Non, après le 13 et le 24, ce n’est pas barjot de transformer l’essai politiquement, contre cette dictature mondialiste !

Marionnette mondialiste

L'oeil de la pyramide dictatoriale européenne

L’oeil de la pyramide dictatoriale européenne

.

La dette est une arme utilisée pour conquérir et asservir les sociétés, et les intérêts en sont les outils principaux.

Les banques en association avec les gouvernements et les corporations continuent de nos jours à étendre et à perfectionner leur machine de guerre économique qui génère à chaque fois de nouvelles structures paralysantes telles que la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International.

Nimrod dirigeait la ville de Babylone. Il se prenait pour dieu. Il mourut à cause d'un moustique

Nimrod dirigeait la ville de Babylone. Il se prenait pour dieu. Il mourut à cause d’un moustique

Leurs soldats sont de véritables petits assassins, dotés d’aucune moralité. John Perkins fut l’un d’eux et le regrette amèrement aujourd’hui !  Mais qui l’écoute ?

http://www.youtube.com/watch?v=TFC18pFvo1g

« Il y a deux manières de conquérir une nation ! Soit par l’épée, soit au moyen de la dette ! » Nous confirmait déjà John Adams (1735-1826) !  Bien évidemment, celles qui détiennent des ressources naturelles comme le pétrole, le gaz, l’uranium, sont les premières dans le collimateur. La tactique est simple. On pousse le pays en question à se mettre sur le dos, un énorme prêt auprès de la Banque Mondiale ou l’une de ses consœurs. Bien entendu, tout est virtuel ! L’état en question ne verra pas la couleur de cet argent.

Il sera transféré directement sur le compte de corporations apatrides déjà choisies. Le prétexte sera soit de réaliser des infrastructures routières, soit des parcs industriels ou encore des ports… Mais en général, ces aménagements ne profiteront qu’à la minorité régnante et riche. Pas à sa population. Celle-ci a souvent bien plus urgent à régler ! La manière de se loger, de se nourrir, d’éduquer ses enfants ou de se soigner. Une autoroute ne lui sera d’aucune utilité. Pourtant, c’est lui qui en final devra s’acquitter de cette dette. Une dette qui aura été intentionnellement exagérée pour qu’il ne puisse pas la rembourser.

L'Antichrist dirigera l'Europe. Il se prendra pour dieu.

L’Antichrist dirigera cette Europe voulue par les USA. Il se prendra pour dieu.

C’est à ce stade que « l’assassin économique » (terme utilisé judicieusement par Perkins) va intervenir. Il exigera de l’état qu’il fasse tout pour la réduire au minimum. Comment ? En vendant aux corporations internationales et à bas prix toutes ses richesses. Mais il peut aussi lui imposer une base militaire étrangère sur son territoire, ou à ce que ses troupes armées, soient envoyées  défendre des intérêts qui ne sont pas les siens, dans des pays tels que l’Iraq, la Libye ou la Syrie !  Ou encore l’obliger à voter à l’ONU à leur profit…. C’est ainsi qu’un pays se fait voler de ses compagnies d’électricité, de pétrole, d’eau… après avoir été amené à devoir les privatiser. Et comme cela ne suffit jamais, d’autres emprunts lui sont accordés, le condamnant à passer à l’étape suivante : supprimer ses services sociaux, scolaires, de santé pour les remplacer par des corporations étrangères.

john-adams-dollar

.

L’exemple de l’Iran est révélateur.

En 1951, Mohammad Mossadegh est élu démocratiquement premier ministre. Il représentait l’espoir de toute une génération quand il demanda à ce « que le peuple iranien puisse enfin profiter de son pétrole ». Mais les compagnies étrangères qui l’exploitaient n’acceptèrent pas ce partage équitable  « du gâteau ». Elles demandèrent aux armées occidentales d’intervenir. Dans le contexte de la guerre froide de l’époque, il fut trouvé plus sage d’utiliser une méthode Mossadeghd’action plus discrète. Pour se faire, on envoya en Iran, l’agent de la CIA Kermit Roosevelt (parent de Teddy Roosevelt) avec les poches remplies de millions de dollars.

http://www.nytimes.com/2000/06/11/us/kermit-roosevelt-leader-of-cia-coup-in-iran-dies-at-84.html

Les billets verts firent leurs effets. Mossadegh fut renversé et remplacé par un homme plus conciliant avec les multinationales,  le Shah d’Iran.  Cette brillante stratégie fut toutefois remise en question. Que serait-il arrivé si le pot aux roses avaient été découvert ? Si on avait pu prouver que c’était la CIA qui était derrière ce plan diabolique ? Aussi furent dorénavant utilisés des consultants privés et non plus officiels.

.

Lorsque Jacobo Arbenz Guzman devint président de 1951 à 1954 du Guatemala, son pays était sous le joug de la société « United Fruit ».

Jacobo-ArbenzSon vœu le plus cher était de « redonner la terre à son peuple ». « United Fruit » s’y opposa en payant une entreprise de relations publiques pour faire propager l’idée aux USA qu’Arbenz était en fait une marionnette des Soviétiques.

https://fr.wikipedia.org/wiki/United_Fruit_Company

Sa campagne mensongère fut si convaincante que la CIA promit de le destituer. Ce qui fut fait. Les présidents suivants comprirent la leçon et ne s’amusèrent plus à se confronter  à  cette entreprise bananière « United Fruit » au bras si long !

.

En Equateur, les dictateurs furent longtemps pro-étasuniens, jusqu’au jour ou les habitants se réveillèrent et décidèrent d’élire Jaime Roldos Aguilera qui deviendra leur président de 1979 à 1981.

Jaime-Roldós-AguileraSon but, « redistribuer les gains du pétrole équatorien à ses habitants ». Les USA tentèrent de le soudoyer en lui promettant  « richesse et  honneurs » s’il se pliait à leurs injonctions. Comme ils n’arrivèrent pas à le corrompre, ils l’assassinèrent. Dès que son avion s’écrasa, ils prirent la précaution de boucler la zone de l’accident, pour être les seuls à s’y approcher. Mais curieusement, lors de l’investigation, deux témoins clefs moururent eux aussi, d’un accident de voiture, juste avant de témoigner. Un hasard bien providentiel !

.

De son côté, Omar Torrijos, président du Panama de 1968 à 1981, tenait à ce que les bénéfices du canal de Panama reviennent en partie au peuple panaméen.

omarComme il ne se laissait pas corrompre, un jour, un agent de sa sécurité, lui donna avant de prendre l’avion, un magnétophone contenant à son insu une bombe. Ce qui devait arriver arriva ! L’avion fut retrouvé quelques jours après  l’accident.

http://www.youtube.com/watch?v=FcifIjMI-us

.

Hugo Chavez, succéda comme président en 1998, après une lignée de politiciens très corrompus, qui détruisirent littéralement l’économie du Venezuela.

Le Venezuela avant et apres Chavez : http://www.francoisasselineau.fr/2013/03/le-venezuela-avant-et-apres-hugo-chavez.html

Dès son arrivée, il exigea à ce « que le pétrole serve  son peuple en premier, avant le portefeuille des multinationales ». La CIA commença à s’occuper de son cas dès 2002, en organisant un coup d’état. On alla jusqu’à payer des gens pour qu’ils sortent manifester dans la rue, afin de faire croire, dans les médias leur appartenant, que ce président était devenu impopulaire ! hugo_chavez_mural_2013_01_04Heureusement pour Chavez, ce plan machiavélique ne fonctionna pas. Ce fut comme un moment extraordinaire dans toute l’Amérique Latine. David avait surmonté Goliath ! Mais cet échec ne pouvait que renforcer la stratégie de l’agence américaine et perfectionner sa tactique d’approche dans les différentes phases de domination, qui restent toujours la corruption, suivi du renversement ou de l’assassinat si le besoin se faisait sentir. Là encore, curieusement, Chavez mourra d’un cancer à 59 ans,  le 5 mars 2013. De nombreux chefs d’état seront présents à son enterrement. Hollande par contre, n’envoya qu’un ministre de seconde zone : le ministre d’Outre-Mer Victorin Lurel. Une faute diplomatique du président français, quand on sait le combat que Chavez a mené pour défendre les intérêts pétroliers du Venezuela. Hollande met ainsi  en évidence, ses scandaleuses attaches pro-mondialistes.

http://www.guardian.co.uk/world/video/2013/mar/08/hugo-chavez-funeral-video

Se souvenir de ce que disait Aaron Russo sur Chavez et le Venezuela (à 27’50) :

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=owXtjrWACLg#!

