de fait, a favorisé les économies fortes et handicapé les faibles. Ne pouvant pas dévaluer pour regagner de la compétitivité afin de faire repartir notre production, les pouvoirs publics ne peuvent que distribuer, lorsque la pression sociale monte, que subventions et allègements de charges dont les effets délétères accentueront encore, à terme, ces phénomènes. Nous avons déjà perdu l’industrie textile, l’industrie mécanique est en régression constante et notre agriculture s’effondre. Jusqu’où allons nous glisser sans réagir ? Nos dirigeants sont-ils prêts à sacrifier l’économie de notre pays pour que la fédéralisation de l’Europe se poursuive quel que soit le coût ? Ils ont déjà sacrifié l’esprit de nos institutions en escamotant le référendum de 2005 qui, justement, portait sur le fédéralisme européen et semblent bien déterminés à aller jusqu’au bout, alors qu’il est plus que temps de quitter l’euro, même si cela ne peut se faire qu’en quittant l’Union Européenne car le traité de Maastricht ne permet pas de quitter l’euro seulement.
    https://lecourrierdesstrateges.fr/2024/01/31/quitter-leuro-la-seule-revendication-incontournable-pour-les-agriculteurs-et-le-reste-de-notre-economie/

    Quand les agriculteurs se révoltent contre l’Europe !

    Les tracteurs envahissent le centre de Bruxelles :

    Les mensonges de la classe politique pour entuber les agriculteurs :

    Sébastien Béraud, éleveur laitier, agriculteur en Haute-Loire, non syndiqué, alerte sur les augmentations de charges subies année après année par les producteurs agricoles. Très critique envers le discours des syndicats tels que la FNSEA, pour lui, c’est tout le système de l’industrie agricole qu’il faut revoir. Il s’en prend aussi à l’Union Européenne.
    https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/agriculture-c-est-tout-le-systeme-qu-il-faut-changer-les-politiques-veulent

    La révolte agricole 2024 (Causes, explications, débunkage…) :

    Pour le producteur indépendant, dans le Maine-et-Loire, Philippe Grégoire, mettre la pression sur le gouvernement par les syndicats sera un coup d’épée dans l’eau, car les décisions du gouvernement ne devraient être que  » pansements sur jambe de bois ». Pour ce membre du mouvement République souveraine, le problème des agriculteurs est surtout systémique. Il n’est pas normal qu’un agriculteur ne facture pas lui-même ses produits et que seulement 5 à 6% d’entre eux seulement pourraient vivre sans subvention :
    https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/protestations-agricoles-tout-ca-est-teleguide-entretien-avec-l-agriculteur

    Quand la PAC ne va pas qu’aux agriculteurs :

    Une PAC qui va à la fondation mémoriale de la Shoah :

    Evolution du nombre d’exploitations agricoles entre 2010 et 2020, par spécialisation :
    https://t.me/trottasilvano/32419
    Les confortables revenus des dirigeants des coopératives agricoles :
    https://basta.media/enquete-Salaires-dirigeants-cooperatives-triskalia-coop-de-France-inegalites-agriculteurs-adherents

    Pourquoi la paysannerie est-elle en phase terminale ? Qui tire les ficelles du monde agricole, le plus gros marché mondiale (7 000 milliards $) ? Jean-François Auzolle, ingénieur centralien, apporte une série d’explications. A l’origine : la capitalisation primitive, de puissantes fortunes qui s’organisent entre elles pour chasser en meutes. Les paysans ayant toujours été à leurs yeux une variable d’ajustement. Mais comme il faut que tout le monde mange et que « business is business », le coût doit être le plus faible possible (les insectes arriveront bientôt dans les assiettes). La guerre en Ukraine et ses milliards de débouchés n’attendent pas. Par ailleurs, la maîtrise du foncier étant l’objectif ultime (comme Bill Gates et ses 100 000 hectares aux Etats-Unis), cette caste cherche par tous les moyens à empêcher les agriculteurs de capitaliser.

Répondre à Line Annuler la réponse.