Chavez n’avait pas peur d’exprimer sa foi, comme ici en Arabie saoudite où le moindre « christ » accroché à un mur est interdit :

http://www.dailymotion.com/video/xat3sm_bravo-hugo-chavez_news

.

En Irak, on avait essayé d’imposer à Saddam Hussein, le même genre de marché que celui accepté par la famille princière Ibn Saoud.

Saddam HusseinSon refus catégorique s’accompagna d’un essai de renversement. Son excellente équipe de sécurité le sauva. N’avait-il pas d’ailleurs été lui-même entrainé par la CIA pour tenter d’assassiner un précédent président irakien ?  Ce n’est qu’en 1991, que les Américains envoyèrent leur troupe contre lui. Ils pensèrent que défait, il allait s’assagir et rentrer dans le rang. C’était mal le connaître. Ils décidèrent alors de dévaster complètement son pays pour ensuite pouvoir le reconstruire en faisant d’énormes bénéfices grâce à son pétrole. Puis le 30 décembre 2006, livré par les Américains aux autorités irakiennes, l’ancien président irakien sera finalement exécuté

.

Mais le plus incroyable dans ces spoliations d’états, n’est-il pas de voir la population américaine rester longtemps inconsciente, durant toutes ces années, des crimes mis sur son dos  ? Le mensonge régnait jusque dans les agences de presse. 

Elle était à mille lieux de penser que des sociétés apatrides se servaient à chaque fois de leur pays et de ses contribuables pour bâtir discrètement leur royaume de l’ombre. Un véritable empire responsable aujourd’hui d’un esclavagisme des peuples, bien plus important qu’aux siècles passés. Et cela ne fait que commencer. Ne s’attaquent-ils pas maintenant aux pays européens ? Mais qui peut bien diriger une telle organisation maléfique ?  Certainement pas les présidents élus démocratiquement tous les 4 ou 5 ans. Ceux-là ne font que passer, comme des marionnettes d’un spectacle de foire. Non, ceux à la tête de cette pieuvre tentaculaire, ne peuvent être que ceux qui sont les leaders de la finance, notoirement la Fed, avec ses six principales banques : N.M Rothschild de Londres, Rotshschild Bank de Berlin, la banque Warburg de Hambourg, la banque Warburg d’Amsterdam, Lehmans Brothers de New York, Lazard La FedBrothers de Paris, la banque Kuhn Loeb de New York, la banque Israel Moses Seif de Rome, Goldman Sachs de New York, la banque JP Morgan Chase de New York. 

En 1913 un groupe de banquiers internationaux se réunit d’urgence sur l’île de Jekyll (Géorgie, Etats-Unis). Pour cette réunion secrète, tous les habitants de l’île avaient été évacués. C’est en cette occasion, que  le « Gouvernement Invisible » du monde occidental avait décidé de créer l’institution de la Federal Reserve Bank (l’actuelle Banque centrale américaine) pour enlever au gouvernement américain et au Congrès leur pouvoir sur l’émission de la monnaie et du crédit…

Mais aussi les patrons des plus grandes multinationales. Ils sont non élus, ne devant rendre des comptes à personne et remplis d’aucuns mandats. Et pourtant ils détiennent plus de pouvoir que le président américain. Ce qui fait leur force, ils sont discrets, disposant de moyens financiers énormes et liés à aucune forme de morale. Pour imposer leur idéologie, ils s’appuient sur les loges franc-maçonnes. C’est ainsi qu’ils contrôlent les médias alignés, soit en les achetant soi au moyen de la pub. Ils tiennent les politiciens, en finançant leur campagne et en utilisant contre eux le chantage le plus abjecte. Celui qui a le malheur de leur désobéir  Dick-Cheneyvoit ses travers étalés dans le monde entier.

http://houston.culturemap.com/news/city_life/10-12-12-12-55-harris-county-sheriffs-dept-nabs-halliburton-vice-president-and-six-others-in-prostitution-sting/

Ils aiment toutefois  se faire nommer à des postes ministériels pour mieux faire pression sur les gouvernements. Le président d’Halliburton par exemple, Dick Cheney, qui a grandement profité de la reconstruction de l’Irak, deviendra comme par hasard vice-président des USA en 2001…

http://www.socialistappeal.org/usa/halliburton_scandal.html

Ces ainsi que des démocrates ou républicains vont et viennent du privé au public et vice versa, pour être sûre de pouvoir développer au mieux leurs intérêts, au dépend des citoyens américains et du monde. Car les décisions des gouvernements ne sont devenus en fait, qu’une copie conforme des plans de ces corporations. Tout tend à un but essentiel, la maximisation des profits. Et cela sans se préoccuper le moins du monde du coût social ou environnemental que cela génère. Cette façon d’agir a un nom : la mondialisation ! Tout comme la Fed garde les Américains dans une position de servitude à travers les dettes et leurs intérêts, la Banque Mondiale et le FMI exécutent ce rôle mais à l’échelle mondiale. Leur politique « d’ajustement structurel », souvent liée à une dévaluation monétaire, leur permet aussi de s’accaparer à très bas prix, de tout le patrimoine mondial.

Ce que pense Aaron Russo sur la Fed :

http://www.dailymotion.com/video/xydiok_aaron-russo-interview-sur-le-film-l-amerique-de-la-liberte-au-fascisme-america-from-freedom-to-fasci_news?start=88

.

Il est évident que la situation de la France n’est pas rose. Même doté d’un président socialiste !

AsselineauDe par son adhésion non démocratique au traité de Lisbonne , elle s’est enchainée. Les conséquences de la trahison de ses politiques se feront lourdement et longtemps sentir sur la population. Si elle ne réagit pas rapidement, elle connaîtra la misère et verra de ses propres yeux, tout son patrimoine se faire méthodiquement piller. N’a-t-elle pas été trahie aussi bien par la droite que par la gauche ?  Son seul salut avant qu’il ne soit trop tard, c’est de quitter ses chaînes. Quelles sont-elles ? Celles qui l’attachent à cette Europe kafkaïenne, amorale  et non démocratique ! Mais dans sa mésaventure actuelle, il lui reste un espoir. Elle a pu judicieusement voir qui la trahissait ! Quels étaient les hommes politiques qui agissaient contre elle, mais pour les intérêts des mondialistes. Alors que d’autres, bien plus discrets, ont su s’écarter des honneurs et des comptes en banque aux îles Caraïbes. Asselineau par exemple (http://www.francoisasselineau.fr/)  a magistralement démontré d’où venait notre malheur.

http://www.youtube.com/watch?v=FJE6Fz1KbSE

Son parti, l’UPR (http://www.u-p-r.fr/)  interdit d’antenne n’est-elle pas une garantie de sincérité ? Tous ceux qui ont défilé dans la rue le 13 et le 24 mars avec Frigide Barjot (http://frigidebarjot.com/) et bien d’autres, se doivent de passer maintenant au stade supérieur : transformer l’essai politiquement.

Manif-pour-tous-anti-mariage-gay_

Ce n’est qu’en refusant cette Europe dictatoriale, car aux mains des corporations apatrides, que les Français pourront offrir à leurs enfants un père et une mère.

http://www.dailymotion.com/video/xvedgi_l-europe-la-mise-en-place-d-une-dictature-francois-asselineau-annecy-22-septembre-2012_news?start=24

Le monde entier les applaudira comme il l’a déjà fait quand ils décidèrent de ne pas attaquer l’Irak ! Le rayonnement de la France reviendra ; sinon il disparaitra et sera remplacé par la honte et la misère. Ou ce qu’Aldous Huxley appelait d’une manière trompeuse  » le  Meilleur des Mondes ». Un monde que déjà son frère, Julian Huxley, premier président de l’UNESCO, nous préparait. Car ne voit-on pas déjà, de nombreux pays du tiers-monde, obligés d’accepter des préceptes moraux révoltants de cette élite mondialiste, pour simplement pouvoir bénéficier d’une subvention afin de ne pas mourir de faim ? Contre ce chantage déshonorant,  la France doit se lever et se montrer être un phare comme elle a su l’être en des temps antérieurs. Et les Français, chrétiens, musulmans, juifs ou autres être des veilleurs !

 Tour Eiffel

.

gif pyramide et oeil gif

130 commentaires sur “Non, après le 13 et le 24, ce n’est pas barjot de transformer l’essai politiquement, contre cette dictature mondialiste !

  1. Tonio dit :

    Après la seconde guerre mondiale, dans une partie croissante du Tiers Monde, les politiques mises en place tournent le dos aux anciennes puissances coloniales. Cette orientation rencontre l’opposition ferme des gouvernements des grands pays capitalistes industrialisés qui ont une influence déterminante sur la Banque mondiale (BM) et le FMI. Les projets de la BM ont un fort contenu politique : endiguer le développement de mouvements qui remettent en cause la domination exercée par les grandes puissances capitalistes. L’interdiction de prendre en compte les considérations « politiques » et « non économiques » dans les opérations de la Banque, l’une des plus importantes conditions de sa charte, est contournée systématiquement. La partialité politique des institutions de Bretton Woods est démontrée par le soutien financier apporté aux dictatures qui ont sévi au Chili, au Brésil, au Nicaragua, au Congo-Kinshasa et en Roumanie.
    http://cadtm.org/Le-soutien-de-la-Banque-mondiale,734#nb11-2

    Quand le FMI fabrique la misère :

    • Patrick dit :

      Une misère qui fait apparaître de temps en temps des êtres d’exception ! Comme cet enfant de 12 ans, Angel Ariel Escalante Perez., qui fut d’un courage édifiant ! Angel habitait la ville de Guatemala. Il rentrait de l’école. Sur son chemin du retour, il croisa ses bourreaux : six membres d’un gang de narcotrafiquants. Ils lui mirent une arme entre les mains et lui imposèrent ce dilemme atroce : tuer ou être tué. Tuer un homme, un chauffeur de bus, et prendre sur lui la responsabilité du crime, ou accepter de finir là sa vie. Angel refusa de tuer. On lui proposa un nouveau choix : mourir sous les coups patients d’une machette ou précipité du haut du pont Incienso, culminant à 135 mètres ? Il préféra se laisser briser les os en sautant. Des branchages lui permirent de survivre une quinzaine de jours à l’hôpital. Son coeur s’arrêta dans les bras de son père !
      http://www.bvoltaire.fr/thibautdarcy/angel-lenfant-insoumis-guatemala-prefere-mort-crime,193175

  2. Andrée dit :

    Mme Christina Fernandez Kirchner, présidente de l’Argentine à l’ONU le 24/09/2014, fit un discours qui fut censuré par les médias sionistes. On le comprend ! Car elle dénonce les mensonges anglo-saxons sur les soi-disant ennemis du Prochet et Moyen Orient !
    -https://www.dailymotion.com/video/x275okz

  3. Tony dit :

    Retour sur l’affaire peu documentée en France du journaliste d’investigation Gary Webb qui avait révélé en 1996 l’implication de la CIA dans le trafic de drogue avec les contras du Nicaragua dans les années 80.

    Gary Webb a été retrouvé 7 ans plus tard mort avec deux balles dans la tête et que les autorité ont conclu à un suicide.
    http://projectavalon.net/lang/fr/in_tribute_gary_webb_fr.html

    Certains de ceux qui ont été reconnu coupables d’avoir participé à cette conspiration ont été graciés par Bush père et certains ont même été recyclés par Bush fils comme par exemple Robert Gates. Le film Secret d’état, actuellement à l’affiche reprend de manière assez peu romancée l’histoire du jour ou la CIA s’est fait coincer…pour trafic de drogue. Presque 20 ans après l’humiliation d’un journaliste américain qui avait fait le lien entre la CIA et le trafic de drogue qui a financé les Contras au Nicaragua, des acteurs clés de ce scandale – qui a amené au suicide du journaliste – refont surface pour corroborer ses déclarations.

    En 1996, Gary Webb, du San Jose Mercury News, avait ouvert la brèche en affirmant non seulement que les Contras du Nicaragua, soutenus par les États-Unis dans leur rébellion contre le gouvernement de gauche, étaient impliqués dans l’épidémie de cocaïne des États-Unis dans les années 80, mais qu’en plus, la CIA était parfaitement au courant de ces opérations et a tout bonnement fermé les yeux. Par conséquent, selon Webb, la CIA était complice du trafic de drogue qui a ravagé les communautés afro-américaines de Los Angeles. Ces révélations explosives ont fait scandale à travers le pays, mais lorsque des « journaux » tels que le Los Angeles Times, le New York Times et le Washington Post ont pesé de tout leur poids dans la balance, ils ont lynché Webb et ont attaqué son travail à tel point qu’il a été désavoué par le Mercury News. Webb a été exclu du monde journalistique et s’est finalement suicidé en 2004.

    Cependant, cette vieille affaire est à nouveau examinée sous un regard neuf, notamment au travers de deux films : Kill the Messenger, et un documentaire intitulé Freeway: Crack in the System. Par ailleurs, plusieurs acteurs-clés impliqués dans ces opérations sont récemment sortis du silence, venant ainsi corroborer le travail de journalisme authentique de Webb. Coral Baca, qui entretenait une relation étroite avec le célèbre trafiquant de drogue Rafael Cornejo, a confié auHuffington Post qu’elle se souvient de nombreuses occasions au cours desquelles elle a rencontré le leader des Contras, Adolfo Calero, près de San Francisco. Durant ces rencontres, elle affirme que Calero portait des sacs remplis d’argent, et il savait parfaitement que cet argent provenait du trafic de drogue.

    Le 15 Novembre 1996, il y avait une réunion à Los Angeles concernant des allégations impliquant la CIA dans le trafic de drogue. Ancien détective du Los Angeles Police Narcotics, Mike Ruppert a saisi l’occasion de confronter le directeur de la CIA John Deutch :

  4. Arthur dit :

    Les relations entre les USA et Cuba. se détendent !

    Mais elles étaient sous conditions ! Cuba devait libérer un espion américain qui essayait d’encadrer la communauté juive cubaine et la maçonnerie cubaine. Alan Gross, juif lui-même, avait tenté de faire passer du matériel informatique et de communication satellitaire auprès des juifs de Cuba à des fins d’agitation révolutionnaire. Ce type de matériel devait être installé dans les trois synagogues de la communauté, laquelle compte pourtant autour de 2000 membres sur l’île. En 2004, il avait également pris contact avec Jose Manuel Collera, un des principaux cadres de la franc-maçonnerie cubaine, pour lui livrer une caméra. Depuis, Collera a admis être un agent de renseignement cubain infiltré dans la maçonnerie insulaire, chargé de surveiller les activités de cette société secrète. C’est probablement lui qui a permis à La Havane de neutraliser Alan Gross en le faisant arrêter en 2009. Alan Gross agissait alors sur les fonds du Fonds de Développement Pan Américain, une organisation dite humanitaire contrôlée par la CIA dont le but consiste à recruter et financer des activités subversives contre des gouvernements latino-américains non-coopératifs. Le chef de ce Fonds était le juif Marc Wachtenheim.
    http://www.miamiherald.com/incoming/article1939391.html

  5. Luc dit :

    Apologie de la tour de Babel ?

    Voyage à travers le KHM (Kunsthistorische Museum), le célèbre musée d’Histoire de l’Art de Vienne :


    Le Parlement européen de Bruxelles, en forme de boite à fromage « Caprices des dieux » construit en 1993, serait déjà entrain de s’effondrer !
    http://www.lefigaro.fr/international/2017/06/13/01003-20170613ARTFIG00375-le-batiment-du-parlement-europeen-a-bruxelles-menace-de-destruction.php

    A noter que c’est le 15 janvier 1790 qu’un décret fixe à quatre-vingt-trois le nombre de départements. Cette nouvelle division du Royaume vient remplacer les 34 Provinces en vigueur sous l’Ancien Régime. La taille des départements est définie de telle façon que chaque citoyen peut se rendre à son chef-lieu en une journée de cheval au maximum. Les députés projetaient en premier lieu d’établir des circonscriptions géométriques (carrée !) à l’image des Etats américains, mais l’idée sera abandonnée et les limites des départements seront fixées selon celles des anciennes provinces. Elles coïncident le plus souvent avec les anciens pays gaulois et les comtés carolingiens d’où leur succès immédiat.

  6. Anne dit :

    La CIA

    L’avènement ou la chute
    Le désastre de Pearl Harbor a eu au moins une conséquence positive pour les Etats-Unis: la prise de conscience d’une nécessité vitale de créer un service de renseignements centralisé. Le Président Franklin Roosevelt veut en finir avec les lacunes des services précédents qui ne se sont pas montrés en mesure de prévoir la violente attaque japonaise contre les forces navales et aériennes américaines. Cʹest ainsi quʹest créé, en juin 1942, lʹOffice of Strategic Services (OSS).

    Un sous-marin culturel
    Printemps 1974. Les journalistes se bousculent pour être témoins dʹun évènement politique sans précédent. Le dissident russe Alexandre Soljenitsyne, virulent critique de la mainmise de lʹétat sur la culture, vient dʹêtre expulsé dʹUnion Soviétique. En Allemagne, Soljenitsyne trouve refuge auprès du Prix Nobel de littérature de 1972, Heinrich Böll. Pour Alexandre Soljenitsyne aucun doute, lʹOccident ne saurait comprendre, mais agirait selon dʹautres critères. Moins brutaux, plus subtils, plus discrets. En ces temps de guerre froide, la CIA prête une attention particulière à lʹaccueil de Soljenitsyne par Heinrich Böll.

    Ajax versus Pravda
    Le 19 Juillet 1953, James Logridge, un homme d’affaires américain se rend de Beyrouth à Téhéran. James Logridge est en fait un agent de la CIA. Sa mission: orchestrer la première tentative de l’agence visant à renverser un gouvernement. Son vrai nom est Kermit Roosevelt, il est âgé de 35 ans. Il est le petit-fils du 26e Président des Etats-Unis Theodore Roosevelt. Diplômé de l’Université de Harvard en 1938, il est historien et devient homme d’affaires et officier d’espionnage dans l’OSS. Le Proche Orient vibre d’intrigues politiques, mais Kermit Roosevelt nʹa quʹune cible: Mohammed Mosadek, le premier ministre d’Iran. Les enjeux de la mission sont la menace communiste et le pétrole.

    Procès en stand by
    Fort du coup d’état en Iran qui a permis le rétablissement sur son trône du Shah d’Iran, la CIA entend réitérer lʹopération au Guatemala. Nous sommes au début du printemps 1954. Sous la couverture d’un homme d’affaire, un agent de la CIA se mêle à la foule anonyme de Guatemala City. Son nom est Howard Hunt, il est né à Hamburg dans lʹétat de New York et a 35 ans. Officier de l’OSS, il est spécialiste des actions clandestines et il parle couramment l’espagnol. Le Directeur de la CIA, Allan Dulles, l’a envoyé en Amérique Centrale pour déterminer dans quelle mesure les officiers de haut rang sont loyaux au Président du Guatemala.

    Rencontre avec Olivier Pighetti, réalisateur de ‘Un village empoisonné par la CIA ? Pont-Saint-Esprit 1951’, un documentaire que vous pouvez découvrir dimanche 15 novembre 2015 sur RTS Deux : Pour une étrange affaire, c’est une étrange affaire ! Tout commence au cours de l’été 1951, dans la commune gardoise de Pont-Saint-Esprit. Victimes de ce qui semble être une banale intoxication alimentaire, les habitants se plaignent de problèmes digestifs. Quelques jours plus tard, le bourg plonge dans l’hystérie collective: les malades souffrent d’hallucinations, de convulsions et de crises de démence. L’un se défenestre, croyant pouvoir voler. L’autre voit son cœur s’échapper par le pied. Un troisième s’affole de sentir des serpents dans son ventre. Au pire de la crise, Pont-Saint-Esprit vit ce que l’un des médecins locaux appellera « une nuit de l’apocalypse ». Pendant une semaine, les scènes surréalistes s’enchaînent. Au terme de cet épisode traumatisant, on déplore cinq morts et 300 malades, dont une soixantaine internée dans des hôpitaux psychiatriques. En 2009, le journaliste américain Hank Albarelli assure dans un livre que le village aurait été victime d’une expérience sur les effets du LSD, menée conjointement par l’armée américaine et la CIA. Une théorie qui prend place aux côtés de l’empoisonnement par l’ergot de seigle ou les mycotoxines dans le catalogue des hypothèses.
    -https://www.dailymotion.com/video/x5xgsnr

  7. Eloïse dit :


    Mariana Francisca est née en 1563 en Espagne et elle est morte en 1635 en Equateur. Le jour de sa première communion à 9 ans, la Vierge lui est apparue pour lui dire qu’elle était destinée à être une religieuse de son Immaculée Conception dans le Nouveau Monde. En 1577, alors que Mariana n’avait que 13 ans, elle quitta l’Espagne avec cinq religieuses, dont sa tante, pour fonder une branche de l’Ordre de l’Immaculée Conception à San Francisco de Quito, en Equateur. Elle y devint religieuse sous le nom de Mariana de Jésus Torres. Au cours de sa vie, elle a été supérieure du Couvent trois fois.

    Un des faits les plus extraordinaires de sa vie a été un phénomène mystique et physique : elle eût plusieurs morts et résurrections. Les registres bien documentés du couvent et les archives diocésaines montrent que cette très sainte religieuse est morte trois fois. Son premier décès a été en 1582. Alors qu’elle priait devant le Saint Sacrement, pour la première fois, Mariana a vu le Christ agonisant sur la Croix. Dieu le Père lui déclare alors : « Cette peine sera pour le XXe siècle ». Mariana voit trois épées sur la tête du Christ, chacune correspond à l’hérésie, le blasphème et l’impureté qui inondera le monde du XXe siècle. Elle mourut finalement le 16 Janvier 1635, à 72 ans, entourée de sa communauté et de ses confesseurs franciscains.

    Des miracles obtenus par son intercession suivirent sa mort. Lors de la restauration du couvent en 1906, son tombeau vieux de trois siècles à été ouvert. On a découvert le corps de Mère Marianna entier, intact, ainsi que des textes de pénitence placés dans le tombeau avec elle. Une odeur de lys émanait de tout son corps. Le corps de Mère Mariana de Jésus Torres, avec le corps intact d’une autre Mère fondatrice, est aujourd’hui conservé dans le niveau inférieur du couvent cloîtré. La dévotion à « Notre Dame du bon succès » a été approuvée par tous les évêques de Quito.

    Prophéties : La plupart des prophéties de Mariana de Jesus Torres ont déjà été remplies, elles concernaient les attaques de la franc-maçonnerie et l’impiété de l’époque moderne. Elles évoquent notamment la crise mondiale dans l’Église et la société à partir du 19ème siècle où commencerait à y avoir une corruption quasi-totale des mœurs et Satan règnerait presque partout par le moyen des sectes maçonniques. Dans l’Église catholique les sacrements seraient profanés et abusés, et la lumière de la Foi serait presque entièrement éteinte dans les âmes. En vérité les âmes religieuses seraient réduites à un petit nombre et de nombreuses vocations périraient. L’impureté régnerait presque partout et les gens seraient sans aucun souci pour les questions spirituelles.

  8. Atlas dit :

    Le président du Venezuela Nicolas Maduro a annoncé le 11 juillet 2016 que la Citibank américaine allait fermer le compte de la banque centrale du Venezuela : « Aujourd’hui nous avons été informés par la banque américaine Citibank, dont nous utilisons les comptes pour payer de par le monde en 24 heures, qu’elle fermerait d’ici 30 jours les comptes de la Banque centrale du Venezuela et de la Banque du Venezuela »

  9. Carlos dit :

    10 septembre 2016 : Les mondialistes ont encore frappé….. Et cela comme toujours, d’une manière totalement antidémocratique.

    1,5 million de fidèles, des catholiques, mais aussi des méthodistes ou des mormons, ont manifesté samedi dans 125 villes du Mexique leur opposition à la légalisation du mariage homosexuel dans tout le pays, souhaitée par le président Enrique Pena Nieto.
    https://www.lavenir.net/actu/monde/2016/09/11/mexique-des-milliers-de-personnes-manifestent-contre-le-mariage-homosexuel-5N2AOHAXQVA5RGI7X6S5M22SP4/

  10. Chantal dit :


    Étonnant, l’ex-président du Congrès des députés brésiliens Eduardo Cunha, à l’origine de la procédure de destitution controversée de l’ex- présidente Dilma Rousseff, a été destitué par ses collègues parlementaires le 12 septembre 2016 pour avoir nié l’existence de comptes bancaires lui appartenant à l’étranger.
    http://parstoday.com/fr/news/world-i12682-le_fer_de_lance_de_la_chute_de_rousseff_destitu%C3%A9

    La tragédie brésilienne se poursuit donc jusqu’à nos jours, en passant par le régime autoritaire de Getulio Vargas en 1930, comme dans les intérims de l’armée. Juscelino Kubitschek fit bien construire Brasilia, la capitale, en pleine Amazonie en 1960, pour ouvrir l’immensité du territoire aux populations des villes, le développement du pays fut freiné par les intérêts des grands propriétaires. Entre 1964 et 1985, ce fut la dictature militaire. Plus de 500 personnes furent tuées, sur fond d’opération Condor, pilotée par la CIA, et d’attentats « révolutionnaires » du MR-8 carioca ou de l’Action de libération nationale (ALN), basée à Sao Paulo ; ce furent autant de troubles opportuns pour ne pas entamer de réformes démocratiques…

    Quand Fernando Henrique Cardoso fut élu, en 1994, son gouvernement parvint à juguler l’inflation. Des membres du Collectif des travailleurs sans terre occupèrent son ranch familial, exigeant une réforme agraire qui ne vint pas. Cardoso finit sa carrière dans une lamentable histoire de corruption.

    Luiz Inácio Lula da Silva, plus connu sous le nom de « Lula », remporta les élections présidentielles en octobre 2002, faisant naître beaucoup d’espoirs démocratiques. C’était le premier gouvernement de gauche du Brésil en 40 ans. Les grands propriétaires s’inquiétèrent d’autant plus que la classe moyenne soutenait massivement les réformes démocratiques du président. En avril 2004, pourtant, les militants du Collectif des travailleurs sans terre manifestaient, attendant toujours une réforme agraire. En mars 2005, un escadron de la mort, tuait encore 30 personnes dans une favela, à la périphérie de Rio de Janeiro.

    En mai 2006, des dizaines de personnes étaient tuées à l’intérieur d’une prison de l’état de Sao Paulo. Le problème n’était pas nouveau : en 1992, au pénitencier de Carandiru (Sao Paulo), 111 prisonniers avaient été sommairement exécutés par la police militaire alors qu’ils se rendaient. Cette année, en janvier, des gangs se sont encore entretués dans la prison de Manaus. On a relevé 56 cadavres. « Le système pénitentiaire est toujours marqué par une forte surpopulation, des conditions dégradantes, la pratique de la torture et des violences fréquentes », écrit Amnesty International dans son rapport 2015-2016.

    En décembre 2007, le président du Sénat brésilien, Renan Calheiros, allié-clé du président Lula, démissionne afin d’éviter d’être interrogé sur un scandale de corruption. En juin 2011, c’est le chef d’état-major du président Rousseff qui démissionne, toujours pour des motifs de corruption.

    Le gouvernement lance, au même moment, un programme de protection sociale, Brasil Sem Miseria (Brésil sans pauvreté), visant à faire sortir des millions de Brésiliens de la pauvreté. Le Parlement approuve, l’année suivante, une loi qui oblige les universités à réserver 50 % de leurs places aux étudiants des écoles publiques et ainsi favoriser l’ascenseur social. Mais l’inflation galope et l’écart entre les classes aisées et les pauvres se creuse.

    En mars 2015, c’est la douche froide. Le scandale de la compagnie pétrolière d’Etat Petrobras porte sur des millions de dollars ; plus de 80 politiciens et membres éminents du monde des affaires sont impliqués dans une corruption massive, dont le parti des Travailleurs de Lula et de la présidente Dilma Rousseff, qui a pris sa succession en 2011.

    Delcídio do Amaral, ancien chef du Parti des travailleurs au Sénat, impliqué dans le scandale, avoue que Dilma Rousseff avait bénéficié de pots-de-vin provenant de contrats sur-facturés liés à la construction du barrage de Belo Monte et qu’elle « savait tout » du réseau Petrobras. Le Parti des travailleurs utilisait ces fonds pour acheter les votes des politiciens et, selon Otávio Azevedo, ancien PDG de la deuxième société du BTP au Brésil, financer les campagnes électorales de Dilma Rousseff.

    Luiz Inácio Lula da Silva, l’ancien président du pays, est reconnu coupable. Il s’était fait offrir un appartement en bord de mer, d’une valeur de 690 000 $, par la firme d’ingénierie OAS pour qu’il l’aide à obtenir des contrats avec Petrobras. Il a été condamné à neuf ans et demi de prison. Le 17 mars 2016, Dilma Rousseff nomme Lula, ministre d’État et chef de cabinet du président de la République, la fonction la plus élevée du gouvernement, pour éviter qu’il soit mis en détention. Une écoute téléphonique, réalisée entre elle et Lula, rendue publique par le juge fédéral Sérgio Moro, démontre qu’il y a eu arrangement entre eux pour stopper les poursuites pénales contre Lula.

    Mme Rousseff s’est également fait prendre en train de transférer des fonds entre les budgets gouvernementaux, ce qui est illégal, afin d’essayer d’atténuer les déficits de ses programmes sociaux et augmenter ses chances d’être réélue pour un second mandat en octobre 2014.

    C’est l’ancien président de la chambre basse, Eduardo Cunha, du même parti que Michel Temer, qui a œuvré officiellement à la mise en accusation de madame Rousseff, mais Michel Temer était à la manœuvre, en coulisse, pour savonner la planche de sa rivale. En août 2016, Michel Temer profitait des dispositions constitutionnelles pour remplacer, sans être élu, Madame Rousseff pendant le reste de son mandat jusqu’au 1er janvier 2019.

    La présidente Rousseff voulait créer un âge minimum pour la retraite, augmenter les programmes sociaux. Les gens du parti de Temer souhaitent maintenant réduire les dépenses obligatoires en matière de santé et d’éducation. L’économiste Laura Carvalho, de l’université USP prévient : « Il y aura beaucoup de résistance des mouvements sociaux et des syndicats ».

    Aujourd’hui, c’est Temer lui-même qui est directement impliqué dans des scandales de corruption. Marcelo Odebrecht, PDG du plus grand conglomérat de construction de l’Amérique latine, condamné à 19 ans de prison pour corruption, a avoué qu’une partie des 48 millions de dollars dont il avait fait don aux campagnes de Mme Rousseff, comme de M. Temer, lors de l’élection présidentielle brésilienne de 2014, était illégale. C’est encore Joesley Batista, patron de JBS, la plus grande société de viande du monde, qui a donné à la police judiciaire les enregistrements d’une réunion où il a invité Michel Temer à faire des indiscrétions; Un de ses gestionnaires a donné directement un pot-de-vin de 150 000 $ à un assistant de M. Temer.

    Mais Temer et ses alliés de l’establishment ferment maintenant la porte à la justice. Deltan Dallagnol, le procureur principal de l’opération « Lava Jato » (lavage de voiture), la campagne anti-corruption, se plaint dans un nouveau livre, que sa petite équipe, déjà confrontée aux cabinets d’avocats les plus puissants du pays, est constamment sous surveillance. La police fédérale a annoncé que les agents affectés au groupe de travail chargé d’enquêter sur les faits liés à l’Operação Lava Jato consacreront une partie de leur temps sur d’autres enquêtes. « Les politiciens veulent entraver nos enquêtes. Si nous ne sommes pas vigilants, ça se passera comme en Italie, où il est aujourd’hui plus difficile d’enquêter qu’avant l’opération Mani pulite (l’opération mains propres des années 90 en Italie) « , a déclaré le Procureur Carlos Fernando dos Santos Lima.

    Temer, en parlementaire expérimenté, verse de grandes quantités de fonds gouvernementaux aux membres du Congrès qui votent contre sa mise en accusation. Le 13 juillet 2017, un comité de la Chambre a déjà refusé la proposition du représentant Sergio Zveiter de poursuivre Temer devant la Cour suprême pour corruption. Malgré la décision du Comité, les accusations portées contre le Président Temer seront portées devant la Chambre des Députés pour être votée au début du mois d’août.

    http://williamkergroach.blogspot.fr/2017/07/brazil-so-disappointing.html

    • Hervé dit :

      En campagne électorale pour la présidence de l’Etat brésilien, Jair Bolsonaro (donné en tête pour le 1er tour et qualifié par les gros médias « d’extrême-droite ») était porté par une foule en liesse, quand soudain un homme, muni d’une arme blanche, s’est avancé pour le poignarder en plein ventre :
      -https://www.youtube.com/watch?v=460Se3HvW0k
      Sérieusement blessé, il a été opéré et est tiré d’affaire. Son agresseur est un gauchiste africain (ancien militant d’un parti de gauche PSOL), qui a été arrêté.

  11. Louis dit :

    Pedro Pablo Kuczynski, né le 3 octobre 1938 à Lima, est depuis le 28 juillet 2016 le président de la République du Pérou. Cet ex-banquier de Wall Street surnommé “PPK” a été élu avec 50,58% de voix pour succéder au président de gauche Ollanta Humala. Le 21 octobre, il a consacré son pays, sa famille et lui-même au Sacré-Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie. «Avec l’autorité qui m’a été donné, je fais un acte de consécration de moi-même, de ma famille et de la République du Pérou, à l’amour et à la protection de Dieu Tout-Puissant, par l’intercession du Sacré-Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie ».

    L’événement a été suivi par les entreprises et les dirigeants politiques importants du pays. Le président du Congrès, Luz Salgado, a également demandé la protection de Dieu lors de son discours. « Je mets dans vos mains aimantes mon gouvernement avec tous ses travailleurs et les citoyens qui sont sous ma responsabilité. […] Je demande à Dieu, par l’intercession du Sacré-Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie, d’écouter et d’accepter mon acte de consécration et de protéger notre pays d’une protection spéciale ».

  12. Robert dit :

    Conférence de Michel COLLON, journaliste, écrivain et fondateur du site Investig’Action, recueillie le 8 juin 2016 à Toulouse.

    06:02 – Occulter les intérêts économiques
    09:13 – Cacher l’Histoire
    11:04 – Diaboliser l’adversaire
    16:36 – Inverser l’agresseur et l’agressé
    20:23 – Monopoliser l’information

    02:20 – L’Histoire de la Syrie
    17:40 – La propagande Russe contre l’Ukraine
    29:54 – La France et la démocratie
    37:51 – Les gouvernements et les peuples
    40:30 – La Crimée et la Russie
    42:12 – La fiabilité des sources
    43:10 – Les propriétaires des médias
    44:33 – Le sixième principe de la propagande de guerre
    46:40 – La propagande de l’éducation nationale
    51:40 – Réponse de Michel COLLON
    1:19:49 – L’information pour la communauté sourde muette

    • willy dit :

      Le journaliste d’investigation Denis Robert présente son dernier livre « Les Prédateurs : des milliardaires contre les États… Il a traqué les profits de deux milliardaires discrets passés maîtres dans l’art de piller les États, dont la France : le Canadian Pierre Desmarais et le Belge Albert Frère. Ils sont notamment impliqués dans le rachat de GDF Suez, dans le scandale de la vente de Quick à la Caisse des Dépôts et des Consignations, dans le scandale UraMin, et celui de Petrobas au Brésil.

  13. Carlos dit :

    Le coup d’État de 2002 contre le président Hugo Chavez :

    Le 30 Juillet 2017 s’est produit un évènement politique d’une portée historique, un peuple internationalement assailli à l’extérieur et soumis à la violence paramilitaire à l’intérieur, est descendu dans la rue pour exprimer son double rejet de l’ingérence internationale et des aspirations des élites locales à reprendre le pouvoir. Pourtant les médias mondiaux l’ont ignoré :
    http://reseauinternational.net/venezuela-comment-ne-pas-donner-une-information/

    Etienne Chouard sur le conflit au Vénézuéla :

    La crise au Venezuela en 10 minutes :

    Quand l’opposition veut créer le chaos pour justifier une intervention :

    Maurice Lemoine, ancien rédacteur en chef du Monde Diplomatique, analyse les récents développements des crises qui secouent le Venezuela. Il décrit les tentatives de déstabilisation nationale et internationale, ainsi que les réactions de la population et de l’opposition :
    https://lavamedia.be/fr/venezuela-lepouvantail-agite-par-loccident/

  14. Pascal dit :


    Actuellement, le Pentagone semble vouloir poursuivre la mise en œuvre du plan Rumsfeld-Cebrowski qui consiste à détruire les États du « Bassin des Caraïbes ». Le plan du SouthCom tente de provoquer une guerre entre Latino-américains. L’opération proprement dite devrait débuter dans les années à venir par une attaque du Venezuela par le Brésil (soutenu par Israël), la Colombie (allié des États-Unis) et le Guyana (c’est-à-dire du Royaume-Uni). Elle serait suivie d’autres, à commencer contre Cuba et le Nicaragua.

    Venezuela :
    Le président Hugo Chávez s’était particulièrement rapproché du président iranien Mahmoud Ahmadinejad et du président syrien Bachar el-Assad. Ensemble, ils avaient imaginé la possibilité de fonder une organisation intergouvernementale, le « Mouvement des alliés libres ». Si Nicolas Maduro tient le même discours qu’Hugo Chávez, il a choisi une toute autre politique étrangère. Il a toutefois poursuivi le rapprochement avec la Russie en accueillant par exemple des bombardiers russes, en signant un contrat d’importation de 600 000 tonnes de blé pour faire face à la disette dans son pays et en recevant 6 milliards de dollars d’investissements dont 5 dans le secteur pétrolier. Par contre il a voulu nouer des liens étroits avec la Turquie, membre de l’Otan. C’est elle qui transforme son minerai brut d’or en lingots. Par le passé, cet or restait dans des banques suisses pour garantir les contrats pétroliers. Désormais, les liquidités ont été transférées en Turquie tandis que le nouvel or traité retourne au Venezuela. Depuis, le Venezuela a fait l’objet d’une campagne de déstabilisation qui a commencé avec les manifestations des guarimbas, s’est poursuivie par la tentative de coup d’État du 12 février 2015 (« Opération Jéricho »), puis par des attaques sur la monnaie nationale et l’organisation de l’émigration. Dans ce contexte, la Turquie a fourni au Venezuela la possibilité de contourner les sanctions US. Les échanges entre les deux pays ont été multipliés par quinze en 2018. Mais voilà, du 31 juillet au 12 août 2017, le SouthCom a organisé un vaste exercice avec plus de 3 000 hommes venant de 25 États alliés, dont la France et le Royaume-Uni. Il s’agissait de préparer un rapide débarquement de troupes au Venezuela.

    La Colombie
    Au pouvoir depuis août 2018, le président Iván Duque a remis en cause la fragile paix intérieure conclue par son prédécesseur, Juan Manuel Santos, avec les FARC (mais pas avec l’ELN). Il n’a pas écarté l’option d’une intervention militaire contre le Venezuela. Selon Nicolas Maduro, les États-Unis forment actuellement 734 mercenaires dans un camp d’entrainement situé à Tona en vue d’une action sous faux drapeau pour y déclencher la guerre.

    Le Guyana
    Au XIXème siècle, les puissances coloniales sont convenues de la frontière entre la Guyane britannique (l’actuel Guyana) et la Guyane hollandaise (actuel Suriname), mais aucun texte n’a fixé la frontière entre la zone britannique et la zone espagnole (actuel Venezuela). Pourtant un enjeu de taille a surgi en 2015 avec la découverte par ExxonMobil de gisements pétroliers dans l’Océan atlantique, précisément dans les eaux territoriales de la zone contestée. Le 21 décembre 2018, une motion de censure était déposée contre le gouvernement du président David Granger, un général pro-britannique et anti-vénézuélien, au pouvoir depuis 2015. À la surprise générale, un député, Charrandas Persaud, votait contre son propre parti et, dans une indescriptible pagaille, provoquait la chute du gouvernement qui n’avait qu’une voix de majorité. Depuis, la plus grande instabilité règne : on ne sait pas si le président Granger, qui suit une chimiothérapie, sera en mesure d’assurer les affaires courantes, tandis que Charrandas Persaud a quitté le Parlement avec une escorte par une porte dérobée et s’est enfui au Canada. Le 22 décembre 2018, en l’absence de gouvernement, le Ramform Thethys (battant pavillon des Bahamas) et le Delta Monarch (Trinidad et Tobago) ont entrepris des explorations sous-marines dans la zone contestée pour le compte d’ExxonMobil. Considérant que cette intrusion viole l’accord de Genève, l’armée du Venezuela a chassé les deux navires. De son côté, le ministre de la Défense du Royaume-Uni, Gavin Williamson, a déclaré au Sunday Telegraph du 30 décembre 2018 qu’il se préparait à ouvrir une nouvelle base militaire dans les Caraïbes (pour le moment le Royaume n’en a qu’à Gibraltar, Chypre, Diego Garcia et sur les îles Falklands). Elle pourrait être à Montserrat (Antilles) ou plus probablement au Guyana pour être opérationnelle en 2022. Le Guyana est voisin du Suriname (la Guyane hollandaise). Son président, Dési Bouterse, est poursuivi en Europe pour trafic de drogues ; une affaire antérieure à son élection. Mais son fils, Dino, a été arrêté au Panama en 2013, bien qu’il soit entré avec un passeport diplomatique. Il a été extradé aux États-Unis où il a été condamné à 16 ans de prison pour trafic de drogues ; en réalité parce qu’il installait le Hezbollah libanais au Suriname.

    Le Brésil
    En mai 2016, le ministre des Finances du gouvernement de transition du Libano-Brésilien Michel Temer, Henrique Meirelles, désigna l’Israélo-Brésilien Ilan Goldfajn comme directeur de la Banque centrale. Mereilles présidant le Comité de préparation des Jeux Olympiques, fit également appel à Tsahal pour coordonner l’armée brésilienne et la police et garantir ainsi la sécurité des Jeux. Tenant à la fois la Banque centrale, l’armée et la police brésiliennes, Israël n’eut pas de difficulté à soutenir le mouvement populaire de ras-le-bol face à l’incurie du Parti des Travailleurs. Croyant que la présidente Dilma Rousseff avait maquillé les comptes publics dans le cadre du scandale Petrobras, mais sans qu’aucun fait ne soit établi, les parlementaires la destituèrent en août 2016. Lors de l’élection présidentielle de 2018, le candidat Jair Bolsonaro partit en Israël se faire baptiser dans les eaux du Jourdain, obtint ainsi massivement les voix des évangéliques.

    Ici ses deux fils, Edurdo et Carlos:

    Brésil : mythes et désinformation sur la 8ème puissance mondiale :

    Bolsonaro se fit élire avec le général Hamilton Mourão comme vice-président. Ce dernier déclara durant la période de transition que le Brésil devait se préparer à envoyer des hommes au Venezuela comme « force de paix », une fois que le président Maduro aurait été renversé. Lors de son investiture, le 2 janvier 2019, le nouveau président accueillit le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

    Le président Bolsonaro annonça à cette occasion le prochain transfert de l’ambassade brésilienne de Tel-Aviv à Jérusalem. Dans un entretien, le 3 janvier 2019, à la chaîne SBT, le président Bolsonaro a évoqué des négociations avec le Pentagone en vue d’accueillir une base militaire US au Brésil, ce qui a provoqué une forte opposition au sein des forces armées. Le 4 janvier 2019, les 14 États du Groupe de Lima (dont le Brésil, la Colombie et le Guyana) se sont réunis pour considérer « illégitime » le nouveau mandat de Nicolas Maduro qui débute le 10 janvier 2019 ; un communiqué qui n’a pas été signé par le Mexique.

    C’est dans ce contexte que la Russie étudie la possibilité d’établir une base aéronavale permanente au Venezuela. L’île de La Orchila (où le président Hugo Chávez avait été retenu prisonnier lors du coup d’État d’avril 2002) permettrait de stationner des bombardiers stratégique.


    https://reseauinternational.net/la-fabrication-de-juan-guaido-comment-le-laboratoire-de-changement-de-regime-americain-a-cree-le-leader-du-coup-detat-au-venezuela/

    Le franc-maçon Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier 2019 du poste de président de l’Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s’est autoproclamé le lendemain «Président en exercice» du pays en prêtant serment. Le Président Trump l’a même reconnu en tant que «Président par intérim» et a déclaré qu’il utiliserait tous les outils économiques et diplomatiques pour «rétablir la démocratie au Venezuela». Bref, c’est un énième coup d’état organisé par Washington. Il faut dire que ce pays regorge de pétrole. Les alliés actuels des USA comme le Canada, Brésil, Paraguay, Colombie, Chili, Pérou soutiennent Guaido contrairement au Mexique, à la Bolivie, à Cuba, à la Turquie, à la Russie, à la Chine et à la Syrie.
    https://fr.sputniknews.com/international/201901231039751062-venezuela-parlement-chef-president-proclamation/

    Que préparent les USA contre le Venezuela ? Pourquoi Macron s’aligne-t-il sur Trump ? Et toute l’UE ? Que nous cachent les médias ? Qui a provoqué la crise économique, en fait un sabotage délibéré ? Quel est le passé de Guaido ?

    Le 26 juin 19, on apprenait une incursion d’agents terroristes spéciaux israéliens, nord-américains et colombiens qui devaient fomenter un coup d’état les 23 et 24 juin, après celui du 30 avril organisé par Juan Guaido.
    https://fr.sputniknews.com/international/201906271041530874-le-gouvernement-venezuelien-accuse-des-terroristes-israeliens-de-tentative-de-coup-detat/

    Le ministre vénézuélien de la communication, Jorge Rodriguez, l’a confirmé en direct à la télévision : «cette tentative de putsch implique l’opposition, les Etats-Unis, la Colombie, le Chili, mais aussi l’ambassade du Panama et un groupe d’Israéliens qui devaient venir assassiner le président Maduro». Mais d’après lui, une partie des putschistes comptaient porter au pouvoir un rival de Juan Guaido : le général Raul Isaias Baduel, ancien ministre de la Défense de Hugo Chavez passé dans l’opposition, et actuellement incarcéré pour corruption. Parmi les preuves présentées par Caracas, les conversations enregistrées d’un homme présenté comme le fils du général Baduel, Josnars Adolfo Baduel, alias Simon. Il dit, à au moins deux reprises, que le «plan» serait de «faire venir un groupe d’Israéliens, appuyé par les USA.

    « Venezuela, le coup d’Etat manqué », le nouveau documentaire du journaliste britannique Ahmed Kaballo est un antidote documenté, très précieux pour se libérer de ce que martèlent 99 % des médias depuis si longtemps ! Kaballo démonte les catégories du storytelling (« Etat répressif », « crise humanitaire ») et les stratagèmes états-uniens. Il décrit la violence exercée par les insurrections de l’extrême droite contre les personnes identifiées au chavisme. Et celles-ci sont surtout les plus pauvres et les moins blanches. A noter que parmi les 50 pays ayant reconnus Guaido, il y avait le Maroc, Israël et l’Australie. L’Union Européenne étant soumise aux USA fit de même. Des gens comme Richard Branson aussi.


    Ces deux clichés montrées le 13 septembre 2019 à la télévision par le procureur général Tarek William Saab font scandale au Venezuela et placent le président autoproclamé par intérim Juan Guaido, soutenu et reconnu par Washington et l’Union européenne, dans une position pour le moins délicate. Car il est ici posant avec deux hommes, Jhon Jairo Durán Contreras, alias «el Costeño» ou «el Menor» et Albeiro Lobo Quintero, alias «el Brother», membres de «Los Rastrojos», une bande de «narcotrafiquants et paramilitaires» colombiens. Selon le ministre de l’Intérieur, Nestor Reverol, qui s’est exprimé peu avant le procureur général, les photos ont été prises fin février 2019, lorsque l’opposant était passé en Colombie pour superviser l’envoi d’aide humanitaire vers le Venezuela, une opération qui avait finalement échoué. Alors que la pression internationale était au plus fort contre le gouvernement de Nicolas Maduro, la Russie, par la voix de la porte-parole de son ministère des Affaires étrangères Maria Zakharova, avait alors accusé les Etats-Unis, qui soutenait cette opération, de se servir de l’aide humanitaire à destination du Venezuela comme le «prétexte pour une action militaire».

    • Bernard dit :

      Petit exemple d’un énorme fake news du journal Le Monde, le 4 octobre 2019, un article mensonger sur un massacre organisé par l’État vénézuélien. Derrière, un véritable système de manipulation où se mêlent ONG financées par les Etats-Unis, ONG internationales dont les dirigeants viennent de l’élite politico-militaire étasunienne et organismes internationaux.
      -https://www.youtube.com/watch?v=vtOsruVUkU8

  15. Rosita dit :


    Evo Morales, président marxiste de Bolivie depuis le 22 janvier 2006, a été contraint de démissionner le 10 novembre 2019. Pourtant les politiques qu’il mit en œuvre ont entraîné une réduction significative de la pauvreté, de l’analphabétisme et des inégalités. C’était un proche du président vénézuélien Hugo Chávez. Mais en 2016, ayant perdu le référendum constitutionnel qui aurait pu lui permettre de briguer un quatrième mandat présidentiel, une décision du Tribunal constitutionnel, passant outre, va l’y autoriser. Candidat à l’élection présidentielle de 2019, il est donné réélu par les résultats officiels avec 47,1 %, mais se résout à la tenue d’un nouveau scrutin après des manifestations de masse émaillées de violences et après que l’OEA a fait état de fraudes ; deux mois avant la fin de son troisième mandat, il annonce finalement sa démission, à la suite de la défection de l’armée et de la police, pour partir en exil au Mexique. Les dirigeants de l’opposition bolivienne, qui ont obtenu sa démission ont eu pour premier acte “officiel”, de se rendre au Palais du Gouvernement pour prier à genou Bible ouverte sur un drapeau bolivien.

    Il est vrai qu’ Evo Morales faisait la promotion de l’animisme précolombien dont les principes devaient, selon lui, inspirer les diverses autres religions. En décembre 2010, avait été votée une loi qui accorde des droits à la Terre-Mère, la considérant comme une personne. L’article 5 de cette loi confère à la Pachamama un caractère de « sujet collectif d’intérêt public ». L’article 3, quant à lui, rappelle que la Terre-Mère est considérée comme sacrée. L’article 7 évoque les droits de la Pachamama : droit à la vie, à la biodiversité, à l’eau, à l’air pur, à l’équilibre, à la restauration et au droit de vivre sans contamination. L’article 15 de la loi oblige toutes les organisations confessionnelles à accorder leurs activités aux paramètres de « l’horizon de la bonne vie », un concept issu de la vision cosmologique aymara, le terreau culturel et cultuel. « le respect des droits de la Terre-Mère (la Pachamama ) est plus important que le respect des droits de l’homme. » disait-il. La croyance en la « bonne vie » est un concept aymara et quechua. Il s’agit de vivre dans un équilibre naturel et spirituel, en sachant comment se comporter et vivre avec toutes les formes d’existence. La « Terre-Mère » est mise en avant dans une conception de la vie très environnementaliste, opposée à l’industrialisation et au capitalisme. Mais l’aspect religieux est très marqué au niveau de la cosmogonie. Cette Pachamama (Terre-Mère, énergie ou force tellurique) est, avec le Pachakama (Cosmos-Père, énergie ou force cosmique), l’une des deux sources de toute existence, selon cette croyance. Cette « bonne vie » se décline, sous les auspices de la Pachamama, en treize principes apparemment anodins (savoir manger, savoir dormir, savoir donner et recevoir, etc.), mais à la spiritualité évidente. En effet, la Pachamama, Terre nourricière, est avant tout une déité à qui il faut faire des dons pour obtenir ses faveurs, et les indigènes andins lui apportent une offrande nommée Challa en quechua ou Pago en aymara, sous forme de bière, de feuilles de coca ou de nourriture. En 2011, Morales avait critiqué l’Eglise catholique qui avait refusé d’assister au rituel de la Pachamama, un culte de reconnaissance adressé à la Terre pour les dons de l’année écoulé, où les Aymara et les Quechua allument des cigares autour d’un trou (la « Boca » ou « Bouche de la Terre) censé aller jusqu’au centre de la Terre pour chasser les mauvais esprits. Et cela lors d’une cérémonie inter-religieuse qu’elle jugeait en contradiction avec ses dogmes.

    Bien entendu, derrière cette démission, il faut voir l’action souterraine des USA. Le média numérique bolivien Erbol a d’ailleurs publié une série de 16 enregistrements audios impliquant directement les dirigeants de l’opposition dans ce coup d’état coordonné par l’ambassade des USA.
    https://erbol.com.bo/nacional/surgen-16-audios-que-vinculan-c%C3%ADvicos-exmilitares-y-eeuu-en-planes-de-agitaci%C3%B3n
    Les sénateurs américains Ted Cruz, Marco Rubio et Bob Menéndez seraient impliqués dans ce plan de changement de régime. De même Manfred Reyes Villa , officier à la retraite et ancien préfet de Cochabamba et demandeur d’asile aux États-Unis après avoir été accusé de corruption en 2009. Les audios mentionnent également des appels de leaders de l’opposition à brûler les bâtiments du parti gouvernemental et à organiser une grève générale à travers le pays. Dans tout cela, une éventuelle attaque contre l’ambassade de Cuba serait inclus , très similaire à ce qui s’était passé lors du coup d’État contre le président du Venezuela, Hugo Chavez, en 2002.

    Le 8 novembre 2020 à La Paz, le discours d’investiture du vice-président de l´État plurinational de Bolivie, Monsieur David Choquehuanca :

Laisser un commentaire